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Ballet de l'Opéra de Paris - encyclopédie.

Publié le 21/10/2013

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Ballet de l'Opéra de Paris - encyclopédie. compagnie de danseurs français qui, au sein de l'Opéra, a élaboré la tradition classique. Au cours des siècles, les maîtres de ballet, de Pierre Beauchamps à Marius Petipa, jusqu'à nos jours, ont mené la tradition classique à son point de perfection. Dès son avènement, Louis XIV fonda l'Académie royale de danse, créée par lettres patentes en mars 1661. Charles Louis, dit Pierre Beauchamp, définit les cinq positions fondamentales qui régissent encore aujourd'hui la danse classique, codifia l'art chorégraphique et inventa un système de notation original. En passant de la cour au théâtre, la danse devint une affaire de professionnels. En 1674, la troupe de l'Académie royale comptait vingt-cinq danseurs. Pour renforcer la formation des danseurs de haut niveau, Louis XIV fonda en 1713 l'École de l'Académie royale de danse. Peu à peu, la technique se développa, le costume s'allégea. Les premières étoiles s'appelaient Dupré, la Camargo, Marie Sallé. Au XVIIIe siècle, Jean Georges Noverre, maître de ballet et auteur des Lettres sur la danse et sur les ballets (1760), introduisit le ballet d'action. À partir de 1783, les frères Gardel entamèrent leur règne, qui dura près de quarante ans. Pierre Gardel eut le mérite d'équilibrer le mime et la danse, ce qui marqua la différence entre l'école française et l'école italienne. Le Ballet de l'Opéra connut son apogée à l'époque romantique. En 1831, le docteur Louis Véron, nommé directeur, réforma toute l'institution. Il nomma Jean Coralli comme maître de ballet et haussa Marie Taglioni au rang de danseuse étoile. En 1832, la Sylphide, sur un livret d'Adolphe Nourrit et une musique de Schneitzhoeffer, fut un succès. Mais la réalisation parfaite du ballet romantique trouva son épanouissement avec Giselle (1841), chorégraphie de Jean Coralli et Jules Perrot sur une musique d'Adolphe Adam, qui fit découvrir une nouvelle étoile, Carlotta Grisi. Curieusement, il fallut attendre l'ouragan magique des Ballets russes de Serge de Diaghilev pour que le ballet revînt au lieu de ses origines. La création contemporaine. Mais c'est avec Serge Lifar, à partir de 1929, que le ballet de l'Opéra retrouva son énergie. C'est ce chorégraphe qui introduisit les soirées régulières consacrées au ballet et forma les danseuses étoiles françaises Lycette Darsonval, Solange Schwartz, Yvette Chauviré. En trente ans de règne, Lifar régla la chorégraphie d'une centaine de ballets et de pas-dedeux, et dota l'Opéra d'un effectif de danseurs de grande qualité. Son successeur immédiat fut George Skibine. La plus grande partie de l'activité de cette époque consista à inviter des chorégraphes extérieurs. Cette politique se poursuivit avec Michel Descombey, qui fut maître de ballet de 1962 à 1969. George Balanchine, Maurice Béjart, Roland Petit, Jerome Robbins, Carolyn Carlson marquèrent la création contemporaine. Le Ballet de l'Opéra, qui s'est toujours affirmé comme une compagnie de répertoire et non comme l'instrument d'un chorégraphe, a été et continue d'être le témoin actif de ces évolutions. Il a la double vocation de maintenir la tradition classique et de s'ouvrir à la modernité. Rudolf Noureïev, qui a été son directeur artistique de 1983 à 1989, a savamment alterné les reconstitutions des XVIIe et XVIII e siècles de Francine Lancelot et Ivo Cramer avec les chefs-d'oeuvre classiques d'August Bournonville, de Jules Perrot et Jean Coralli, d'Arthur Saint-Léon et de Marius Petipa. À côté des oeuvres néoclassiques de Serge Lifar, de George Balanchine, Rudolf Noureïev a fait entrer au répertoire des oeuvres d'Antony Tudor et de José Limón. Il a en même temps commandé des chorégraphies à la jeune génération internationale : Karole Armitage, Dominique Bagouet, Lucinda Childs, Nils Christie, William Forsythe, Maguy Marin, Jiri Kylian et Twyla Tharp. Entre 1990 et 1997, Patrick Dupont succède à Rudolf Noureïev. La directrice de la danse, Brigitte Lefèvre, se distingue par une volonté de renouvellement, comme en témoigne l'inscription du Sacre du printemps de Pina Bausch au répertoire du Ballet, en 1997. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Pontois Noëlla Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Académie royale de danse ballet - Les Ballets russes Ballets russes Beauchamps Pierre Béjart (Maurice Berger, dit Maurice) chorégraphie École de danse de l'Opéra de Paris étoile - 2.DANSE Gardel Giselle Grisi (les) - Grisi Carlotta Noverre Jean Georges Petipa Marius Les livres Tharp Twyla, page 5151, volume 9

« Jean Coralli, d'Arthur Saint-Léon et de Marius Petipa.

À côté des œuvres néoclassiques de Serge Lifar, de George Balanchine, Rudolf Noureïev a fait entrer au répertoire des œuvres d'Antony Tudor et de José Limón.

Il a en même temps commandé des chorégraphies à la jeune génération internationale : Karole Armitage, Dominique Bagouet, Lucinda Childs, Nils Christie, William Forsythe, Maguy Marin, Jiri Kylian et Twyla Tharp.

Entre 1990 et 1997, Patrick Dupont succède à Rudolf Noureïev.

La directrice de la danse, Brigitte Lefèvre, se distingue par une volonté de renouvellement, comme en témoigne l'inscription du Sacre du printemps de Pina Bausch au répertoire du Ballet, en 1997. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Pontois Noëlla Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Académie royale de danse ballet - Les Ballets russes Ballets russes Beauchamps Pierre Béjart (Maurice Berger, dit Maurice) chorégraphie École de danse de l'Opéra de Paris étoile - 2.DANSE Gardel Giselle Grisi (les) - Grisi Carlotta Noverre Jean Georges Petipa Marius Les livres Tharp Twyla, page 5151, volume 9. »

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