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À l'extrême-ouest de l'Afrique, le Sénégal est un pays du Sahel, à population pluriethnique.

Publié le 09/12/2013

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À l'extrême-ouest de l'Afrique, le Sénégal est un pays du Sahel, à population pluriethnique. Il fit partie, dès le XI e siècle, de plusieurs royaumes islamisés, mais sa culture fut fortement marquée par la colonisation française. Il occupa une position centrale dans l'A-OF, dont Dakar fut le siège. Indépendante depuis 1960, la République du Sénégal, dotée d'un régime stable et d'institutions démocratiques, est devenue une puissance régionale. Son économie souffre d'un sous-développement encore net, et le pays connaît de vives tensions politiques en Casamance. Le Sénégal est un État d'Afrique occidentale bordé à l'ouest par l'Atlantique, au nord par la Mauritanie (dont le sépare le fleuve Sénégal), à l'est par le Mali et au sud par la Guinée et la GuinéeBissau. Proue de l'Afrique, le Sénégal a suscité dès le XVe siècle l'intérêt des explorateurs et des colonisateurs européens. La capitale même, Dakar, a été conçue par les Français et s'est développée à l'échelle de l'Afrique-Occidentale française, pour devenir la métropole trop grande d'un petit État, dont les frontières témoignent de l'aberration des découpages coloniaux. En effet, s'enfonçant tel un doigt à partir de l'Océan, la petite Gambie isole du Sénégal septentrional la région de la Casamance. Révisée plusieurs fois, la Constitution de 1963 a instauré un régime présidentiel. Le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République, élu au suffrage universel pour cinq ans, et le pouvoir législatif, par une Assemblée nationale, élue au suffrage universel pour cinq ans. Le président est assisté d'un Premier ministre, et le pluralisme des partis politiques est effectif. Géographie Les conditions naturelles. En ce qui concerne le relief, tout est monotonie, l'altitude moyenne étant inférieure à 200 m. Le socle ancien, qui n'affleure qu'au sud-est, est recouvert par le bassin sédimentaire sénégalo-mauritanien. Celui-ci est constitué de plateaux gréseux au sudest, où culminent les contreforts du Fouta-Djalon (581 m). Ces plateaux sont entaillés par les vallées de quelques grands fleuves, le Sénégal, la Gambie et la Casamance. Le littoral est presque partout régulier, sauf à l'extrémité du Cap-Vert (îlot rocheux de Gorée), presqu'île constituée de collines volcaniques reliées au continent par un cordon sableux. Le relief n'affecte pas la zonalité du climat : ce dernier est de type sahélien au nord (400 mm de pluies, deux mois humides par an), soudanais au centre, subguinéen au sud (1 600 mm, six mois humides), le littoral bénéficiant du régime des vents alizés qui l'adoucit. L'irrégularité interannuelle des précipitations est grande et les régions du Nord souffrent de la sécheresse. La végétation passe de la steppe à épineux, dans le Nord, à la savane boisée (zone soudanienne) et à la forêt dense (Casamance). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cap Vert Casamance Fouta-Djalon Gambie Niokolo-Koba savane Sénégal steppe Les livres tropiques - savane-parc au Sénégal, page 5294, volume 10 tropiques - paysage de la Casamance, dans le sud du Sénégal, page 5296, volume 10 Afrique - paysage de savane au Sénégal, page 61, volume 1 Afrique - irrigation au Sénégal, page 68, volume 1 Les aspects humains. Les Ouolofs, ou Wolofs, principal groupe ethnique, et les Sérères occupent les régions les plus densément peuplées de l'Ouest. Les autres groupes importants sont les Toucouleurs, dans la vallée du Sénégal, les Diolas en Casamance et les Peuls, plus dispersés. La religion dominante est l'isl?m, divisé en plusieurs confréries, notamment celle des mourides qui compte plus d'un million de membres et joue un rôle économique et politique important. La population est surtout concentrée dans la vallée du Sénégal et la partie ouest du pays, plus que dans la Casamance, pourtant favorisée par le climat. L'agglomération de Dakar rassemble près du tiers de la population totale, celle-ci augmentant fortement par accroissement naturel. Si l'immigration a cessé, le pouvoir d'attraction qu'exercent Dakar, la Casamance et les Terres Neuves de l'Est continue de provoquer des migrations internes. On observe aussi un courant d'émigration en direction de l'Europe. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Dakar ouolof Peuls Sérères Toucouleurs Les livres Sénégal - le marché de La Médina, à Dakar, page 4734, volume 9 Sénégal - Saint-Louis du Sénégal, page 4735, volume 9 Sénégal - fabrication du pisé, page 4735, volume 9 La vie économique. Plusieurs groupes, notamment celui des Sérères, pratiquent une agriculture soignée, souvent associée à un élevage sédentaire qui permet de fumer les champs. Les cultures vivrières sont surtout des céréales : riz en basse Casamance, maïs dans le Sud, sorgho dans la vallée du Sénégal et millet partout. Mais un tubercule, le manioc, tend à se répandre. Le Sénégal reste néanmoins dépendant des importations pour sa subsistance. La culture commerciale dominante, l'arachide, a progressé depuis la région ouolof vers l'est, grâce au dynamisme et au profit de la puissante confrérie mouride. Mais cette culture, qui fournit l'essentiel des exportations, épuise les sols et soumet les revenus du pays aux fluctuations des cours internationaux. Aussi le gouvernement favorise-t-il la diversification des cultures commerciales : coton au sud, canne à sucre dans la basse vallée du Sénégal. Le Ferlo (Sahel intérieur) reste consacré à l'élevage transhumant des Peuls. La pêche, surtout traditionnelle, est importante autour de Dakar (thon) ; le pays exporte chaque année plus de 100 000 tonnes de poisson, dont 60 % vers l'Europe. Si le Sénégal est pauvre en sources d'énergie et en mines, exception faite des phosphates de Thiès, il dispose d'industries relativement nombreuses, qui bénéficient d'investissements assez précoces et de la présence du grand port de Dakar, le troisième de l'Afrique de l'Ouest. L'industrie transforme les matières premières locales en vue de l'exportation (huileries, conserveries de poisson) et produit des biens de consommation destinés au marché intérieur dans les minoteries, brasseries, sucreries, usines textiles ou automobiles. La concentration de ces établissements industriels est forte dans la presqu'île du Cap-Vert. La chimie se classe au deuxième rang, après l'agroalimentaire. Le déficit commercial demeure toutefois très important, et l'endettement extérieur a entraîné la mise en place, dans les années quatre-vingt, de plans d'ajustement structurel sous la conduite du Fonds monétaire international (FMI). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cap Vert Dakar FMI (Fonds monétaire international) ouolof pastoralisme Peuls Sérères Thiès Les livres Sénégal - mise en sac des arachides, page 4735, volume 9 L'organisation de l'espace. Située dans la petite presqu'île du Cap-Vert, Dakar est le principal pôle d'attraction du pays, remplissant des fonctions économiques, culturelles et politiques. L'ancienneté de l'exploitation de l'arachide a valu à l'ouest du pays de bonnes infrastructures. Mais les régions les plus favorisées sont peut-être la vallée du Sénégal, où se développe un grand programme d'irrigation supposant la construction de barrages, et la Casamance, où s'accroît la pénétration des influences nordistes (qui se heurtent toutefois à de fortes réactions locales) et où se concentrent la plupart des activités touristiques du Sénégal. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Dakar Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Niokolo-Koba Rufisque Saint-Louis Ziguinchor Les livres Dakar, page 1366, volume 3 Histoire Les royaumes anciens. La région du Sénégal s'organisa très tôt en États centralisés. Le plus célèbre, le royaume toucouleur du Tekrour, constitué vers le IXe siècle et islamisé par les Almoravides au XIe siècle, dominait la région. Il fut intégré à l'empire du Mali au XIVe siècle, puis à celui de Songhaï aux XVe et XVIe siècles. Au XVe siècle, un royaume ouolof (ou wolof), fondé au XIIIe siècle, se détacha du Tekrour. Il devait se diviser ensuite en quatre royaumes (Dyolof, Walo, Cayor, Baol), qui durèrent jusqu'à la conquête française, tandis que le Tekrour cédait la place, au XVIe siècle, au royaume peul de Fouta-Toro. Deux États sérères païens, Sin et Salum, apparurent vers le XVe siècle et demeurèrent indépendants jusqu'à la colonisation. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Afrique noire - Le faste des Empires soudanais Mali - Histoire Songhaïs Tekrour Toucouleurs La pénétration européenne. Découvert par les Portugais en 1444, le Sénégal attira ensuite les Hollandais, qui construisirent au début du XVIIe siècle le fort de Gorée, et les Anglais, qui explorèrent l'embouchure du fleuve Sénégal concurremment avec les Français. En 1638, la Compagnie du Sénégal, fondée par des Dieppois et des Rouennais, obtint le monopole du commerce triangulaire et fonda dans l'estuaire du fleuve Sénégal un établissement qui fut reconstruit en 1659 sous le nom de Saint-Louis du Sénégal. Les Français s'installèrent à Gorée et en Casamance, et se spécialisèrent dans la traite des Noirs et le commerce de la gomme arabique. L'île de Gorée était alors la plaque tournante d'un trafic d'esclaves dominé par les négociants bordelais. Malgré la concurrence des Anglais, qui, à deux reprises, chassèrent les Français du pays et ne restituèrent définitivement leurs possessions qu'en 1816, la France obtint officiellement, au XIXe siècle, le monopole du commerce avec le Sénégal. Ses comptoirs côtiers servirent de base à la conquête de l'intérieur. Cependant, de nouvelles entités politiques tentaient de résister à l'influence européenne. En 1776, au Fouta-Toro, jusqu'alors dominé par une dynastie peul païenne, la révolution du Peul Abd el-Kader imposa un État islamique. Dans l'arrièrepays se constitua au XVIIIe siècle l'État musulman du Toucouleur Al-H?dj Omar. Mais le général Louis Faidherbe soumit les régions de l'intérieur de 1854 à 1865, repoussant les Maures au nord et les Toucouleurs au sud. En 1857, le capitaine Léopold Protet fondait le comptoir de Dakar. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Afrique noire - La « grande saignée » Faidherbe Louis traite des Noirs Une colonie française. En 1898, la conquête était achevée et Dakar devint en 1904 capitale de l'AfriqueOccidentale française. Après l'abolition de la traite, le commerce colonial se concentra sur l'arachide, dont la culture bouleversa les structures socio-économiques traditionnelles. La vie politique se développa très tôt, et une élite noire et métisse émergea. Il existait quatre communes de plein exercice (Saint-Louis, Dakar, Rufisque, Gorée), les autres localités étant sous administration directe. Les habitants de ces quatre communes eurent le statut de citoyens français dès le XIXe siècle, et Blaise Diagne, originaire de Saint-Louis, fut, en 1914, le premier député africain au Parlement français. D'autres figures émergèrent dès les années trente et jouèrent un rôle politique de premier plan, tels l'avocat Lamine Gueye et le professeur Léopold Sédar Senghor, autour duquel se réunissaient des étudiants sénégalais à Paris pour promouvoir la culture afro-francophone. Les deux hommes furent élus députés en 1945 et participèrent à l'élaboration du statut de l'Union française. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique-Occidentale française (A-OF) Rufisque Senghor Léopold Sédar Union française Les livres colonisation - Le Troc (1986), tableau du Sénégalais Alpha Wally Diallo, page 1185, volume 3 Un modèle sénégalais ? La citoyenneté française pour tous les Sénégalais et l'abolition du travail forcé furent acquises en 1946, puis l'indépendance obtenue en 1960. Une fédération avec le Mali (appelé à l'époque Soudan) fut instituée en 1959, mais elle éclata dès l'année suivante. Contrairement à d'autres États africains, le Sénégal a connu une relative stabilité politique dans un cadre assez démocratique. Au moment de l'indépendance, deux dirigeants de l'Union progressiste sénégalaise occupaient des postes clés : Senghor à la présidence de la République et Mamadou Dia à la présidence du Conseil. Ce dernier fomenta en 1962 un coup d'État, dont l'échec laissa le champ libre à Senghor. La Constitution de 1963 établit alors une république présidentielle qui réservait de larges pouvoirs au chef de l'État. À partir de 1970, le régime s'assouplit, la Constitution de 1976 instituant un multipartisme contrôlé. En 1981, le président Senghor démissionna au profit de son Premier ministre Abdou Diouf, qui rétablit un large multipartisme et l'entière liberté syndicale. Abdou Diouf fut élu en 1983 à la présidence, puis réélu en 1988, dans un climat de contestation et de violence politique qui aboutit à la proclamation de l'état d'urgence et à l'arrestation de la principale personnalité de l'opposition, le chef du parti démocratique sénégalais Abdoulaye Wade. Cependant, malgré une agitation persistante, notamment dans les universités, le dialogue entre le gouvernement et l'opposition ne fut pas rompu. En 1989, un grave conflit opposa le Sénégal à la Mauritanie et, après des émeutes meurtrières contre les Sénégalais de Nouakchott et les Mauritaniens de Dakar, les deux pays rompirent leurs relations diplomatiques. Par ailleurs, en 1990 fut dissoute la Fédération de Sénégambie, entité confédérale, créée en 1982, qui devait permettre au Sénégal et à la Gambie de réaliser une union économique et militaire. La situation intérieure se tendit à nouveau à partir de 1992 en raison de troubles persistants en Casamance, où s'étaient fait jour des revendications séparatistes. Réélu pour un troisième mandat en 1993, face à sept opposants dont Abdoulaye Wade, le président Abdou Diouf se retrouve à la tête d'un pays de plus en plus déstabilisé, alors même que le déficit budgétaire le contraint à prendre des mesures d'austérité. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Organisations africaines Dia Mamadou Diouf Abdou Mauritanie Mauritanie - Histoire Sénégambie Senghor Léopold Sédar Les livres Sénégal - le président Abdou Diouf passant les troupes en revue à Dakar, en 1988, page 4737, volume 9 Arts Littérature. La tradition orale a toujours eu, au Sénégal, un prestige incontestable. On peut encore aujourd'hui en mesurer la portée et la grande qualité dans les contes d'un griot célèbre comme Amadou Koumba Ngom, tels que les a recueillis et publiés Birago Diop sous les titres de Contes (1947) et Nouveaux Contes d'Amadou Koumba (1958). Pourtant, l'introduction d'une culture de l'écrit eut lieu très tôt, sans doute dès le XIe siècle, avec la propagation de la religion islamique, bien avant que les Européens, à partir des XVIIIe et XIXe siècles, n'imposent leur propre culture. Les premiers écrits participaient donc plus de la poésie arabe classique (Amadou Mamba, Malik Sy) que de la mise en forme écrite de la tradition orale autochtone, même si les prêches et le désir de convaincre la population amenaient maints lettrés islamistes à utiliser de plus en plus les langues locales. Au XIXe siècle, c'est le français qui s'est affirmé comme langue véhiculaire, en même temps que langue littéraire. C'est seulement au début du XXe siècle que les productions littéraires originales ont enfin connu un essor notable, en particulier avec la critique et la mise à distance de la civilisation occidentale : Ousmane Socé a montré des jeunes Sénégalais profondément partagés entre leur tradition culturelle et les séductions de l'Europe (Karim, 1935), tout en dénonçant les Mirages de Paris (1937) - mirages qui sont devenus ceux de Dakar pour une jeune villageoise, dans le roman d'Abdoulaye Sadji Maïmouna (1953). Cheik Amidou Kane a résumé tout le tragique du déchirement culturel dans son ouvrage en partie autobiographique, l'Aventure ambiguë (1961). Mais la critique des valeurs occidentales a aussi pris les couleurs de la revendication sociale dans les ouvrages d'Ousmane Sembene : les Bouts de bois de Dieu (1960) racontent ainsi la grande grève des cheminots du Dakar-Niger de 1947. Même la poésie participe à ce mouvement critique, en particulier avec Léopold Sédar Senghor, chantre de la négritude ( Chants d'ombre, 1945 ; Hosties noires , 1948), mais aussi Lamine Diakhaté ( la Joie d'un continent, 1954), David Diop (Coups de pilon, 1956), Malick Fall (Reliefs, 1964), Amadou Cissé Dia ( les Derniers Jours de Lat Dior, 1965). Dans le domaine de l'essai, Cheikh Anta Diop a tenté de mettre au jour les sources de la pensée africaine (Antériorité des civilisations nègres : mythe ou vérité historique , 1967) et le poèteprésident Senghor a poursuivi une longue réflexion réunie sous le titre significatif de Liberté ( I , 1964 ; I I , 1971 ; I II , 1977 ; IV, 1983). Fait rare en Afrique, la littérature féminine s'est récemment développée avec Mariama Bâ ( Une si longue lettre , 1979) et Aminata Sow Fall (la Grève des Battus, 1980). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique noire - Littérature Diop Birago griot négritude Sembene Ousmane Senghor Léopold Sédar Cinéma. Le cinéma sénégalais, né en 1953 avec le premier film signé par un Africain (Afrique-surSeine, de Paulin Vieyra), a été pendant plus de vingt ans le plus vivant d'Afrique noire. Sa production, assez abondante, est souvent fondée sur la critique sociale et de sévères portraits de la « néo-colonisation ». On retient surtout l'oeuvre d'Ousmane Sembene, qui a décrit en termes politiques les petits faits de la réalité sociale (la Noire de..., 1967 ; Mandabi, 1968), s'est interrogé sur les racines de son pays (Emitai, 1971 ; Ceddo, 1977), dénonçant avec vigueur la violence faite aux Noirs par les colonisateurs (le Camp de Thiaroye, 1988). Parmi les autres oeuvres marquantes des cinéastes de la génération de Sembene figurent la Jeune Fille (1969) de Mahama Traoré et Touki-Bouki (1973) de Djibril Diop-Mambety. Puis sont apparus Moussa Bathily (la Circoncision, 1978), Ben Diogaye Beye (Un homme, des femmes, 1981) et aussi une femme, Safi Faye (Fad'jal, 1979). Mais tous sont soumis à des conditions de production et de distribution qui n'autorisent que des oeuvres épisodiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Sembene Ousmane Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique noire Les livres danse rituelle du Sénégal, page 1381, volume 3 Sénégal - troupe de théâtre sénégalaise, page 4737, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Les médias Sénégal - tableau en bref Sénégal - carte physique Sénégal - tableau en chiffres Afrique - carte physique Afrique - carte politique Les indications bibliographiques J. Boulègue, Contributions à l'histoire du Sénégal, Afera, 1987. J. Delcourt, Gorée, six siècles d'histoire, Clairafrique, Dakar, 1984. M. C. Diop (sous la direction de), Sénégal, trajectoires d'un État, Codestria, Dakar, 1992. F. de Saint-Chéron, Senghor et la terre, Sang de la terre, Paris, 1988.
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Les autres groupes importants sont les Toucouleurs, dans la vallée du Sénégal, les Diolas en Casamance et les Peuls, plus dispersés.

La religion dominante est l'islām, divisé en plusieurs confréries, notamment celle des mourides qui compte plus d'un million de membres et joue un rôle économique et politique important.

La population est surtout concentrée dans la vallée du Sénégal et la partie ouest du pays, plus que dans la Casamance, pourtant favorisée par le climat. L'agglomération de Dakar rassemble près du tiers de la population totale, celle-ci augmentant fortement par accroissement naturel.

Si l'immigration a cessé, le pouvoir d'attraction qu'exercent Dakar, la Casamance et les Terres Neuves de l'Est continue de provoquer des migrations internes.

On observe aussi un courant d'émigration en direction de l'Europe. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Dakar ouolof Peuls Sérères Toucouleurs Les livres Sénégal - le marché de La Médina, à Dakar, page 4734, volume 9 Sénégal - Saint-Louis du Sénégal, page 4735, volume 9 Sénégal - fabrication du pisé, page 4735, volume 9 La vie économique. Plusieurs groupes, notamment celui des Sérères, pratiquent une agriculture soignée, souvent associée à un élevage sédentaire qui permet de fumer les champs.

Les cultures vivrières sont surtout des céréales : riz en basse Casamance, maïs dans le Sud, sorgho dans la vallée du Sénégal et millet partout.

Mais un tubercule, le manioc, tend à se répandre.

Le Sénégal reste néanmoins dépendant des importations pour sa subsistance. La culture commerciale dominante, l'arachide, a progressé depuis la région ouolof vers l'est, grâce au dynamisme et au profit de la puissante confrérie mouride.

Mais cette culture, qui fournit l'essentiel des exportations, épuise les sols et soumet les revenus du pays aux fluctuations des cours internationaux.

Aussi le gouvernement favorise-t-il la diversification des cultures commerciales : coton au sud, canne à sucre dans la basse vallée du Sénégal.

Le Ferlo (Sahel intérieur) reste consacré à l'élevage transhumant des Peuls.

La pêche, surtout traditionnelle, est importante autour de Dakar (thon) ; le pays exporte chaque année plus de 100 000 tonnes de poisson, dont 60 % vers l'Europe. Si le Sénégal est pauvre en sources d'énergie et en mines, exception faite des phosphates de Thiès, il dispose d'industries relativement nombreuses, qui bénéficient d'investissements assez précoces et de la présence du grand port de Dakar, le troisième de l'Afrique de l'Ouest.

L'industrie transforme les matières premières locales en vue de l'exportation (huileries, conserveries de poisson) et produit des biens de consommation destinés au marché intérieur dans les minoteries, brasseries, sucreries, usines textiles ou automobiles.

La concentration de ces établissements industriels est forte dans la presqu'île du Cap-Vert.

La chimie se classe au deuxième rang, après l'agroalimentaire.

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