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Bien que le rôle du poisson soit secondaire dans l'alimentation

Publié le 18/11/2013

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Bien que le rôle du poisson soit secondaire dans l'alimentation humaine, la pêche a connu un développement important depuis 1945, grâce à un élargissement du marché consommateur lié à la conservation par le froid et à l'utilisation de dérivés dans la fabrication des aliments pour animaux domestiques. L'efficacité accrue des techniques de capture et la mise en valeur de l'ensemble de l'océan mondial menacent désormais la survie des peuplements aquatiques. Aussi la pêche, y compris dans ses aspects sportifs, est-elle confrontée aux exigences de la gestion des ressources naturelles vivantes. Bien que le terme « pêche », par son étymologie, fasse référence au poisson seulement (latin piscis), il désigne habituellement la capture, le traitement et la commercialisation de l'ensemble des animaux aquatiques : poissons, crustacés, mollusques, etc. On parle aussi parfois de pêche pour les mammifères marins, alors qu'ils relèvent plutôt de la chasse, et pour la récolte de végétaux tels que les algues. Si l'on écarte ces deux dernières catégories, les pêches mondiales ont fourni 109 millions de tonnes en 1995, dont plus d'un cinquième en provenance désormais des eaux douces et de l'aquaculture. Cette production répond à un double usage. Si l'essentiel sert toujours à l'alimentation humaine, qui fut pendant longtemps la finalité exclusive de la pêche, un tiers des captures est désormais constitué de poisson dit industriel, parce qu'il est transformé en sous-produits (farine et huile), avec lesquels on fabrique ensuite de la nourriture pour animaux domestiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alimentation humaine - Introduction La pêche industrielle Composition des captures et grands pays producteurs Les prises mondiales sont constituées, en moyenne, de plus de 90 Mt (millions de tonnes) de poissons, de 10 Mt de mollusques, de 4,5 Mt de crustacés et de plus de 3 Mt d'algues. Quant aux mammifères, ils sont comptabilisés en têtes et non en poids. La moitié des prises repose sur quatre familles de poissons seulement : gadidés (morue, lieu, églefin, merlan, etc.), clupéidés (hareng, sardine, pilchard, menhaden), engraulidés (anchois) et osméridés (capelan). Il arrive qu'une seule espèce fournisse plusieurs millions de tonnes, par exemple le lieu d'Alaska dans le Pacifique nord (plus de 6 Mt). Parmi les crustacés et les mollusques dominent les crevettes (2 Mt), les coquillages (plus de 5 Mt) et les céphalopodes (plus de 2 Mt). En 1995, six pays, dans l'ordre décroissant, la Chine, le Pérou, le Chili, le Japon, les États-Unis et l'Inde, effectuaient plus de la moitié des prises mondiales, la Chine, le Pérou et le Chili en assurant plus du tiers à eux trois. La France se situait au 22 e rang avec des captures de 0,84 Mt. L'URSS (11,31 Mt, dont 0,9 en eau douce en 1989) a longtemps occupé la première place mondiale. Ses navires de gros tonnage opéraient partout dans l'océan mondial, bien que, par tradition et expérience, les pêcheurs soviétiques exploitassent davantage les eaux tempérées et froides. La dislocation de l'URSS en 1991 a été suivie d'un effondrement de la production, et la Russie n'était plus, en 1995, qu'au septième rang mondial. Le Japon a développé depuis les années soixante une pêche efficace, fondée sur sa situation privilégiée d'archipel entouré d'eaux poissonneuses, sur l'ingéniosité de ses techniques et sur la fréquentation de pêcheries diversifiées, en particulier dans la zone chaude où l'on pratique la pêche au thon. En 1995, toutefois, les armements japonais accusaient un recul, et le pays était passé du deuxième au quatrième rang mondial. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats algues anchois céphalopodes clupéidés crevette crustacés églefin hareng lieu merlan mollusques morue sardine thon Les médias pêche - production mondiale Les livres Alaska - ville de Kodiak, page 115, volume 1 pêche - retour de pêche à Boulogne-sur-Mer, page 3777, volume 7 pêche - thons congelés sur un marché japonais, page 3777, volume 7 Cambodge - village de pêcheurs, sur le lac Tonlé Sap, page 822, volume 2 Cambodge - séchage du poisson dans un village flottant, sur le Tonlé Sap, page 822, volume 2 Chine - pisciculture dans la région de Canton, page 1064, volume 2 Corée - marchand de poissons à Mokpo, page 1261, volume 3 Répartition des pêches La pêche océanique. Dans l'océan, la localisation des zones de captures, que l'on désigne par le mot « pêcheries » (qui n'est pas synonyme de pêche, en dépit d'un usage abusif de ce terme), dépend à la fois de phénomènes naturels, d'où découlent l'abondance et la variété des ressources, et d'impératifs techniques et économiques qui orientent les pêcheurs vers les espèces les plus accessibles, les plus abondantes et les mieux valorisées sur le marché. Ainsi, les quatre cinquièmes des prises proviennent des bordures de l'océan, ou marges continentales, composées des plates-formes et pentes continentales. Les plates-formes seules et les eaux qui les baignent fournissent 65 % de la production marine, alors qu'elles ne représentent que 7,5 % de la superficie des océans, ce qui signifie que les rendements y sont élevés, de l'ordre de 1 t/km2. Au large, en revanche, ceux-ci tombent à 10 kg/km2. À cette répartition s'en ajoute une autre, qui distingue les zones suivant leur position en latitude. Ainsi, le domaine tempéré et froid boréal est à l'origine de 65 % du total mondial des prises, malgré les progrès enregistrés en zone tropicale (22 %) et dans les régions tempérées australes (13 %). L'avantage manifeste des moyennes et hautes latitudes de l'hémisphère nord tient à la fertilité de leurs eaux, à l'étendue de leurs fonds propices à la pêche au chalut, en particulier dans les mers bordières de l'Asie et de l'Europe, et à la proximité des grands foyers de peuplement. Chaque zone climatique s'individualise non seulement par le volume de sa production, mais encore par son cortège d'espèces commerciales, qui constitue son « complexe biogéographique de pêche ». La diversité des espèces croît des hautes latitudes vers les zones chaudes. Les trois grands océans contribuent inégalement à la production mondiale : si l'océan Indien ne produit que 6 % du total mondial, l'Atlantique et le Pacifique fournissent respectivement 33 % et 61 % (dont les deux tiers dans le Pacifique nord) du total. Ces écarts ne sont pas seulement dus à la différence de surface entre les océans, puisque leurs rendements moyens sont eux aussi inégaux : ils sont de l'ordre de 0,08 t/km 2 dans l'océan Indien, contre 0,27 t/km 2 dans l'Atlantique et 0,30 t/km2 dans le Pacifique. La pêche en eaux continentales. Dans les eaux continentales, l'importance des pêches dépend de l'étendue des plans d'eau, de leurs ressources et de facteurs économiques et culturels. Les pays densément peuplés de l'Asie pratiquent beaucoup la pêche commerciale et la pisciculture en eau douce : 8 Mt en Chine (où l'élevage de la carpe est très répandu), 1,2 Mt en Inde. L'URSS tirait presque 1 Mt de ses eaux intérieures, en particulier de la Caspienne (0,4 Mt). Autrefois, les poissons nobles prédominaient dans ce grand lac, tel l'esturgeon, tandis qu'aujourd'hui, en partie en raison de la pollution et des perturbations anthropiques, la pêche est orientée vers un petit clupéidé devenu très abondant, le kil'ka, qui sert à fabriquer de la farine de poisson. C'est encore la pollution qui a beaucoup amenuisé la production des Grands Lacs d'Amérique du Nord. En Afrique, les fleuves (Nil, Niger, Sénégal) et les lacs offrent d'assez grosses quantités de poissons aux populations riveraines (1,8 Mt) ; ainsi, les tilapias et autres espèces jouent un rôle important dans l'alimentation des peuples de l'Ouganda, de la Tanzanie, du Nigeria, du Niger et du Zaïre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats carpe Caspienne (mer) pisciculture pollution - Les conséquences écologiques des principaux types de pollution Les effets sur les populations et les écosystèmes Complétez votre recherche en consultant : Les livres pêche - les rendements de la pêche dans l'océan mondial, page 3778, volume 7 Afrique - pêcheurs au Ghana, page 69, volume 1 Madagascar - un pêcheur de la côte ouest, page 2972, volume 6 pêche - répartition des pêches annuelles dans les zones statistiques de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture, page 3777, volume 7 Les formes d'exploitation de la mer Certaines activités revêtent un caractère très côtier et s'exercent parfois sur le littoral même ; c'est le cas de la récolte des algues et de la mariculture, terme qui recouvre toutes les opérations de culture et d'élevage pratiquées par l'homme en mer. La mariculture produit environ 9 Mt par an et connaît une croissance assez rapide. Poissons, crustacés, coquillages et algues sont désormais élevés et cultivés dans des fermes aquacoles. La chasse des mammifères marins porte sur des pinnipèdes (phoques, otaries), abattus sur les côtes davantage qu'en mer, et sur des cétacés (baleines, rorquals, cachalots), qui sont exploités soit à partir de stations côtières en Norvège, en Afrique du Sud et au Chili, soit au large à partir de navires-usines. Les ravages exercés par la chasse en haute mer, notamment dans l'océan Austral, ont conduit à sa suspension - en principe - dans les années quatre-vingt. Les pêches proprement dites se prêtent à plusieurs classifications, selon les critères retenus. Du point de vue de l'organisation économique, on distingue la pêche artisanale et la pêche industrielle, qui correspondent à des dimensions d'exploitation très différentes. La pêche côtière se pratique dans les eaux les plus proches, au cours de sorties qui n'excèdent guère la semaine, sur des embarcations de faible tonnage qui appartiennent en copropriété au « patron » et à l'équipage, la rémunération de ce dernier étant calculée selon le système de la « part », en fonction des résultats. Quant à la pêche industrielle, privée ou étatique, elle se pratique à bord de gros navires, souvent congélateurs, qui peuvent travailler loin de leurs ports d'attache pendant plusieurs semaines, voire quelques mois, et sur lesquels les pêcheurs sont salariés. Certains chalutiers sont en même temps des usines de traitement du poisson ; d'autres navires ne sont que des usines ravitaillées en mer par des flottilles satellites. La classification administrative des pêches, fondée sur la distance entre la pêcherie et le port d'attache, sur la durée des sorties et le tonnage des navires (pêche côtière, au large et lointaine), recouvre la classification précédente. Du point de vue des méthodes de capture, on distingue les pêches de surface, ou pélagiques, des pêches de fond. Les premières, pratiquées partout dans l'océan à l'aide de filets encerclants (tels que les sennes coulissantes), de lignes et filets dérivants, de filets remorqués près de la surface (comme les chaluts pélagiques), sont mouvantes et souvent saisonnières, pour répondre aux migrations des bancs de poissons de surface. Les secondes, plus aveugles et plus régulières, consistent à poser ou traîner des engins sur le fond : pièges, lignes dormantes et surtout chaluts. Impossibles à pratiquer commercialement à plus de 1 500 m de profondeur, elles sont tributaires des marges continentales. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats algues baleine cachalot cétacés - La chasse aux cétacés crustacés littoral (espace) littoral (espace) - L'exploitation humaine des espaces littoraux navires - Les navires spéciaux océanographie - L'océanographie biologique otarie phoque pinnipèdes poissons - Les poissons et l'homme - Le rôle alimentaire des poissons port rorqual Les médias pêche - la pêche « scientifique » des thons Les livres pêche - ouverture de la poche d'un chalut, page 3776, volume 7 pêche - la pêche au large, page 3776, volume 7 pêche - le traitement du poisson à bord du Victor-Pleven, page 3778, volume 7 pêche - la pêche traditionnelle en Inde, dans le Kerala, page 3779, volume 7 pêche - la pêche des crevettes sur la côte ouest de Madagascar, page 3779, volume 7 pêche - récolte des algues près de l'île d'Hokkaido, au Japon, page 3779, volume 7 Asie - le séchage du poisson en Thaïlande, page 385, volume 1 France - chalutier de Lorient, page 1992, volume 4 marine - petit chalutier de pêche côtière, page 3051, volume 6 Norvège - réparation d'un chalut, page 3479, volume 7 Évolution et perspectives Après un siècle d'expansion rapide, fondée sur de multiples innovations techniques dans le domaine des engins de capture et de la conservation du poisson, la pêche est entrée, depuis 1975, dans une phase de croissance beaucoup plus lente, voire de stagnation, de sorte que la disponibilité de poisson par habitant tend légèrement à diminuer, après un maximum de 19 kg par an en 1970. La surexploitation frappe un grand nombre d'espèces, car les capacités de capture surpassent les possibilités naturelles de renouvellement des stocks vivants, et la FAO considère dans les années quatre-vingtdix que 70 % des stocks de poissons sont épuisés ou en voie de l'être. C'est pourquoi la plupart des espèces commerciales sont maintenant soumises à la surveillance d'organismes internationaux qui fixent des quotas de production, des saisons de fermeture, des cantonnements et des licences d'exploitation. L'appauvrissement des ressources a aussi entraîné une mutation du droit de la mer et, en particulier, des règles d'accès aux pêcheries. Depuis 1977, presque tous les États riverains de l'océan ont créé des zones économiques exclusives de 200 milles marins de large (370 km), à l'intérieur desquelles ils se sont arrogé le monopole de la pêche, ce qui équivaut à une appropriation de fait de la majeure partie des ressources vivantes de l'océan, qui étaient restées accessibles. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats licence - 2.DROIT mer mer - Le droit de la mer océanographie - Des progrès techniques constants territoriales (eaux) Les livres CEE - le conflit de la pêche dans l'Europe du Sud, page 915, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats marine - La marine marchande française - La marine de pêche poissons - Les poissons et l'homme - Le rôle alimentaire des poissons Les livres Guadeloupe (971) - le port de la Darse, à Pointe-à-Pitre, page 2258, volume 4 Guyane (973) - pêche industrielle de crevettes, page 2290, volume 4 Haïti - pêcheurs à Port-au-Prince, page 2307, volume 5 Islande - séchage des morues, page 2592, volume 5 Malaysia - pêcheurs dans le détroit de Malacca, page 2995, volume 6 Méditerranée - un petit port de pêche, dans le Péloponnèse, page 3127, volume 6 Sri Lanka - pirogue à voile et à balanciers, page 4878, volume 9 Terre-Neuve, page 5132, volume 9 Japon - un marché aux poissons à Tokyo, page 2656, volume 5 Pérou - usine de farine de poisson dans le port de Chimbote, page 3816, volume 7 Portugal - pêcheurs remaillant leurs filets sur la plage de Nazaré, page 4067, volume 8 La pêche sportive La pêche sportive est une activité de loisir, qui peut être pratiquée en compétition ou non. Elle se distingue des activités artisanales ou industrielles et de leurs techniques, et peut être définie comme la recherche individuelle de la capture d'un poisson au moyen d'une ligne, sans objectif commercial. Sa fonction principale n'est pas alimentaire, même si, notamment en milieu rural ou maritime, la distinction est souvent difficile à établir entre la vocation purement ludique et sportive de la pêche, et sa contribution à l'alimentation. Dans tous les cas, la consommation des prises demeure, en pratique, étroitement associée au plaisir des adeptes de cette activité. Dans son principe comme dans son évolution, la pêche sportive s'apparente, pour la faune aquatique, à ce qu'est la chasse sportive pour la faune terrestre. Activité de plein air par excellence, profondément ancrée dans les traditions, elle regroupe environ 3 millions de pratiquants réguliers en France, sans compter de nombreux pêcheurs occasionnels. Soumise à la possession d'un permis, la pêche sportive fait l'objet d'une réglementation précise codifiant l'accès aux cours d'eau et aux rivages, les périodes de pêche (délimitées par des dates d'ouverture et de fermeture), les techniques autorisées, le nombre et la taille des prises, ainsi que les espèces dont la capture est permise. Cette réglementation, dictée par le souci d'éviter les excès, notamment un prélèvement anarchique et trop élevé, s'inscrit de plus en plus dans une perspective globale de préservation de la faune et de son milieu naturel. Elle tend à faire des pêcheurs et des sociétés qui les regroupent les premiers défenseurs de leur environnement spécifique, face à eux-mêmes comme face aux menaces de pollution de la société moderne. Les différentes pratiques La pêche sportive se pratique « à la ligne », par opposition aux formes de pêche utilisant des engins (filets ou pièges divers) destinés avant tout à prendre une grande quantité de poisson. Le terme de ligne désigne communément l'ensemble formé par une canne et un fil, ce dernier étant généralement muni d'un flotteur (ou bouchon) et terminé par un hameçon. Un appât, fixé ou intégré à l'hameçon, sert à tromper le poisson dans le but de le faire mordre, puis de le maîtriser et de le sortir de l'eau. La pêche sportive peut se pratiquer de multiples façons : - selon le milieu aquatique considéré : pêche en eau douce ou pêche en mer, la frontière entre les deux n'étant pas immuable, aussi bien en raison des eaux mêlées dans les embouchures que des habitudes mixtes de certaines espèces (salmonidés par exemple) ; - selon le type de poisson recherché : pêche aux poissons blancs, aux carnassiers, aux salmonidés, ou encore pêche au gros (thon, requin, marlin) ; - selon l'emplacement : pêche du bord, pêche ambulatoire, pêche en bateau ; - selon le matériel et la technique adoptés : les principaux genres de pêche sont la pêche à la ligne flottante, la pêche au lancer et la pêche au moulinet. La pêche à la ligne flottante est la plus populaire. Elle se pratique avec une canne dont le fil, muni d'un flotteur, est lesté de grains de plomb et terminé par un hameçon esché. Lorsque le poisson mord, le pêcheur en est averti par l'enfoncement du flotteur ; il peut alors ferrer le poisson pour l'accrocher, puis le remonter sur le bord. La pêche au lancer (ou à la ligne volante) convient aux poissons qui se tiennent près de la surface pour y gober les insectes. Elle se pratique avec une canne d'environ 2,7 m de long équipée d'anneaux dans lesquels coulisse une ligne en soie ou en Nylon de 25 à 30 m, terminée par un hameçon portant un insecte vivant ou artificiel, d'où son surnom de « pêche à la mouche ». Elle consiste à prospecter un cours d'eau, souvent en descendant dans le cours lui-même, pour projeter l'appât avec une grande précision à l'endroit précis où se trouve le poisson. La pêche au moulinet, enfin, se pratique avec une canne en matériau composite, équipée d'un moulinet à tambour rotatif garni d'une ligne en Nylon, au bout de laquelle se trouve un appât artificiel (cuiller ou devon imitant un poisson). Au lancer, la ligne, entraînée par le poids de l'appât, se déroule à une grande distance qui détermine le temps de chaque action de pêche. Le pêcheur mouline ensuite pour ramener à lui l'appât qui tourne sur lui-même dans l'eau, provoquant l'attaque éventuelle d'un poisson carnassier (brochet, perche) abusé par ce leurre. Les combinaisons entre ces différentes formes de pêche sont infinies : on peut, par exemple, pêcher au lancer d'une berge ou d'une jetée comme à bord d'une embarcation, ou bien pêcher en bateau à la traîne ou à la dérive. Certaines formes de pêche sont incontestablement plus sportives que les autres en raison de l'effort physique qu'elles requièrent. C'est le cas de la pêche au gros, qui se pratique avec des bateaux spécialement équipés, où le pêcheur est installé sur un siège tournant solidement fixé au pont, tout comme l'est la base de sa canne. Ces précautions ne sont pas superflues lorsqu'il s'agit de livrer bataille à des animaux pouvant atteindre plusieurs centaines de kilos. La pêche à la mouche, pour sa part, requiert endurance et adresse. Pêche de la truite par excellence, elle est généralement considérée comme la discipline la plus noble et la plus exigeante. Des championnats, nationaux et internationaux, désignent les meilleurs spécialistes, sur les critères du nombre et du poids des prises dans un temps limité. Quant aux plus belles prises, elles sont répertoriées comme records par espèce de poisson. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats brochet harpon perche requin saumon thon truite Les médias pêche - une pêche à l'espadon Les livres pêche - concours de pêche à la ligne sur l'étang de Thau, près de Sète, page 3780, volume 7 pêche - la pêche sous-marine, page 3780, volume 7 pêche - la pêche au gros à la Réunion (océan Indien), page 3780, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats halieutique limnologie primaire (secteur) Les indications bibliographiques P. Durantel et M. Bresson (sous la direction de), la Pêche : en eau douce et en mer, Solar, Paris, 1995. H. Limouzin, le Manuel du pêcheur : cent techniques selon les types d'eau, Bordas, Paris, 1988. La Pêche, Larousse, Paris, 1995.

« anchois céphalopodes clupéidés crevette crustacés églefin hareng lieu merlan mollusques morue sardine thon Les médias pêche - production mondiale Les livres Alaska - ville de Kodiak, page 115, volume 1 pêche - retour de pêche à Boulogne-sur-Mer, page 3777, volume 7 pêche - thons congelés sur un marché japonais, page 3777, volume 7 Cambodge - village de pêcheurs, sur le lac Tonlé Sap, page 822, volume 2 Cambodge - séchage du poisson dans un village flottant, sur le Tonlé Sap, page 822, volume 2 Chine - pisciculture dans la région de Canton, page 1064, volume 2 Corée - marchand de poissons à Mokpo, page 1261, volume 3 Répartition des pêches La pêche océanique. Dans l'océan, la localisation des zones de captures, que l'on désigne par le mot « pêcheries » (qui n'est pas synonyme de pêche, en dépit d'un usage abusif de ce terme), dépend à la fois de phénomènes naturels, d'où découlent l'abondance et la variété des ressources, et d'impératifs techniques et économiques qui orientent les pêcheurs vers les espèces les plus accessibles, les plus abondantes et les mieux valorisées sur le marché.

Ainsi, les quatre cinquièmes des prises proviennent des bordures de l'océan, ou marges continentales, composées des plates-formes et pentes continentales.

Les plates-formes seules et les eaux qui les baignent fournissent 65 % de la production marine, alors qu'elles ne représentent que 7,5 % de la superficie des océans, ce qui signifie que les rendements y sont élevés, de l'ordre de 1 t/km 2.

Au large, en revanche, ceux-ci tombent à 10 kg/km 2. À cette répartition s'en ajoute une autre, qui distingue les zones suivant leur position en latitude.

Ainsi, le domaine tempéré et froid boréal est à l'origine de 65 % du total mondial des prises, malgré les progrès enregistrés en zone tropicale (22 %) et dans les régions tempérées australes (13 %).

L'avantage manifeste des moyennes et hautes latitudes de l'hémisphère nord tient à la fertilité de leurs eaux, à l'étendue de leurs fonds propices à la pêche au chalut, en particulier dans les mers bordières de l'Asie et de l'Europe, et à la proximité des grands foyers de peuplement. Chaque zone climatique s'individualise non seulement par le volume de sa production, mais encore par son cortège d'espèces commerciales, qui constitue son « complexe biogéographique de pêche ».

La diversité des espèces croît des hautes latitudes vers les zones chaudes. Les trois grands océans contribuent inégalement à la production mondiale : si l'océan Indien ne produit que 6 % du total mondial, l'Atlantique et le Pacifique fournissent respectivement 33 % et 61 % (dont les deux tiers dans le Pacifique nord) du total.

Ces écarts ne sont pas seulement dus à la différence de surface entre les océans, puisque leurs rendements moyens sont eux aussi inégaux : ils sont de l'ordre de 0,08 t/km 2 dans l'océan Indien, contre 0,27 t/km 2 dans l'Atlantique et 0,30 t/km 2 dans le Pacifique.. »

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