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Austerlitz - France, Russie, Autriche.

Publié le 18/06/2012

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autriche

 1805

C'est le 29 novembre 1805 que les troupes de Napoléon, environ 75 000 hommes, prennent position à six kilomètres d'Austerlitz, au pied du plateau de Pratzen. Le plan de l'empereur est d'amener les forces austro-russes à occuper le plateau, puis à essayer de le tourner sur sa droite, appuyée au village de Telnitz. Alors, il lancera son centre, que commande Soult, contre le centre ennemi affaibli, l'enfon¬cera, et se rabattra sur l'aile la plus faible.

Le 30 novembre, les Austro-Russes, sous le commandement de Koutouzov, occupent le plateau de Pratzen ; ils sont 90 000. Le 1er décembre dans la soirée, ils commencent à faire descendre leurs colonnes sur Telnitz. Le 2 décembre 1802, vers sept heures du matin, ils lancent 30 000 hommes à l'assaut des villages de Telnitz et Sokolnitz, tenus par Davout avec 10 000 hommes. La lutte est acharnée, les villages perdus et repris trois fois ; à onze heures, les Russes les tiennent et s'y fortifient. En même temps, Bagration tente de déborder les Français par l'aile gauche, où commandent Lannes et Murat ; il est repoussé.

A sept heures et demie s'était levé, par un jour très froid, le fameux « soleil d'Austerlitz «. A huit heures et demie, les troupes de Soult s'étaient avancées, dissimulées par le brouillard qui stagnait dans les fonds, jusqu'à mi-pente du plateau de Pratzen. A neuf heures, elles étaient sur le plateau, suivies par Napoléon et la Garde. Pour dégager le plateau, Koutouzov lance ses réserves contre les unités que commandent Bernadotte, Bessières et Rapp ; la bataille dure quatre heures ; vers une heure de l'après-midi, les Austro-Russes doivent abandonner le terrain, et redescendre par les ravins vers Austerlitz. Pendant ce temps, à la gauche française, Murat et Lannes dispersaient leurs adversaires.

Alors, Soult descend du plateau, et les troupes de Buxhoewden, que Koutouzov avant lancées sur Telnitz le matin, sont prises entre les forces de Soult et celles de Davout. Elles doivent se replier sur les étangs recouverts de glace, où beaucoup d'hommes se noient.

Napoléon n'avait eu à engager que 45 000 hommes, il en avait perdu 8 000. Les Autro-Russes, sur 90 000 hommes, en avaient perdu 25 000, et presque toute leur artillerie, dont le bronze servit à fondre la colonne Vendôme.

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