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Blum Léon, 1872-1950, né à Paris, homme politique français.

Publié le 21/10/2013

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Blum Léon, 1872-1950, né à Paris, homme politique français. Chef de file des socialistes de la première moitié du XXe siècle, il était humaniste, mais sans contact avec le monde ouvrier ; il mit en oeuvre les conquêtes sociales du Front populaire, mais aussi la politique de non-intervention lors de la guerre d'Espagne. Originaire de la bourgeoisie juive aisée, Léon Blum entra comme auditeur au Conseil d'État en 1895 tout en collaborant à des revues littéraires (le Banquet, la Revue blanche). Il s'engagea aux côtés des socialistes lors de l'affaire Dreyfus en 1897-1898 ; disciple de Jean Jaurès, critiquant les thèses marxistes, il prônait un socialisme universaliste, thème développé dans Nouvelles Conversations de Goethe avec Eckermann, ouvrage publié en 1901. Après la naissance en 1905 de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), il se consacra à sa carrière littéraire et à ses fonctions au Conseil d'État, et fut chef de cabinet du ministre socialiste Marcel Sembat de 1914 à 1916. En 1919, Léon Blum, élu député de la Seine, secrétaire, puis président du groupe parlementaire socialiste, fut chargé de rédiger le programme d'action du parti socialiste. Après la scission du congrès de Tours en décembre 1920, il devint le chef de la SFIO. Pendant le Cartel des gauches, ce parti demeura à l'écart du pouvoir, se contentant de soutenir, sans y participer, le gouvernement Herriot en 1924. Ce n'est qu'après les émeutes de février 1934, fomentées par l'extrême droite, qu'il se prononça en faveur d'une unité d'action avec le PCF pour lutter contre le fascisme. Le Front populaire. Aux élections de juin 1936, les partis de gauche, formant une coalition électorale appelée le Front populaire, gagnèrent les élections. Président du Conseil, Léon Blum effectua d'importantes réformes économiques et sociales. Mais la fuite des capitaux et l'opposition du patronat engendrèrent une crise financière, aggravée par celle de la guerre d'Espagne : Léon Blum démissionna en juin 1937, revint brièvement au pouvoir en mars 1938 pour se retirer à nouveau. Accusé d'être un des responsables de la défaite de la France, il fut arrêté et emprisonné, en 1940, par le gouvernement de Vichy, traduit en justice à Riom en 1942, puis déporté en Allemagne jusqu'en 1945 ; durant sa captivité, il écrivit À l'échelle humaine (hiver 1941-1942, publié en 1945), réflexion sur les échecs de la démocratie et du socialisme. À son retour, supplanté au sein de la SFIO par Guy Mollet, il reprit son poste d'éditorialiste au journal le Populaire, après une brève réapparition au gouvernement en décembre 1946-janvier 1947. Complétez votre recherche en consultant : Les livres France - les premiers congés payés, en 1936, page 2020, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats France - Histoire - L'enracinement de la République - L'entre-deux-guerres (19181939) Front populaire Matignon (accords) Mollet Guy République (IIIe) République (IVe) Revue blanche (la) Riom socialisme - Le parti socialiste en France Les médias Blum Léon Les livres socialisme - le Front populaire, page 4816, volume 9 France - manifestation parisienne lors de l'affaire Stavisky, page 2019, volume 4

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