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Chateaubriand (François René, vicomte de), 1768-1848, né à Saint-Malo (Ille-etVilaine), écrivain et homme politique français.

Publié le 24/10/2013

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Chateaubriand (François René, vicomte de), 1768-1848, né à Saint-Malo (Ille-etVilaine), écrivain et homme politique français. L'homme à qui « la vie fut infligée « et qui « hypothéqua sa tombe « (en vendant à l'avance le texte de ses Mémoires) conserva pendant toute sa longue vie cette double attitude : un pessimisme romantique et une « pose « un peu grandiloquente. Mais l'écrivain est l'un des tout premiers de la littérature française. Les années de formation. Né à Saint-Malo, il y passa ses premières années avant de suivre sa famille au château de Combourg, où il mena, avec quelques intervalles scolaires, une vie solitaire vouée à la rêverie. Nommé jeune officier, il partit pour Paris en 1786, se mêla aux salons parisiens, se lia d'amitié avec Fontanes et s'enthousiasma pour les idées de Rousseau. Sous ces diverses influences, il perdit peu à peu la foi. En avril 1791, il partit pour l'Amérique. Ce fut un voyage très important, car, même si Chateaubriand ne vit pas là-bas tout ce qu'il relata à son retour, il y découvrit tout un monde d'images et de sensations nouvelles. Rentré en France à la nouvelle de l'arrestation de Louis XVI, il se maria, puis rejoignit l'armée des émigrés. Blessé à Thionville, il se réfugia à Londres, où il connut une existence misérable. Dans l'Essai sur les révolutions (1797) transparaissent ses doutes politiques et religieux. La mort de sa mère et de sa soeur Julie le ramena à la foi catholique, dont il entreprit l'apologie - à son retour en France - dans le Génie du christianisme. Le livre parut en 1802, mais Atala, une nouvelle, publiée en 1801, en annonçait déjà les prémices. Il connut un succès considérable ; il venait à son heure, à un moment où il fallait, non plus philosopher, mais frapper les coeurs et les imaginations. Bonaparte l'appréciait fort. S'ensuivit un secrétariat de légation à Rome (Lettre sur la campagne romaine). Après l'exécution du duc d'Enghien, il rompit avec le pouvoir et fit de nombreux voyages (Voyage au Mont-Blanc, 1806 ; Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811), qui ont inspiré les Martyrs (épopée chrétienne), les Aventures du dernier Abencérage (1826). La vie politique. Retiré à la Vallée-aux-Loups, opposant irréductible à l'Empire, Chateaubriand commença les Mémoires d'outre-tombe et publia en 1814 De Buonaparte et des Bourbons, pamphlet qui contribua au retour de Louis XVIII. Mais, déçu par ce dernier, devenu par dépit un des chefs de la droite, il rédigea De la monarchie selon la Charte (1816) et fut un des fondateurs du Conservateur. Redevenu monarchiste modéré en 1824 (après avoir été ambassadeur et ministre), il condamna les Ordonnances. Cependant, plus par fidélité à ses principes que par conviction, il refusa les offres de Louis-Philippe et se retira définitivement de la vie publique. Entre-temps, il n'avait pas oublié la littérature : en 1826 paraissait l'édition de ses OEuvres complètes comprenant pour la première fois les Natchez, le Voyage en Amérique et Moïse. Le temps des « Mémoires «. Ayant abandonné son titre (et sa pension) de pair de France, il vécut difficilement mais dignement, soutenu par la sagesse aigre-douce de Mme de Chateaubriand et l'amour de Juliette Récamier. Durant cette période, il écrivit beaucoup : Études historiques (1831), Essai sur la littérature anglaise (1836), le Congrès de Vérone (1838), Vie de Rancé (1844), mais s'occupa surtout de la rédaction des Mémoires d'outre-tombe. Il mourut en 1848 et sa tombe se dresse, comme il l'avait souhaité, face à la mer, au large de SaintMalo. L'influence de Chateaubriand sur les générations suivantes est indéniable. Elle s'applique à plusieurs domaines. Ainsi, il a provoqué dans la littérature française une renaissance de la religion à laquelle il a su insuffler poésie et sentiment. Il est aussi le père d'un nouveau courant littéraire : le romantisme. Sa marque dans la littérature du XIXe siècle est sensible aussi bien dans le roman (René, 1805) que dans la narration historique (les Martyrs, 1809) ou l'art de la critique ( le Génie du christianisme). Et si sa fine rhétorique, son style d'une rare élégance peuvent apparaître aujourd'hui grandiloquents, il a représenté, pour tout le XIXe siècle, un modèle dans l'art d'écrire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Charte constitutionnelle Combourg émigrés Enghien (Louis Antoine Henri de Bourbon, duc d') feuilleton Fontanes (Louis de) France - Arts - Littérature - Le XIXe siècle Joubert Joseph Journal des débats (le) Justice et d'Amour (loi de) Mémoires d'outre-tombe Natchez orientalisme pair - 1.HISTOIRE philhellénisme Rancé (Armand Jean Le Bouthillier, abbé de) Récamier (Jeanne Françoise Julie Adélaïde, née Bernard, Mme) romantisme - Littérature - En France Saint-Malo ultra Velléda Vérone Les livres Chateaubriand (François René, vicomte de) - le château de Combourg, page 1001, volume 2 Chateaubriand (François René, vicomte de), page 1001, volume 2 romantisme - les Funérailles d'Atala (1808), de Girodet-Trioson, page 4447, volume 8
chateaubriand

« à plusieurs domaines.

Ainsi, il a provoqué dans la littérature française une renaissance de la religion à laquelle il a su insuffler poésie et sentiment.

Il est aussi le père d'un nouveau courant littéraire : le romantisme.

Sa marque dans la littérature du XIX e siècle est sensible aussi bien dans le roman ( René , 1805) que dans la narration historique ( les Martyrs , 1809) ou l'art de la critique ( le Génie du christianisme ).

Et si sa fine rhétorique, son style d'une rare élégance peuvent apparaître aujourd'hui grandiloquents, il a représenté, pour tout le XIX e siècle, un modèle dans l'art d'écrire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Charte constitutionnelle Combourg émigrés Enghien (Louis Antoine Henri de Bourbon, duc d') feuilleton Fontanes (Louis de) France - Arts - Littérature - Le XIXe siècle Joubert Joseph Journal des débats (le) Justice et d'Amour (loi de) Mémoires d'outre-tombe Natchez orientalisme pair - 1.HISTOIRE philhellénisme Rancé (Armand Jean Le Bouthillier, abbé de) Récamier (Jeanne Françoise Julie Adélaïde, née Bernard, Mme) romantisme - Littérature - En France Saint-Malo ultra Velléda Vérone Les livres Chateaubriand (François René, vicomte de) - le château de Combourg, page 1001, volume 2 Chateaubriand (François René, vicomte de), page 1001, volume 2 romantisme - les Funérailles d'Atala (1808), de Girodet-Trioson, page 4447, volume 8. »

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