Calderón de la Barca Pedro, 1600-1681, né à Madrid, auteur dramatique espagnol.
Publié le 23/10/2013
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Calderón de la Barca Pedro, 1600-1681, né à Madrid, auteur dramatique espagnol. Issu de la petite noblesse, il fit des études de théologie à l'université de Salamanque, puis décida d'embrasser une carrière littéraire, écrivant sa première pièce en 1623, Amour, honneur et pouvoir. Il devint rapidement dramaturge officiel du roi Philippe IV et fut nommé en 1635 ordonnateur des fêtes de la cour. Mystique et guerrier, il participa à la guerre contre la France en 1640 et 1641. Il entra dans les ordres en 1651 et fut, à partir de 1663, chapelain de Philippe IV. Il écrivit parallèlement des autos sacramentales, petites pièces en un acte qui se donnaient lors de la Fête-Dieu, et des comedias, pièces de longueur et d'inspiration plus ambitieuses. On lui doit environ quatre-vingts autos, dont le plus célèbre est le Grand Théâtre du monde (1645), fable poétique sur le pouvoir et les classes sociales. Un maître du théâtre baroque. Ses nombreuses comedias - il en écrivit cent vingt et, si on les additionne aux autos et à des pièces de circonstance, son oeuvre théâtrale avoisine les trois cents titres - s'inscrivaient historiquement dans un extraordinaire renouveau de la scénographie : le décor devenait alors primordial, et le roi avait fait construire dans son palais de Madrid un théâtre spacieux, le Coliseo del Buen Retiro. Calderón accrut aussi le rôle de la musique, en faisant dériver parfois la comedia vers le lyrique. Après Lope de Vega, par son sens du spectaculaire et surtout par la puissance de sa langue, il porta le théâtre baroque de « l'âge d'or « espagnol à son point de perfection. Son chef-d'oeuvre le plus populaire est La vie est un songe (1636), où il conte l'histoire d'un homme, Sigismond, soudain arraché à la captivité imposée par son père et rendu à sa condition de prince : incapable de faire la différence entre le rêve et la réalité, il ne respecte pas les idéaux pacifiques qu'il s'était assignés et ne trouvera le chemin de la justice qu'après avoir résolu ses conflits militaires et spirituels. Le Prince Constant (1629), la Dévotion à la Croix (1634), l'Alcade de Zalamea (1636), pièce nourrie de ses expériences guerrières, le Médecin de son honneur (1637), le Magicien prodigieux (1637), pour ne citer que les comedias les plus connues, traduisent une même obsession du libre arbitre de l'être humain, lequel ne peut agir sans envisager les conséquences de ses actes par rapport à Dieu. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats auto sacramental Espagne - Arts - Littérature Espagne - Arts - Littérature - Le Siècle d'or Espagne - Arts - Musique - La musique « savante « Hofmannsthal (Hugo von) Schlegel (von) - Schlegel (Friedrich von) théâtre - Le XVIIe siècle : l'âge d'or espagnol et l'ère classique en France
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