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Bernhardt ( Henriette Rosine Bernard - encyclopédie.

Publié le 21/10/2013

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Bernhardt ( Henriette Rosine Bernard - encyclopédie. dite Sarah), 1844-1923, née à Paris, tragédienne française. Après des études au Conservatoire, elle fut engagée à la Comédie-Française où elle débuta dans Iphigénie en 1862. Révoquée en 1863 pour avoir giflé une actrice, elle joua dans les théâtres de boulevard, sans succès. Elle entra en 1866 à l'Odéon, où elle connut ses premiers triomphes, notamment avec sa première prestation en travesti, dans le Passant de François Coppée, en 1869, et le rôle de la Reine dans une reprise de Ruy Blas en 1872 : Victor Hugo célébra la « voix d'or « de cette actrice qui acquit désormais une gloire considérable. Réintégrée l'année suivante au Français, elle y joua les grands rôles du répertoire avec Mounet-Sully : Andromaque, Phèdre, Doña Sol dans Hernani... Portée par sa réputation grandissante, Sarah Bernhardt reprit sa liberté en 1880 et effectua une série de tournées, spectaculaires et lucratives, à travers le monde : ÉtatsUnis, Hongrie, Roumanie, Russie, Amérique du Sud, Australie... Pendant une période de treize ans, elle ne demeura à Paris que pour la création de trois pièces de Victorien Sardou : Fédora (1882), Théodora ( 1884) et la Tosca (1887). En 1893, elle acheta le théâtre de la Renaissance où, en 1896, son interprétation du rôle-titre de Lorenzaccio fut accueillie avec enthousiasme. En 1897, elle acquit place du Châtelet une autre salle à laquelle elle donna le nom de théâtre Sarah-Bernhardt (aujourd'hui Théâtre de la Ville) : elle y fut Hamlet en 1899, le duc de Reichstadt dans l ' Aiglon d 'Edmond Rostand en 1900, Pelléas dans Pelléas et Mélisande de Maeterlinck en 1905, et même Jeanne d'Arc dans le Procès de Jeanne d'Arc de Moreau en 1909... Amputée d'une jambe en 1915, Sarah Bernhardt n'en parut pas moins au Théâtre aux armées, puis dans son théâtre. À 78 ans, elle obtint l'un de ses derniers succès dans la Gloire de Maurice Rostand (1922). Elle fut aussi peintre, sculpteur, auteur dramatique (Adrienne Lecouvreur, 1880), et écrivit deux romans et des Mémoires. Au cinéma, il ne reste d'elle que des films muets : la Dame aux camélias ( 1910), la Reine Elizabeth ( 1912), J eanne Doré ( 1913). Mais ceux-ci permettent de nuancer l'image mythique d'une Sarah Bernhardt déclamatoire et flamboyante. Ne recourant pas toujours au jeu fiévreux et excessif qui lui valut la première place parmi les artistes de son temps, elle sut également être à l'écran, surtout dans Jeanne Doré, d'une sobriété étonnante. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Châtelet Comédie-Française Dame aux camélias (la) Les médias Bernhardt Sarah Les livres Bernhardt Sarah, page 626, volume 2

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