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Aymé Marcel, 1902-1967, né à Joigny (Yonne), écrivain français.

Publié le 19/10/2013

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Aymé Marcel, 1902-1967, né à Joigny (Yonne), écrivain français. Benjamin d'une famille modeste de six enfants, Marcel Aymé perdit sa mère à 2 ans. Son enfance se déroula dans ces atmosphères rurales et villageoises qu'il décrit dans ses romans, au milieu des « querelles de clochers « entre laïcs et cléricaux. Ses études furent médiocres, prétendait-il, ce qui ne l'empêcha pas d'obtenir son baccalauréat, puis d'entrer dans une classe préparatoire scientifique au lycée de Besançon. C'est alors qu'une maladie grave l'obligea à renoncer à la carrière d'ingénieur. Une fois rétabli, il effectua son service militaire en Allemagne occupée, puis, de retour à Paris, il essaya plusieurs métiers, parmi lesquels celui de journaliste. Une oeuvre de romancier et de conteur. En 1926, Marcel Aymé publia son premier roman, Brûlebois, pendant la convalescence d'une nouvelle maladie, puis, en 1927, Aller-retour, chez Gallimard. Son troisième roman, la Table-aux-Crevés (1929), obtint le prix Renaudot. Dès lors, il cessa de considérer son activité romanesque comme une distraction et en fit son métier. Avec la Jument verte (1933), énorme succès commercial, tout souci d'ordre économique disparut. Il se mit ensuite à travailler pour le cinéma, songeant déjà à mettre son sens du dialogue au service du théâtre. Son activité littéraire (nouvelles, romans, scénarios) ne se ralentit pas pendant l'Occupation, ce qui a pu le faire soupçonner de complaisance politique. On ne trouve cependant aucun indice dans ses écrits d'une quelconque prise de position, et il ne fut pas inquiété à la Libération. C'est au tournant des années cinquante que sa carrière proprement théâtrale connut un grand succès : Vogue la galère (1947), Lucienne et le Boucher (1947), Clérambard (1950), la Tête des autres (1952), les Oiseaux de lune (1956). Mais Marcel Aymé est avant tout un conteur. La cocasserie, l'ironie et parfois même le fantastique viennent déranger le réalisme tantôt bonhomme, tantôt satirique du romancier, pour le plus grand plaisir du lecteur : le Moulin de la sourdine (1936), le Boeuf clandestin (1939), Travelingue (1941), le Chemin des écoliers (1946), Uranus (1948), la Vouivre (1943). Ses nouvelles et ses recueils de contes sont de véritables chefs-d'oeuvre (les Contes du chat perché, 1934 ; le Passe-muraille, 1943 ; la Traversée de Paris, 1947), où le sourire se mêle à la poésie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Berri (Claude Langmann, dit Claude) Malclès Jean-Denis Tchernia (Pierre Tcherniakowski, dit Pierre) vouivre Wilson (Georges Willson, dit Georges)

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