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Chéreau Patrice, né en 1944 à Lézigné (Maine-et-Loire), acteur et metteur en scène français.

Publié le 24/10/2013

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Chéreau Patrice, né en 1944 à Lézigné (Maine-et-Loire), acteur et metteur en scène français. Fils de peintre, il s'est orienté vers le théâtre dès le lycée et, à 20 ans, a rendu célèbre le groupe théâtral du lycée Louis-le-Grand avec sa mise en scène de l'Intervention de Victor Hugo (1964). Directeur du Théâtre de Sartrouville de 1966 à 1969, il a été rapidement demandé par les grandes salles françaises et étrangères. De 1971 à 1981, il a partagé la direction du Théâtre de la Cité, rebaptisé TNP, à Villeurbanne, avec Roger Planchon et Roger Gilbert. De 1982 à 1990, il a dirigé les Amandiers de Nanterre, avant de devenir à nouveau metteur en scène indépendant. Aimant affronter les grands textes du répertoire, Patrice Chéreau en a radicalement renouvelé l'approche quand il a monté Richard II de Shakespeare (Marseille, 1969), Massacre à Paris de Marlowe (TNP, 1972), Peer Gynt d'Ibsen (TNP, 1981), Hamlet de Shakespeare (Avignon, 1989). Mais c'est surtout avec sa célèbre mise en scène de la Dispute de Marivaux (Gaîté lyrique, Paris, 1973) qu'il a totalement fait éclater la tradition, en transformant la comédie sociale en poème onirique et sauvage. De la même façon, il a modifié la vision des opéras qu'il a mis en scène : le Ring de Wagner sous la direction de Pierre Boulez (Bayreuth, 1976-1980), Lulu d'Alban Berg (Opéra de Paris, 1979), Lucio Silla de Mozart (Nanterre, 1984). Il monte plus rarement des auteurs contemporains (Edward Bond, Jean-Paul Wenzel, Jean Genet) ; il s'est surtout attaché à faire connaître les oeuvres de Bernard-Marie Koltès, dont il a mis en scène quatre pièces - il a joué lui-même D ans la solitude des champs de coton ( 1987 et 1995). Quel que soit le répertoire abordé, son style privilégie la tension, la violence lyrique de l'acteur, le détail porté à sa plus grande intensité à l'intérieur d'une fresque qui tend parfois à la démesure. Sa rénovation de l'image théâtrale est liée à l'apport d'un éclairagiste, André Diot, qui créa, dans les années soixante-dix, une lumière en clairobscur, et d'un scénographe, Richard Peduzzi, aux décors vastes et géométriques. La réalisation cinématographique lui a permis d'exprimer des obsessions personnelles et une philosophie pessimiste, voire désespérée : l a Chair de l'orchidée ( 1975), Judith Therpauve (1978), l'Homme blessé (1983), la Reine Margot (1994). Comme acteur au cinéma, il a incarné Camille Desmoulins dans Danton (Wajda, 1982) et Bonaparte dans Adieu Bonaparte (Chahine, 1985). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bond Edward Boulez Pierre Desarthe Gérard Deschamps Jérôme Koltès Bernard-Marie maquillage Marivaux (Pierre Carlet de Chamblain de) mise en scène - Une formidable explosion de la mise en scène Opéra de Paris scénographie Signoret (Simone Kaminker, dite Simone) Vincent Jean-Pierre Les livres opéra - L'Or du Rhin , prologue de la Tétralogie (1869), de Richard Wagner, page 3589, volume 7 mise en scène - la Dispute, de Marivaux : mise en scène de Patrice Chéreau, au TNP, en 1973, page 3224, volume 6

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