choc. n.m. 1. PHYSIQUE : brève interférence de deux mobiles qui, dans
Publié le 24/10/2013
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choc. n.m. 1. PHYSIQUE : brève interférence de deux mobiles qui, dans un référenciel donné, tendent à occuper simultanément la même position, ou entre un mobile et un obstacle fixe, souvent appelé cible. Un choc a notamment pour effet de modifier l'orientation du ou des vecteurs vitesse initiaux, ou de communiquer une vitesse à un mobile préalablement au repos. À l'échelle macroscopique, tout choc non destructif et associé à une déformation élastique réversible des mobiles ou du mobile et de la cible, déformation qui absorbe tout ou partie de l'énergie cinétique initialement disponible, puis la restitue en modifiant les trajectoires ainsi que les mouvements propres de chaque mobile autour de leurs centres de gravité. Un choc est dit « frontal « si l'intégralité de l'énergie cinétique disponible est absorbée, puis restituée en inversant le sens des vecteurs vitesse initiaux. Dans un choc parfaitement élastique, l'énergie absorbée est totalement restituée. À l'échelle macroscopique, un choc réel n'est jamais parfaitement élastique car une fraction (qui peut être très faible) de l'énergie absorbée est dissipée en chaleur par des frottements intermoléculaires. Un choc macroscopique peut être destructif s'il provoque la déformation permanente (ou la fragmentation) des mobiles ou du mobile et de la cible, accompagnée d'une importante absorption d'énergie cinétique non restituée et transformée en chaleur. À l'échelle moléculaire, l'agitation thermique des molécules d'un gaz provoque d'innombrables collisions entre elles et avec les parois du récipient. L'effet global de ces collisions constitue, à l'échelle macroscopique, la pression du gaz considéré. De tels chocs se déroulent sans contact, en raison d'une brutale augmentation des forces de répulsion intermoléculaires lorsque les distances tendent vers zéro : ils sont ainsi parfaitement élastiques. À l'échelle atomique et subatomique, certaines interférences peuvent également être assimilées à des chocs parfaitement élastiques. C'est par exemple, le cas de l'interférence entre deux électrons que la mécanique quantique décrit aujourd'hui comme résultant de l'échange d'un photon virtuel entre ces électrons. Mais les collisions subatomiques accompagnées d'un changement de niveaux quantiques, ou d'un échange « énergie cinétique-énergie de masse « ne sont pas élastiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats accélérateur de particules - Utilisations des accélérateurs brownien (mouvement) cinématique diffusion - 1.OPTIQUE g az gravité (centre de) Huygens Christiaan impulsion percussion - 1.PHYSIQUE sciences (histoire des) - La matière - Du calorique au kWh 2. MÉDECINE : défaillance aiguë de l'état circulatoire. On parle également d'état de choc, de choc cardiovasculaire ou de collapsus (voir ce mot). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats collapsus
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