Baudelaire, Charles - beaux-arts.
Publié le 14/05/2013
Extrait du document
«
Carjat, Charles Baudelaire
Étienne Carjat, Charles Baudelaire, v.
1862.
Photoglyptie.Culver Pictures
C’est poussé par le besoin d’argent qu’il se lance dans la critique d’art (Salon de 1845, Salon de 1846, Salon de 1859), et qu’il fait paraître dans diverses revues, sous le nom de Baudelaire-Dufaÿs, des poèmes comme des essais littéraires et
esthétiques, ainsi qu’une nouvelle, la Fanfarlo (1847).
En 1848, mû par une troublante sympathie, il entreprend de traduire les œuvres de l’auteur américain Edgar Poe, convaincu d’avoir trouvé le parfait reflet de son âme tourmentée.
Il fait ainsi
paraître successivement Contes extraordinaires (1854), Histoires extraordinaires (1856), Nouvelles Histoires extraordinaires (1857), les Aventures d’Arthur Gordon Pym (1858), et achève la traduction des Histoires grotesques et sérieuses en 1865.
En juin 1857, Baudelaire donne à publier à son ami et éditeur Poulet-Malassis le recueil les Fleurs du mal, regroupant des poèmes déjà parus en revue et cinquante-deux inédits.
Mais, dès le mois d’août, il se voit intenter un procès pour « outrage à la
morale publique et aux bonnes mœurs » (la même année, Madame Bovary, de Flaubert, connaît un sort identique).
Condamné à une forte amende, le poète, très abattu par la sentence, doit en outre retrancher six poèmes de son recueil.
Baudelaire, Harmonie du soir
« Harmonie du soir », les Fleurs du mal (1857), de Charles Baudelaire, extrait.(p) 1996 Microsoft Corporation.
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Après l’esclandre des Fleurs du mal, Baudelaire, toujours criblé de dettes, continue de publier en revue ses textes critiques et ses traductions de Poe, auxquels viennent s’ajouter bientôt les poèmes en prose qui seront regroupés et publiés dans leur
forme définitive après sa mort, sous le titre Petits Poèmes en prose (posthume, 1869 ; le titre actuel, le Spleen de Paris, est celui qu’avait choisi Baudelaire).
Les Petits Poèmes en prose sont le pendant des Fleurs du mal, dont ils reprennent la
thématique, mais cette fois dans une prose poétique, sensuelle, étonnamment musicale (certains poèmes des Fleurs du mal y sont même repris en écho, sous un titre identique).
Le poème en prose était alors un genre nouveau, et Baudelaire avait
pris pour modèle Aloysius Bertrand, précurseur du genre avec Gaspard de la nuit (posthume, 1842).
Au printemps 1866, pendant un séjour en Belgique, où il est venu faire un cycle de conférences qui se révèle décevant, Baudelaire, déjà très malade, a un grave malaise à Namur.
Les conséquences sont irrémédiables : atteint de paralysie et
d’aphasie, le poète est ramené à Paris en juillet.
Il y meurt un an plus tard.
Voir les Fleurs du mal .
3 MODE ET MODERNITÉ DANS L’ART.
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