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Berlioz Hector, 1803-1869, né à La Côte-Saint-André (Isère), compositeur français.

Publié le 21/10/2013

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Berlioz Hector, 1803-1869, né à La Côte-Saint-André (Isère), compositeur français. Quittant les études de médecine auxquelles on le destinait, il entra au Conservatoire en 1826. Il y reçut studieusement l'enseignement de Le Sueur et de Reicha, mais s'attira l'inimitié du directeur, Cherubini, et dut s'y reprendre à quatre fois pour obtenir le prix de Rome en 1830. Amateur enthousiaste de Beethoven, Shakespeare, Virgile et Goethe, ce jeune homme romantique tomba amoureux d'une actrice irlandaise, Harriet Smithson ; il magnifia ses sentiments dans sa Symphonie fantastique (1830), chef-d'oeuvre de couleur orchestrale et de hardiesse rythmique où se diffuse en « idée fixe « un thème répétitif évoquant la bienaimée. Pendant de nombreuses années (1835-1864), Berlioz subvint à ses besoins en tenant le feuilleton musical du Journal des débats, et ses critiques étaient aussi mordantes que sa musique. Paganini lui commanda un concerto pour alto, mais Harold en Italie (1834) ne fut pas du goût du grand virtuose. Animé par le désir d'écrire un opéra à succès, Berlioz fut distrait par une autre commande, celle d'un requiem à la mémoire des victimes de la révolution de 1830. Son vieil ennemi Cherubini chercha à saboter l'entreprise, mais la Grand Messe des morts (1837), faisant appel à une énorme masse chorale et instrumentale, à toutes les percussions, à quatre fanfares, fut dûment exécutée aux Invalides en hommage au général Damremont, tombé en Algérie. Berlioz retourna à l'opéra, avec Benvenuto Cellini (1838), qui essuya un échec, puis fut en partie réutilisé avec succès dans l'ouverture de concert le Carnaval romain (1844). Dès 1838, il avait été nommé bibliothécaire du Conservatoire. En partie pour fuir Harriet, avec laquelle la liaison était devenue tumultueuse, il entreprit des voyages à travers l'Europe et se lia d'amitié avec les personnalités musicales du moment : Mendelssohn, Wagner et Liszt. Le succès de nombre de ces tournées à l'étranger ne compensa pas le cuisant échec de la Damnation de Faust (1846) ou le succès mitigé de l'Enfance du Christ ( 1854), de Beatrice et Benedict ( 1862), ou des T royens à Carthage (1864). Ces déceptions s'ajoutant à des chagrins intimes eurent raison de sa santé et il mourut à Paris le 11 mars 1869. Une oeuvre réhabilitée. On a longtemps dénié à l'oeuvre lyrique de Berlioz la veine dramatique ; pourtant, il est douteux qu'aucun musicien ait davantage recherché la transposition sonore des chefsd'oeuvre de la littérature. Le gigantisme orchestral et l'« immensité babylonienne « de certaines créations heurtèrent ses contemporains et leurs successeurs immédiats, mais, depuis la Seconde Guerre mondiale, l'ensemble de son oeuvre a été réévalué par les critiques et les interprètes (les Britanniques les premiers, Colin Davis en tête), qui ont montré qu'elle fondait son romantisme sur des exigences toutes classiques. Son écriture vocale le rapproche sans conteste de Gluck, dont il était un fervent admirateur. Et, à l'encontre des généralisations hâtives sur la démesure de ses conceptions, resplendissent par leur délicatesse et leur économie formelle les Nuits d'été ( 1834-1841) ou l'Enfance du Christ. Ses écrits littéraires sont aussi d'une qualité et d'une originalité rares, tant par la verve de ses critiques et essais sur la musique (les Soirées de l'orchestre, 1852) que par la justesse psychologique et la franchise de ses Mémoires, et que par la puissance théorique de son Traité d'instrumentation et d'orchestration (1844). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ballif Claude cornet Davis (sir Colin) Faust France - Arts - Musique France - Arts - Musique - Les XVIIIe et XIXe siècles Habeneck François Antoine Paris - Arts - Musique romantisme - Musique - Esthétique Roméo et Juliette Symphonie fantastique (la) Weingartner (Felix von) Les livres Berlioz Hector, page 619, volume 2 France - caricature allemande représentant Hector Berlioz dirigeant l'une de ses oeuvres, page 2044, volume 4
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« vocale le rapproche sans conteste de Gluck, dont il était un fervent admirateur.

Et, à l'encontre des généralisations hâtives sur la démesure de ses conceptions, resplendissent par leur délicatesse et leur économie formelle les Nuits d'été (1834-1841) ou l'Enfance du Christ .

Ses écrits littéraires sont aussi d'une qualité et d'une originalité rares, tant par la verve de ses critiques et essais sur la musique ( les Soirées de l'orchestre , 1852) que par la justesse psychologique et la franchise de ses Mémoires , et que par la puissance théorique de son Traité d'instrumentation et d'orchestration (1844). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ballif Claude cornet Davis (sir Colin) Faust France - Arts - Musique France - Arts - Musique - Les XVIIIe et XIXe siècles Habeneck François Antoine Paris - Arts - Musique romantisme - Musique - Esthétique Roméo et Juliette Symphonie fantastique (la) Weingartner (Felix von) Les livres Berlioz Hector, page 619, volume 2 France - caricature allemande représentant Hector Berlioz dirigeant l'une de ses œuvres, page 2044, volume 4. »

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