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chorégraphie.

Publié le 24/10/2013

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chorégraphie. n.f. (du grec choreia, « danse «, et de graphein, « écrire «), art de composer une danse, un ballet, et art de décrire une danse sur le papier au moyen de signes spéciaux. Si aujourd'hui on entend par chorégraphie l'art d'élaborer une danse et d'en régler les figures et les pas, au XVIIIe siècle la chorégraphie était une science, celle d'écrire les pas, les mouvements et les enchaînements d'un ballet. Conscient de l'ambiguïté du mot, Serge Lifar a écrit dans la Danse (1938) : « Le chorégraphe est, à proprement parler, celui qui écrit dans le sens où l'on dit d'un écrivain qu'il écrit un livre. On aurait pu laisser le titre de chorégraphe à celui qui crée une danse, mais quel sera alors celui qui inscrit un ballet au moment où la chose sera possible, car elle doit l'être ? À ce moment-là "chorégraphe" retrouvera son sens premier et l'on entendra par "chorégraphie" la transcription, la notation d'un ballet, et par chorégraphe celui qui la réalisera. Dès lors, comment appeler le créateur d'un ballet, d'une danse ? Je propose le terme de "choréauteur". « On retiendra ici le sens premier du terme chorégraphie : art de noter la danse, afin d'en suivre l'évolution. Histoire de la notation de la danse. Le premier qui eut l'idée de noter les pas de danse était un chanoine de Langres, Jehan Tabourot, qui, sous l'anagramme de Thoinot-Arbeau, développa son système en 1588 dans un ouvrage intitulé Orchésographie. Mais il fallut attendre Raoul-Auger Feuillet pour trouver un ouvrage baptisé Chorégraphie ou l'Art d'écrire la danse par caractères, figures et signes démonstratifs (1700). Le système de Feuillet se limite à la description des pas, à la direction de la marche et à la succession des figures. Les mouvements des bras, de la tête et du corps ne sont pas encore mentionnés. Le premier livre complet fut celui des Principes de chorégraphie (1765) de Magny. Jean Georges Noverre, chorégraphe français du XVIIIe siècle, considéré comme un grand novateur et auteur des Lettres sur la danse et les ballets (1760), se moquait de la chorégraphie, qu'il jugeait limitée et sans aucune utilité pour les maîtres de ballet. C'est grâce à lui, qui plaidait pour la reconnaissance à part entière du chorégraphe comme artiste créateur, que le terme de chorégraphie, qu'on employait pour désigner la notation de la danse, a commencé à être pris au sens de processus de création d'une oeuvre dansée. Au XIXe siècle, le système de Feuillet fut abandonné. Les chorégraphes Carlo Blasis et Auguste Bournonville créèrent leurs propres méthodes. De la même façon, Arthur SaintLéon, premier maître de ballet à l'Opéra, écrivit un manuel sous le nom de Sténochorégraphie. La méthode de Vladimir Stepanov, professeur au théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, qui est parue sous le titre d'Alphabet des mouvements naturels du corps humain, a permis de noter les principaux ballets de Marius Petipa et de Lev Ivanov. De nos jours, les chorégraphes modernes disposent du film, moyen privilégié pour garder la transcription exacte d'un ballet. Mais ils utilisent aussi deux grandes méthodes qui sont des références dans la chorégraphie contemporaine. La première est la méthode Benesh (1955) de Joan et Rudolf Benesh (elle, danseuse du Sadler's Wells Ballet ; lui, mathématicien et musicien). C'est de cette méthode que se sert par exemple le chorégraphe américain John Neumeier, directeur du Ballet de Hambourg. La seconde est la « labanotation « de Rudolf von Laban, célèbre professeur hongrois qui publia plusieurs ouvrages, dont Choréographie en 1926 et Principals of Danse and Movements Notation en 1956. La méthode de Laban permet de noter toutes les danses et tous les styles à l'aide d'un vocabulaire qui se sert de signes géométriques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats adage Astaire (Frederick Austerlitz, dit Fred) attitude Balanchine (Gueorgui Melitonovitch Balanchivadze, dit George) ballet Bausch (Philippine, dite Pina) Béjart (Maurice Berger, dit Maurice) Bournonville August chausson danse danse - Danses profanes Fokine (Mikhaïl Mikhaïlovitch, dit Michel) Laban (Rudolf von) Lifar Serge Neumeier John Nijinski Vaslav Fomitch Noverre Jean Georges Petipa Marius Thoinot Arbeau (Jehan Tabourot, dit)

« mathématicien et musicien).

C'est de cette méthode que se sert par exemple le chorégraphe américain John Neumeier, directeur du Ballet de Hambourg.

La seconde est la « labanotation » de Rudolf von Laban, célèbre professeur hongrois qui publia plusieurs ouvrages, dont Choréographie en 1926 et Principals of Danse and Movements Notation en 1956.

La méthode de Laban permet de noter toutes les danses et tous les styles à l'aide d'un vocabulaire qui se sert de signes géométriques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats adage Astaire (Frederick Austerlitz, dit Fred) attitude Balanchine (Gueorgui Melitonovitch Balanchivadze, dit George) ballet Bausch (Philippine, dite Pina) Béjart (Maurice Berger, dit Maurice) Bournonville August chausson danse danse - Danses profanes Fokine (Mikhaïl Mikhaïlovitch, dit Michel) Laban (Rudolf von) Lifar Serge Neumeier John Nijinski Vaslav Fomitch Noverre Jean Georges Petipa Marius Thoinot Arbeau (Jehan Tabourot, dit). »

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