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biogéographie - encyclopédie.

Publié le 21/10/2013

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biogéographie - encyclopédie. n.f., science des aires de répartition des êtres vivants. L'étude de la distribution géographique des différentes espèces végétales et animales ne se limite pas à un aspect purement descriptif. Elle s'accompagne de la recherche des causes explicatives des répartitions observées. La biogéographie cherche à saisir l'ensemble des facettes de l'adaptation des êtres vivants à leur milieu. À la suite de la description et de l'étude de la composition, de la structure et de la dynamique des associations observées, la biogéographie établit une cartographie des diverses unités qu'elle délimite. Si les plus petites unités font référence aux écosystèmes, des intégrations successives permettent d'obtenir des unités descriptives de plus en plus vastes : biomes, classes de formation, provinces et empires biogéographiques. Chacune à son niveau permet la lecture des paysages, ajoutant aux données floristiques directement visibles les éléments faunistiques qui leur sont associés. Les empires biogéographiques. Il est possible de diviser la surface de la planète en huit empires biogéographiques : paléarctique (Bassin méditerranéen, Proche-Orient et Eurasie) ; néarctique (Amérique du Nord et Groenland) ; africo-tropical, ou éthiopien ; indo-malais, ou oriental (Inde et Asie du Sud-Est) ; océanien ; australien, ou notogéen ; néotropical (Amérique centrale et Amérique du Sud) ; antarctique. La délimitation des unités biogéographiques prend en compte les caractéristiques du sol, du climat, des espèces présentes et associées, ainsi que l'histoire géologique de la planète. Les forêts pluvieuses tropicales sont situées dans la zone intertropicale ; elles bénéficient d'un fort ensoleillement, d'une pluviosité abondante et régulière et se caractérisent par un nombre élevé d'espèces représentées. Les forêts tropicales sèches se développent au-delà des limites des précédentes quand la pluviométrie baisse et qu'apparaît au cours de l'année une période sèche. Les espèces à feuilles caduques sont nombreuses, encore mêlées à des espèces à feuilles persistantes. Ces formations correspondent à des étapes de transition avec les savanes tropicales. Celles-ci se caractérisent par un appauvrissement en végétaux ligneux, plus ou moins marqué selon la quantité des précipitations. De nombreux herbivores y vivent, accompagnés des carnivores et charognards qui complètent ces chaînes alimentaires. À proximité des fleuves se développent des forêts-galeries. Les déserts chauds de la zone tropicale s'installent lorsque les précipitations sont inférieures à 200 mm par an. Ils associent des maximums de sécheresse et de chaleur. Toutes les espèces, tant animales que végétales, montrent une adaptation maximale au manque d'eau et aux températures élevées. Les écosystèmes méditerranéens présentent deux grands types de végétation, une forêt de conifères et une forêt dite sclérophylle, essentiellement constituée de chênes. La dégradation par l'homme et les incendies font apparaître des formations secondaires appelées garrigue, maquis ou chaparral selon le type de sol. Les forêts tempérées sont surtout présentes dans l'hémisphère boréal ; elles s'étendaient autrefois sur la totalité de la zone tempérée. Formées de feuillus - chênes, hêtres, tilleuls, érables, châtaigniers, noyers -, elles abritent une faune mammalienne diversifiée et généralement terrestre. Les forêts pluvieuses tempérées, ou forêts ombrophiles, occupent des étendues faibles et morcelées sur la côte nord-ouest du continent nord-américain notamment. Les espèces végétales généralement sempervirentes (à feuilles persistantes) sont de grande taille (sapin de Douglas, séquoia géant, eucalyptus). La faune aquatique est nombreuse. Les steppes tempérées apparaissent quand la quantité des précipitations est trop faible pour permettre la croissance des arbres. En revanche, le tapis graminéen est particulièrement développé. L'exemple de la prairie américaine l'illustre bien. À ce type de végétation sont associées de nombreuses espèces de petits rongeurs (souslik, chien de prairie) et de grands herbivores (bison, antilope saïga, onagre). La taïga occupe une grande partie de l'hémisphère nord ; c'est une forêt de conifères qui abrite à la fois des carnivores (vison, martre, ours, lynx, loup, renard, glouton), des rongeurs et de grands herbivores (élan, renne). À la taïga succède au nord la toundra, dans une zone comprise entre la limite nord des arbres et les déserts froids. Plus au sud subsistent encore des plantes arbustives (bouleau, bruyère, saule nain) tandis qu'elles disparaissent en remontant vers le nord au profit des cryptogames (lichen) et de plantes herbacées dont toute la croissance est réalisée en de très courtes périodes. À côté de quelques grands mammifères (loup, ours, boeuf musqué, caribou), on y trouve de nombreux rongeurs (lemming, lièvre variable) et oiseaux (lagopède), souvent migrateurs (oie blanche, pluvier doré). D'autres formations sont plus localisées, parfois zones de transition, induites par des conditions particulières de climat ou de sol, déserts froids, pelouses alpines. Les zones de répartition des espèces et des unités biogéographiques ont considérablement varié avec l'intervention humaine. Au cours de ses voyages, l'homme a déplacé les espèces, parfois involontairement (doryphore, lucilie, rat) tandis qu'il en a transplanté d'autres pour ses cultures (maïs, tomate) ou ses élevages (lama, rat musqué). L'homme est un facteur biogéographique important. Pour préserver la diversité des milieux et des espèces, des réserves biogéographiques représentatives ont été créées à travers le monde. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chorologie géographie milieu naturel Les livres biogéographie, page 653, volume 2

« nord-ouest du continent nord-américain notamment.

Les espèces végétales généralement sempervirentes (à feuilles persistantes) sont de grande taille (sapin de Douglas, séquoia géant, eucalyptus).

La faune aquatique est nombreuse.

Les steppes tempérées apparaissent quand la quantité des précipitations est trop faible pour permettre la croissance des arbres.

En revanche, le tapis graminéen est particulièrement développé. L'exemple de la prairie américaine l'illustre bien.

À ce type de végétation sont associées de nombreuses espèces de petits rongeurs (souslik, chien de prairie) et de grands herbivores (bison, antilope saïga, onagre).

La taïga occupe une grande partie de l'hémisphère nord ; c'est une forêt de conifères qui abrite à la fois des carnivores (vison, martre, ours, lynx, loup, renard, glouton), des rongeurs et de grands herbivores (élan, renne).

À la taïga succède au nord la toundra, dans une zone comprise entre la limite nord des arbres et les déserts froids.

Plus au sud subsistent encore des plantes arbustives (bouleau, bruyère, saule nain) tandis qu'elles disparaissent en remontant vers le nord au profit des cryptogames (lichen) et de plantes herbacées dont toute la croissance est réalisée en de très courtes périodes.

À côté de quelques grands mammifères (loup, ours, bœuf musqué, caribou), on y trouve de nombreux rongeurs (lemming, lièvre variable) et oiseaux (lagopède), souvent migrateurs (oie blanche, pluvier doré). D'autres formations sont plus localisées, parfois zones de transition, induites par des conditions particulières de climat ou de sol, déserts froids, pelouses alpines.

Les zones de répartition des espèces et des unités biogéographiques ont considérablement varié avec l'intervention humaine.

Au cours de ses voyages, l'homme a déplacé les espèces, parfois involontairement (doryphore, lucilie, rat) tandis qu'il en a transplanté d'autres pour ses cultures (maïs, tomate) ou ses élevages (lama, rat musqué).

L'homme est un facteur biogéographique important.

Pour préserver la diversité des milieux et des espèces, des réserves biogéographiques représentatives ont été créées à travers le monde. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chorologie géographie milieu naturel Les livres biogéographie, page 653, volume 2. »

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