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Béjart, Maurice - danse.

Publié le 14/05/2013

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Béjart, Maurice - danse. 1 PRÉSENTATION Béjart, Maurice (1927-2007), danseur et chorégraphe français. Figure essentielle de la danse contemporaine européenne, Maurice Béjart, en rompant avec la tradition académique, a contribué à démocratiser la danse et le ballet. Un mois avant sa mort, Maurice Béjart, ayant demandé sa naturalisation belge, a écrit une lettre pour exprimer et « officialiser cette relation indéfectible « qu'il entretient avec la Belgique où il a vécu près de 30 ans et où il a créé la plupart de ses pièces importantes. Il espère d'ailleurs « lire dans les dictionnaires et les biographies qui [lui] sont consacrées, 'Maurice Béjart, chorégraphe belge', c'est là [son] souhait le plus sincère «. 2 PREMIERS ESSAIS Né à Marseille, Maurice Berger, dit Maurice Béjart, entreprend, comme son père (le philosophe Gaston Berger), des études de psychologie et d'esthétique philosophique, avant de se consacrer entièrement à la danse. Après avoir vu sur scène Serge Lifar, il a la ferme intention de devenir chorégraphe. Élève de l'Opéra de Marseille, puis de l'Opéra de Paris, il apprend le métier de danseur en travaillant auprès de Lioubov Egorova, de Madame Rousanne, de Léo Staats, de Janine Charrat, de Vera Volkova puis au sein de compagnies modernes, telles que les Ballets de Paris de Roland Petit, l'International Ballet de Mona Inglesby à Londres ou encore la compagnie de Birgit Cullberg en Suède. Toujours en Suède, il s'essaie à la chorégraphie, signant un pas de deux pour un film avec la danseuse Ellen Rasch, l'Oiseau de feu (sur une musique d'Igor Stravinski). En 1953, il devient le chorégraphe des Ballets de l'Étoile qui, couronnés du Prix de la critique en 1957, après le succès de Prométhée, deviennent le Ballet-Théâtre de Paris. 3 ROMPRE AVEC LE CLASSICISME<...
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« Manteau (1999), enfin, Enfant-Roi et la Lumière des eaux (à Versailles, en juin 2000).

En 2002, il crée une nouvelle troupe pour jeunes danseurs, la Compagnie M, avec laquelle il monte Mère Teresa et les enfants du monde (2002).

Suivent ses dernières créations Ciao Federico (en hommage à Federico Fellini, 2003), l’Art d’être grand-père (coécrit avec ses danseurs, 2004), l’Amour-la Danse (florilège de ses principaux ballets, 2005), Zarathoustra, le Chant de la danse (2006), la Vie du danseur racontée par Zig et Puce (pour fêter ses 80 ans, 2006), et juste avant de mourir, il monte le Tour du monde en 80 minutes dont la première représentation est prévue en décembre 2007, moins d’un mois après sa mort. Avec près de 200 chorégraphies, Maurice Béjart a participé à l’essor de la danse européenne, et certains de ses élèves ont assuré la relève de la danse contemporaine comme Dominique Bagouet, Maguy Marin ou Ann Teresa de Keersmaeker. 7 THÉÂTRE, OPÉRA Outre la Tentation de saint Antoine (1967) et les Cinq nô modernes (1984) déjà cités, Maurice Béjart a mis en scène au théâtre la Reine verte, « spectacle total » (avec Maria Casarès, au théâtre Hébertot, en 1963), les Plaisirs de l’île enchantée (trois comédies de Molière, à la Comédie-Française, en 1980), et A-6-Roc (théâtre Vidy, Lausanne, 1992), sur un texte dont il est l’auteur. Il a participé également à la création de plusieurs opéras, opérettes et comédies musicales et mis en scène lui-même la Traviata (théâtre royal de la Monnaie, Bruxelles, 1973), Don Giovanni (Grand-Théâtre de Genève, 1980) et Salomé (Grand- Théâtre de Genève, 1983). 8 PUBLICATIONS Maurice Béjart n’a cessé de consigner pensées, rêves et souvenirs.

Son premier livre, un roman (Mathilde) , date de 1963.

Il s’est confié par la suite dans l’Autre Chant de la danse (1974), Un instant dans la vie d’autrui (1979), la Mort subite (journal intime, 1991), le Ballet des mots (1994), la Vie de qui ? Mémoires (1996) et a écrit une Lettre à un jeune danseur (2001). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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