art - encyclopédie.
Publié le 19/10/2013
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art - encyclopédie. n.m., expression inhérente à l'être humain comme en témoigne sa présence à travers toutes les civilisations, expression de ses émotions, de ses angoisses, de ses croyances, de ses interrogations. La reconnaissance de l'art. La signification de ce terme est sensiblement différente selon l'époque et le lieu considérés. Dans les civilisations primitives, l'art est très souvent lié au sacré, et son créateur, qui serait doué de pouvoirs magiques, occupe un rang particulier dans la société. À l'époque préhistorique, dans l'Antiquité ou au Moyen Âge, l'art ne trouvait pas sa fin en lui-même. Il pouvait avoir un rôle sacré, telles les peintures recouvrant les tombeaux égyptiens, une fin utilitaire - soutenir la propagande religieuse ou impériale, magnifier les palais et les temples. L'exécutant n'était pas considéré comme un artiste au sens actuel, mais comme un artisan dont le travail était classé parmi les « arts mécaniques «, opposés aux « arts libéraux «, ainsi nommés car ils étaient pratiqués par des hommes libres. À la Renaissance, les beauxarts, c'est-à-dire les arts soucieux de réaliser des oeuvres d'une beauté plastique - peinture, sculpture, gravure, architecture, musique et danse -, se distinguèrent à leur tour des arts mécaniques, et l'artisan accéda au rang d'artiste. La conception actuelle de l'art et de l'artiste doit également beaucoup au romantisme. Ce mouvement se caractérisait par l'aspiration de l'artiste à s'exprimer librement : celui-ci ne traduisait donc plus forcément le goût et les idées de la société dans laquelle il vivait, mais réagissait souvent contre cette société et exprimait sa réaction individuelle face à un événement contemporain ou à une scène privée. Il pouvait d'autant mieux exprimer sa vision personnelle qu'il n'était plus attaché aux services d'un mécène. La notion de beau. À la notion d'art fut longtemps associée celle de beau. Pour Kant « est beau ce qui est reconnu sans concept comme l'objet d'une satisfaction nécessaire «. Chez Hegel, « le beau est la manifestation sensible de l'idée «. Quand la forme est belle, elle « rend conscient et exprime le divin, les intérêts les plus profonds de l'homme, les vérités les plus vastes de l'esprit «. Mais les mouvements d'avant-garde (cubisme, futurisme, dadaïsme) qui révolutionnèrent l'art, d'un point de vue tant formel que spirituel, au début du XXe siècle, remirent également en question la notion de beau et ouvrirent la voie à de nombreuses expériences. Interrogations contemporaines. Avec son concept de ready-made, le peintre français Marcel Duchamp introduisit dans le domaine artistique des objets banals auxquels il donna le statut d'oeuvre d'art par le simple fait de les exposer (un urinoir, un porte-bouteilles, une roue de bicyclette). Époque de questionnement par excellence, les années soixante transformèrent l'art en une interrogation sur l'art et sur la création, et firent de l'acte créateur une recherche expérimentale - où le projet et le concept de l'oeuvre priment sur sa réalisation -, plongeant le public dans une perplexité sans fin. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats avant-garde beau beaux-arts culture [1] esthétique exposition - 2.ARTS marché de l'art Renaissance - Les principes artistiques de la Renaissance style
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