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bryozoaires.

Publié le 23/10/2013

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bryozoaires. n.m., classe d'invertébrés, de l'embranchement des lophophoriens, appelés aussi ectoproctes. Les bryozoaires possèdent autour de la bouche une couronne de tentacules plumeux ciliés, le lophophore, portés par une crête rigide. Les bryozoaires mesurent environ 4 mm et forment, en colonies, des formations encroûtantes ou des amas de 1 m de moyenne : c'est pourquoi on les confond souvent avec les coraux. Les bryozoaires sont hermaphrodites. Certaines espèces vivent en eau douce, d'autres dans les mers. Origine et évolution. Les bryozoaires calcaires ou chitineux, essentiellement marins, comptent plus de 20 000 espèces fossiles se répartissant en de nombreuses classes, dont la plupart remontent au cambrien supérieur ou à l'ordovicien. Depuis le silurien, ils contribuent, pour une faible part, à l'édification des récifs coralliens. Au permo-trias, ils connurent une phase régressive prononcée et, dès le jurassique, une nouvelle phase évolutive. Au miocène, ils formèrent, seuls ou associés à des serpules, de véritables récifs. Ces organismes si discrets par leurs dimensions revêtent une importance particulière en stratigraphie et en paléo-écologie. La grande dissémination de leurs larves et la vitesse de croissance des jeunes colonies leur assurent une très vaste aire de dispersion et en font d'excellents marqueurs stratigraphiques. La microstructure de certains d'entre eux a permis de définir des biozones très serrées. Ainsi, les colonies en forme de dentelles (Fenestella) ou de vis hélicoïdale (Archimedes) donnent une subdivision fort fiable du carbonifère de l'Amérique du Nord et de l'Europe. Les colonies arborescentes du miocène de la Bretagne et de l'Anjou ont permis une autre zonation valable pour les deux côtes de l'Atlantique. Pour les gisements tertiaires, la détermination du rapport du nombre d'espèces de deux ordres concurrentiels permet souvent une estimation rapide de l'âge. Des indicateurs du milieu marin. Les bryozoaires sont aussi des indicateurs de la nature des fonds, de la profondeur et de la température des eaux, car leurs larves, pour se développer, ont besoin d'un milieu calcaire fortement oxygéné. Celles qui se fixent préférentiellement sur des organismes mobiles échappent quelque peu à cette règle. En outre, le degré d'agitation des eaux régit le développement ornemental de certaines espèces. La présence, l'extension et le déplacement de nombreuses prairies alguaires, qui ne laissent pas de traces fossiles, ont été reconnus à la morphologie coloniale d'espèces se fixant sélectivement sur des algues. La plupart des bryozoaires tolèrent des variations de température des eaux d'une dizaine de degrés. Leurs migrations révèlent ainsi les fluctuations climatiques majeures ; les migrations des espèces moins tolérantes révèlent les incidents climatiques mineurs. Les espèces dulçaquicoles, généralement dépourvues de squelette calcaire, sont rarement fossilisées. Toutefois, on connaît des restes du pléistocène des cristatelles à colonies rampantes qui fréquentent encore les lacs des plaines côtières jusqu'aux lacs alpins. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats animal (règne) - Classification - Les invertébrés invertébrés

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