centrafricaine (République) ou Centrafrique.
Publié le 24/10/2013
Extrait du document
«
Ravagée par la traite négrière, cette région à l'histoire chaotique fut ensuite déstabilisée par
la colonisation.
Le premier poste militaire français, noyau du futur Bangui, fut créé en 1889
et servit de base, en 1890, aux explorations de Poumeyrac, de Savorgnan de Brazza et de
Crampel.
Les premiers missionnaires arrivèrent en 1894.
Un moment intégrée au Congo
français, la région devint en 1903 territoire de l'Oubangui-Chari avant d'être rattachée à
l'Afrique-Équatoriale française en 1910.
En 1911, à la suite d'un accord, le territoire fut
cédé au Cameroun allemand avant de redevenir français en 1919.
Dès 1901, la création
d'un impôt indigène inaugura l'exploitation de la région, qui se fit sous l'égide des
compagnies concessionnaires instituées en 1898.
Ces sociétés privées se firent concéder
70 % du territoire en Afrique-Équatoriale française, à charge pour elles de le mettre en
valeur.
La Compagnie des sultanats du Haut-Oubangui reçut par exemple 140 000 km 2.
La
main-d'œuvre des plantations de café et de coton était obtenue par la contrainte ; l'ivoire
et le caoutchouc étaient sous-payés.
En 1909 et 1928, des insurrections contre le travail
forcé éclatèrent.
Le territoire accusait un gros retard économique malgré la présence de
nombreux colons.
Pourtant, en 1940, il se rallia à la France Libre et ses tirailleurs
s'illustrèrent à Bir-Hakeim.
Autonome en 1958, le pays accéda à l'indépendance en 1960 sous la présidence de
David Dacko.
En 1966, un coup d'État porta au pouvoir Jean Bédel Bokassa, dictateur et
fondateur, en 1976, de l'Empire centrafricain.
Après des massacres de lycéens en 1979,
Bokassa fut renversé.
Dacko, au pouvoir de 1979 à 1981, réélu en 1981, fut destitué au
profit de la junte du général Kolingba.
En 1985, le Comité militaire du redressement
national laissa entrer six civils au gouvernement et, sous la pression des bailleurs de fonds,
Kolingba dut accepter des élections, et quitta le pouvoir après la victoire, en 1993, d'Ange
Patassé, un ancien Premier ministre de Bokassa.
En 1996, la révolte d'une partie des
forces armées contre le régime n'a pu être matée qu'avec l'appui de la France, qui avait
maintenu 1 300 militaires sur place.
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