Catherine.
Publié le 24/10/2013
Extrait du document
«
Mariée très jeune au duc d'Orléans, fils de François I er, elle devint reine de France en
1547 lorsque son époux accéda au trône sous le nom d'Henri II.
Mère de dix enfants,
dont trois rois (François II, Charles IX et Henri III) et deux reines (Élisabeth, femme de
Philippe II d'Espagne, et Marguerite, femme d'Henri IV), elle eut d'abord un rôle très
effacé et fut éclipsée par la favorite du roi, Diane de Poitiers.
Mais à la mort d'Henri II en
1559 et de son fils François II l'année suivante, elle devint régente du royaume.
Dès
lors, et jusqu'au règne d'Henri III, elle exerça la réalité du pouvoir.
Malgré son attachement au catholicisme, Catherine de Médicis mena une politique
modérée à l'égard des protestants et, soucieuse de l'intérêt de l'État, elle chercha à
placer la couronne au-dessus des factions religieuses et nobiliaires.
Avec le chancelier
Michel de L'Hospital, elle organisa en 1561 le colloque de Poissy entre théologiens
catholiques et protestants, et imposa en janvier 1562 le premier édit de tolérance.
Après la première guerre de Religion, en 1563, elle entreprit un tour de France avec
Charles IX afin de faire connaître le nouveau souverain et rétablir son autorité.
En 1570,
elle prépara le mariage de sa fille Marguerite avec Henri de Navarre, pensant assurer
ainsi le ralliement des protestants.
Mais devant l'importance que prit à la cour l'amiral
Gaspard de Coligny, chef des huguenots, qui tentait d'entraîner le royaume dans une
guerre contre l'Espagne, elle décida d'éliminer les protestants : ce fut le massacre de la
Saint-Barthélemy, dans la nuit du 23 au 24 août 1572.
Entraînée alors dans le camp
catholique, elle vit son influence diminuer après l'avènement d'Henri III et se retira au
château de Blois.
Catherine de Médicis joua un rôle déterminant dans l'introduction de la culture
italienne en France, appelant près d'elle de nombreux Italiens comme l'astrologue
Cosimo Ruggieri, des banquiers florentins et des artistes.
Elle contribua à civiliser les
mœurs de la cour (introduction de la fourchette) et fit entreprendre une vaste
réorganisation du Louvre et des Tuileries.
Reine et régente étrangère d'un royaume
déchiré, elle fut victime d'une sombre légende.
Détestée par les deux camps et
surnommée la « veuve noire », elle fut rendue responsable de la Saint-Barthélemy.
Pourtant, Catherine de Médicis manifesta son double attachement à la monarchie
française et à la culture humaniste italienne en choisissant de se faire inhumer dans la
nécropole royale de Saint-Denis, dans un tombeau commandé au peintre italien
Primatice et au sculpteur français Germain Pilon.
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Les corrélats
Amboise
Bullant Jehan
Carmes (couvent des)
Champaigne (Philippe de)
Charles - FRANCE - Charles IX
Chaumont-sur-Loire
Chenonceaux
Diane de Poitiers
Élisabeth - ESPAGNE - Élisabeth de France
France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Des guerres de
Religion à la pacification (1559-1610)
François - FRANCE - François II
Henri - FRANCE - Henri II
Henri - FRANCE - Henri III
L'Hospital (Michel de)
Louvre
Marguerite - FRANCE - Marguerite de Valois
Nostradamus (Michel de Notre-Dame ou Nostre-Dame, dit)
Orléans
Palissy Bernard
Paris - Histoire - Paris, ville des rois et des révolutions
Pilon Germain
Poissy.
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