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Commune de Paris (1871) - Histoire.

Publié le 25/10/2013

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Commune de Paris (1871) - Histoire. gouvernement insurrectionnel de Paris, du 18 mars au 28 mai 1871. Les ouvriers parisiens avaient profité sous le second Empire du droit de grève et de réunion pour s'organiser. L'hiver 1870 fut rude pour la capitale assiégée par les Prussiens. Dès le 31 octobre, la population organisée en comités par arrondissement réclama une résistance plus vigoureuse. La Commune naquit du double choc causé par la capitulation (28 janvier 1871) et par l'élection d'une Assemblée nationale conservatrice (8 février 1871). Installée à Versailles, celle-ci multiplia les mesures vexatoires envers les Parisiens : suppression de la solde des gardes nationaux ainsi que du moratoire des loyers. Victoire et répression. L'incident décisif eut lieu le 18 mars : Thiers voulut faire enlever les canons de Montmartre, la Garde nationale résista, deux généraux furent exécutés. Le gouvernement abandonna la capitale, créant une vacance du pouvoir, comblée par un Comité central de la Garde nationale et des « Fédérés républicains «. Des élections furent organisées le 26 mars. Solennellement proclamée le 28 mars, la Commune de Paris se considérait comme un véritable gouvernement municipal de 70 membres (19 élus modérés refusant de siéger), dont 25 ouvriers. La Commune n'eut pas le temps d'appliquer un programme cohérent. La prolifération des journaux (le Cri du peuple de Jules Vallès) et des clubs s'accompagna de mesures symboliques (adoption du drapeau rouge), politiques (séparation de l'Église et de l'État, éducation laïque et gratuite, élection des juges, fin de l'armée permanente) et sociales (réforme des loyers, abolition des retenues sur les salaires, adoption de la journée de 10 heures, suppression du travail de nuit des ouvriers boulangers, autogestion des ateliers abandonnés). Le 19 avril, une « Déclaration au peuple français « appela en vain au fédéralisme de communes provinciales ; la Commune était depuis le 2 avril attaquée par près de 130 000 « Versaillais « rassemblés par Thiers, qui pénétrèrent dans Paris que défendaient un Comité de salut public et 30 000 ouvriers et artisans. La « semaine sanglante « (21-28 mai), pendant laquelle Eugène Pottier écrivit l' Internationale, fut marquée par de durs combats jusqu'à l'ultime résistance au Père-Lachaise, devant le « mur des fédérés «. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Commune de Paris (1871) - civils et gardes nationaux devant l'Hôtel de Ville de Paris, page 1196, volume 3 Commune de Paris (1871) - le palais des Tuileries en flammes, page 1196, volume 3 Commune de Paris (1871) - derniers combats dans le cimetière du PèreLachaise, page 1196, volume 3 Postérité de la Commune. La répression fut féroce (20 000 morts, 38 000 emprisonnés ou déportés, comme Louise Michel) ; la Commune fut à l'origine d'une profonde fracture entre les forces populaires et le régime républicain, mais favorisa l'enracinement d'une république modérée qui avait prouvé qu'elle savait maintenir l'ordre. Karl Marx analysa la Commune comme la première révolution ouvrière. Elle devint un mythe fondateur pour les socialistes et les anarchistes. Les historiens s'interrogent sur la signification profonde de cette révolution manquée : dernier acte de 1789 et 1793 ou naissance du mouvement ouvrier moderne ? Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Assemblée nationale (1871-1875) Brunswick (Ferdinand, duc de) dictature Flourens - Flourens Gustave France - Histoire - L'enracinement de la République - Les débuts de la IIIe République (1871-1899) franco-allemande (guerre) Galliffet (Gaston Auguste, marquis de) Garde nationale Hôtel de Ville de Paris Internationale Internationale (l') Michel Louise Père-Lachaise (cimetière du) Pins (île des) Pottier Eugène Pyat (Aimé, dit Félix) République (IIIe) socialisme - Le parti socialiste en France syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français Thiers Adolphe Tuileries (les) Vaillant Marie Édouard Vallès Jules Varlin Louis Eugène Les livres socialisme - centenaire de la Commune de Paris (1871-1971), page 4817, volume 9

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« prouvé qu'elle savait maintenir l'ordre.

Karl Marx analysa la Commune comme la première révolution ouvrière.

Elle devint un mythe fondateur pour les socialistes et les anarchistes. Les historiens s'interrogent sur la signification profonde de cette révolution manquée : dernier acte de 1789 et 1793 ou naissance du mouvement ouvrier moderne ? Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Assemblée nationale (1871-1875) Brunswick (Ferdinand, duc de) dictature Flourens - Flourens Gustave France - Histoire - L'enracinement de la République - Les débuts de la IIIe République (1871-1899) franco-allemande (guerre) Galliffet (Gaston Auguste, marquis de) Garde nationale Hôtel de Ville de Paris Internationale Internationale (l') Michel Louise Père-Lachaise (cimetière du) Pins (île des) Pottier Eugène Pyat (Aimé, dit Félix) République (IIIe) socialisme - Le parti socialiste en France syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français Thiers Adolphe Tuileries (les) Vaillant Marie Édouard Vallès Jules Varlin Louis Eugène Les livres socialisme - centenaire de la Commune de Paris (1871-1971), page 4817, volume 9. »

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