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Beckett Samuel, 1906-1989, né à Foxrock, écrivain irlandais d'expression française et anglaise.

Publié le 21/10/2013

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Beckett Samuel, 1906-1989, né à Foxrock, écrivain irlandais d'expression française et anglaise. Après des études en Irlande du Nord et à Dublin, il fut quelque temps professeur dans son pays avant de se consacrer à l'écriture et de préférer la France. Lecteur à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm à Paris, en 1928 et 1929, il connut à ce moment-là James Joyce, dont il devint l'ami. Il se fixa définitivement à Paris en 1937. Son premier livre, More Pricks than Kicks (des nouvelles qui ne furent pas traduites en français), parut à Londres en 1934, comme son premier roman, Murphy (1938). Pendant la guerre, il se réfugia à Roussillon et participa à la Résistance. Après la guerre, Beckett écrivit le plus souvent en français. Longtemps dédaigné par les éditeurs, il acquit la notoriété avec sa pièce En attendant Godot, qu'il écrivit en 1949 et qui, après avoir été refusée par trente directeurs de théâtre, fut créée à Paris en 1953. Il poursuivit son oeuvre dans la discrétion la plus absolue. Le prix Nobel de littérature lui fut attribué en 1969 pour l'ensemble de ses récits et pièces, qui « sous des formes nouvelles, tirent du dénuement de l'homme contemporain son élévation «. La tentation du silence. L'univers littéraire de Beckett, qui rompt de façon radicale avec les conceptions traditionnelles de l'écriture, s'affirme véritablement à partir de Molloy (1951). « J'ai conçu Molloy et la suite le jour où j'ai pris conscience de ma stupidité «, déclara-t-il, exprimant ainsi les sentiments d'échec et de dépersonnalisation à partir desquels il conçut ses livres. Dans Molloy, puis dans les deux récits qui forment avec lui une sorte de trilogie, Malone meurt (1951) et l'Innommable (1953), les personnages qui se racontent tentent en vain de s'exprimer. Dans le troisième volume, le personnage central n'est plus qu'une larve sans pensée et sans mémoire. En détruisant le récit et en réduisant le personnage à un être rampant en quête d'une identité introuvable, Beckett atteint le point de rupture au-delà duquel la littérature ne peut plus être que parole inachevée ou mutisme. Après la rédaction de l'Innommable, confronté à l'impasse d'une création où l'expression d'une philosophie du néant ne pourrait déboucher que sur le silence, il resta plusieurs années sans écrire, puis donna des textes de plus en plus courts (Comment c'est, 1960 ; le Dépeupleur, 1971), où les personnages émettent ce qu'on pourrait appeler des balbutiements philosophiques. Une même évolution se dessine dans le théâtre de Samuel Beckett où, cependant, plus d'humour et de drôlerie trouvent leur place. D'une pièce à l'autre, les personnages sont de plus en plus frappés par des infirmités ou des situations qui limitent leur capacité de vivre et de parler, tandis qu'entre certains d'entre eux s'installent de dérisoires relations de maître à esclave. En attendant Godot contient tous ces thèmes, mais, avec ses références à la Bible et l'invention du mystérieux Godot - qui pourrait être Dieu -, reflète un « absurde « relié d'une manière énigmatique à nos systèmes religieux. Fin de partie (1957), où un infirme aveugle, son domestique et deux hommes logés dans des poubelles poursuivent une conversation sur des projets toujours avortés ; l a Dernière Bande (1960), où un homme écoute sans comprendre le récit enregistré de sa vie qu'il a effectué trente ans plus tôt ; et O h les beaux jours ( 1963), où une femme enterrée jusqu'à la taille répète inlassablement : « Oh les beaux jours « à l'intention d'un mari qui ne répond que par onomatopées, sont les autres grandes pièces de Beckett, jouées, comme Godot, dans le monde entier. Après Oh les beaux jours , il n'écrivit pour le théâtre que des actes extrêmement brefs, où le langage est morcelé et paraît parfois interrompu. Samuel Beckett a quelquefois mis en scène lui-même ses pièces, surtout en Allemagne et aux États-Unis. Il a écrit le scénario d'un moyen métrage joué par Buster Keaton, Film (1965). Complétez votre recherche en consultant : Les livres Beckett Samuel - En attendant Godot, page 586, volume 2 Beckett Samuel - Madeleine Renaud dans Oh les beaux jours, page 586, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats absurde Blin Roger En attendant Godot France - Arts - Littérature - Le XXe siècle Irlande - Littérature Irlande - Littérature - La littérature anglo-irlandaise Minuit (Éditions de) nouveau roman Renaud Madeleine Serreau Jean-Marie théâtre - Le XXe siècle : les remises en cause Les livres Beckett Samuel, page 586, volume 2
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« enterrée jusqu'à la taille répète inlassablement : « Oh les beaux jours » à l'intention d'un mari qui ne répond que par onomatopées, sont les autres grandes pièces de Beckett, jouées, comme Godot, dans le monde entier.

Après Oh les beaux jours , il n'écrivit pour le théâtre que des actes extrêmement brefs, où le langage est morcelé et paraît parfois interrompu. Samuel Beckett a quelquefois mis en scène lui-même ses pièces, surtout en Allemagne et aux États-Unis.

Il a écrit le scénario d'un moyen métrage joué par Buster Keaton, Film (1965). Complétez votre recherche en consultant : Les livres Beckett Samuel - En attendant Godot, page 586, volume 2 Beckett Samuel - Madeleine Renaud dans Oh les beaux jours, page 586, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats absurde Blin Roger En attendant Godot France - Arts - Littérature - Le XXe siècle Irlande - Littérature Irlande - Littérature - La littérature anglo-irlandaise Minuit (Éditions de) nouveau roman Renaud Madeleine Serreau Jean-Marie théâtre - Le XXe siècle : les remises en cause Les livres Beckett Samuel, page 586, volume 2. »

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