ciel. n.m., voûte que semble former l'espace au-dessus de nos
Publié le 24/10/2013
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ciel. n.m., voûte que semble former l'espace au-dessus de nos têtes. La conception d'une sphère à laquelle sont attachés les astres est ancestrale. Pour les astronomes d'aujourd'hui, la sphère céleste n'est qu'une fiction, permettant de représenter simplement les mouvements d'ensemble des astres. La couleur bleue du ciel est due à la diffusion de la lumière du Soleil dans l'atmosphère : les rayons bleus et violets sont plus fortement diffusés ; les rayons rouges le sont moins. La partie du ciel située près du Soleil levant ou couchant est plus ou moins teintée de rouge. Voir aussi le dossier astres. Beaux-arts. Absente dans l'Antiquité, la représentation du ciel fut longtemps un simple fond uni, d'or sous l'influence byzantine, ou d'azur au Moyen Âge. À partir de la Renaissance, et avec l'imitation de la nature, elle se nuança pour atteindre la perfection des grands paysagistes du XVIIe siècle : aux Pays-Bas, Ruysdaël et Van de Velde ; en France, Poussin et le Lorrain. À la fin du XVIIIe siècle, l'école anglaise s'illustra avec Constable et Turner. Il faut citer enfin les ciels admirables de Boudin et ceux de Vlaminck. En architecture religieuse, le ciel désigne souvent, depuis la Contre-Réforme, la voûte peinte d'une église représentant Dieu, les saints et les anges dans le ciel (la Gloire, peinte par Mignard sous la coupole du Val-deGrâce, par exemple). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats astres astronomie atmosphère couleur - L'explication du phénomène coupole Renaissance - Les quattrocento et cinquecento (vers 1400-vers 1550) en Italie sphère céleste Turner Joseph Mallord William voûte Les livres Boudin Eugène, page 709, volume 2
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