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À l'acception vulgaire qui voit dans le ver tout être

Publié le 14/12/2013

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À l'acception vulgaire qui voit dans le ver tout être mou, allongé et dépourvu de pattes, tels le ver blanc, le ver à soie ou le ver luisant (qui sont des insectes), les zoologistes opposent une définition plus restrictive et distinguent trois embranchements de vers : plathelminthes, némathelminthes et annélides ; un grand nombre d'entre eux sont des parasites (douves, ténias, ascaris, oxyures, trichines, sangsues...). Les annélides, quant à elles, ont des particularités organiques qui annoncent les arthropodes. Animaux métazoaires invertébrés, les vers constituent un assemblage très hétérogène que l'on divise en trois embranchements principaux : les plathelminthes, ou vers plats, les némathelminthes, ou vers ronds, et les annélides, ou vers annelés. Les embranchements des priapuliens, sipunculiens et échiuriens, non apparentés malgré leurs ressemblances, étaient autrefois considérés comme intermédiaires entre les vers et les échinodermes. On les classe aujourd'hui dans des embranchements bien différenciés. Ils ont une symétrie bilatérale et non radiaire comme celle des cnidaires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats animal (règne) - Classification - Les invertébrés invertébrés métazoaires Les plathelminthes On place généralement les plathelminthes à la base de la plupart des autres embranchements. Leur système nerveux, formé d'un « cerveau » uni au réseau nerveux général par des cordons tant dorsaux que ventraux, a pu évoluer vers une organisation existant chez les vertébrés, où ne subsiste qu'un cordon dorsal, ou vers celle des invertébrés, à chaîne nerveuse ventrale. Ils sont constitués d'un feuillet externe (ectoderme) et d'un feuillet interne (endoderme), entre lesquels un parenchyme mésodermique renferme des cordons nerveux, des cellules musculaires des organes de l'excrétion et de la reproduction. Il n'y a pas d'organes respiratoires ni circulatoires, et pas de cavité générale (coelome). À l'une des extrémités, la « tête » renferme une concentration de cellules nerveuses, ou cerveau. Les plathelminthes sont généralement hermaphrodites (les deux sexes sont réunis chez le même individu). On divise les plathelminthes en trois classes principales : les turbellariés (environ 4 000 espèces), pour la plupart marins, mais que l'on trouve aussi en eaux douces ; les trématodes (5 000 espèces environ, dont les douves), qui sont des parasites incolores, non ciliés, non segmentés ; les cestodes (3 400 espèces environ, dont les ténias), qui sont des parasites intestinaux dépourvus de tube digestif, se nourrissant par osmose et possédant une tête armée de crochets et de ventouses. Parmi les espèces remarquables, on peut noter les planaires, qui peuvent atteindre 60 cm de long et qui vivent dans le terreau des forêts tropicales humides ; la grande douve du foie, Fasciola hepatica (jusqu'à 4 cm de longueur), qui parasite le foie de nombreux animaux domestiques et de l'homme. En Europe, l'hôte intermédiaire est une limnée, Galba truncatula. L es oeufs se développent en milieu humide ; les larves, écloses dans l'eau, pénètrent dans ce gastéropode, le quittent pour se fixer sur des plantes qui sont absorbées par l'hôte définitif. Le ténia est le cestode le plus commun chez l'homme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cestodes douve helminthes hermaphrodisme limnée plathelminthes ténia trématode ventouse Les livres vers - grande douve du foie, page 5479, volume 10 vers - schémas, page 5479, volume 10 Les némathelminthes Les némathelminthes sont isolés dans le monde animal : la cavité générale n'est pas un coelome, mais un reste de blastocoele ; les téguments, jamais ciliés, sécrètent une cuticule épaisse nécessitant des mues pour la croissance ; enfin, caractère exceptionnel, les organes, notamment le système nerveux, sont formés d'un nombre défini et constant de cellules. Ils présentent entre eux de grandes différences. On les divise en six classes, dont les plus importantes sont les rotifères, les acanthocéphales et les nématodes. Les rotifères (environ 1 500 espèces) sont des vers minuscules qui ne dépassent pas 3 mm de long. Ils vivent généralement dans les eaux douces et stagnantes. Toutes les espèces étudiées jusqu'à présent ont un nombre constant de cellules et un appareil rotateur composé de couronnes ciliées à l'extrémité antérieure. Les acanthocéphales (500 espèces environ) sont des parasites dépourvus de bouche et de tube digestif. Les larves vivent dans la cavité générale des invertébrés et les adultes, dans l'intestin des vertébrés (mammifères, poissons, parfois l'homme). Les nématodes sont des vers filiformes dont on connaît au moins 10 000 espèces, alors que 90 000 restent probablement à découvrir. Plusieurs milliers de nématodes sont des parasites de vertébrés. On les trouve dans le monde entier et ils se révèlent plus ou moins dangereux pour l'homme. L'oxyure intestinal ( Enterobius vermicularis ) est surtout fréquent chez les enfants ; il se transmet directement par les oeufs qui tombent à terre, se dessèchent et se déposent sur des objets que l'enfant est susceptible de sucer. L'ascaris (Ascaris lumbricoides ), long de 15 à 25 cm et épais de 0,5 cm, vit dans l'intestin grêle de l'homme. La filaire de Médine, ou ver de Guinée ( Dracunculus medinensis ), des régions tropicales provoque de douloureux abcès sous-cutanés, en particulier aux jambes. La filaire de Bancroft (Wuchereria bancrofti) parasite les vaisseaux lymphatiques de l'homme et provoque l'éléphantiasis. Les trichines (Trichinella spiralis) peuvent être transmises à l'homme par de la viande insuffisamment cuite ; toutefois, des contrôles de la qualité des porcs de boucherie et l'élimination des individus parasités ont considérablement diminué les risques d'infection dans les pays développés. Les carnivores sauvages (renards, visons, ours, etc.), ainsi que les chiens, les chats et surtout les rats peuvent aussi être porteurs de trichines. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ascaris éléphantiasis filariose helminthes intestins mue némathelminthes nématodes oxyurose rotifères Les livres vers - ascaris, page 5480, volume 10 vers - schémas, page 5480, volume 10 Les annélides Les annélides sont des vers annelés et segmentés qui présentent une grande unité de structure. Le corps est cylindrique et composé d'anneaux ou segments qui, mis à part le lobe céphalique, ont une constitution générale identique. On voit apparaître dans cet embranchement un grand nombre de perfectionnements organiques qu'on retrouve notamment chez les arthropodes, les plus évolués des invertébrés : métamérie de la plupart des organes, présence de cavités coelomiques liées aux organes excréteurs et génitaux, appareil circulatoire clos, système nerveux complexe sous le contrôle d'un cerveau pourvu de centres d'apprentissage. On divise les annélides en trois classes, qui sont les polychètes, errants ou sédentaires ; les myzostomides, polychètes modifiés par le parasitisme ; les clitellates, cette dernière classe comprenant les oligochètes et les hirudinés. Les polychètes comprennent 5 300 espèces environ, groupées suivant leur mode de vie. Les espèces errantes sont carnassières. Le ver de feu ( Hermodice carunculata), qui vit dans les Caraïbes, a le corps recouvert de soies munies de crochets ; ces soies se brisent et libèrent dans la peau un venin qui entraîne une douleur brûlante. La taupe de mer (Aphrodite aculeata ) est fréquente dans les eaux qui baignent l'Europe. Les vers palolo (Eunice viridis) ont un cycle de reproduction lié aux phases lunaires ; la partie postérieure contenant les oeufs ou le sperme se détache de la partie antérieure et remonte à la surface, de nuit, vers la lumière. Les polychètes sédentaires vivent plus ou moins fixés. Ils élaborent des tubes à partir des sécrétions de la peau ou creusent des galeries qu'ils habitent. Un des plus connus sur nos côtes est l'arénicole des pêcheurs (Arenicola marina), qui peut atteindre 40 cm ; on trouve ces animaux dans la vase à marée basse. Les sabelles (Sabella) et les spirographes (Spirographis) comptent parmi les organismes marins les plus spectaculaires avec leurs branchies qui semblent sortir de leur tube comme une fleur d'un vase. On en trouve de très beaux en Méditerranée ( Spirographis spallanzani, qui peut atteindre 30 cm). Ils se nourrissent d'organismes du plancton qu'ils capturent grâce aux courants créés par les mouvements de leurs branchies. Les myzostomides, tous parasites, sont représentés par 130 espèces environ. Ils vivent généralement sur la peau des échinodermes en se plaçant dans le courant nutritif qui conduit les particules alimentaires à la bouche de leur hôte. Quelques-uns sont des parasites internes. Les clitellates comptent environ 3 400 espèces, toutes hermaphrodites. On les appelle aussi vers ceinturés, car on trouve chez eux une zone cutanée riche en cellules glandulaires, le clitellum, qui recouvre plusieurs anneaux, forme comme une ceinture et joue un rôle dans la reproduction. Les oligochètes sont les plus connus des clitellates. On peut les trouver dans les eaux pauvres en oxygène (Tubifex), dans le fumier ( Eisenia) et dans la terre : ils sont alors communément appelés vers de terre, ou lombrics (Lumbricus). En Europe de l'Ouest, les lombrics ne dépassent pas 30 cm, mais une espèce géante d'Australie peut atteindre 3 m de long. Ils ont des soies courtes et peu nombreuses, implantées dans la peau. Le rôle des lombrics dans la formation et l'enrichissement de la terre végétale est important. Ces vers absorbent la terre et digèrent les substances organiques décomposées par d'autres organismes (bactéries) ; les parties minérales sont rejetées dans leurs excréments. Ils entraînent dans leurs galeries les feuilles mortes de la litière, qui serviront d'engrais. Ils ameublissent et mélangent le sol grâce à leurs galeries. Les tortillons minéraux d'excréments déposés au cours d'une année sur 1 m 2 de bonne prairie correspondent à un poids de 4,4 à 8 kg. Les lombrics sont la proie des taupes, des oiseaux et de nombreux petits carnivores. Les hirudinés, dépourvus de soies, possèdent une ventouse buccale et une ventouse caudale. 75 % de ces vers sont des parasites de vertébrés, les autres étant des prédateurs. Les plus connus sont les sangsues, qui vivent en général en eaux douces ; elles se fixent sur un vertébré (mammifère, oiseau, poisson) et en sucent le sang avant de se laisser tomber. La sangsue officinale (Hirudo medicinalis), longue d'une quinzaine de centimètres, a été autrefois très utilisée pour saigner les patients. Pour se nourrir, la sangsue incise la peau à l'aide de ses mâchoires et fait une blessure en étoile. Sa salive contient une substance, l'hirudine, qui empêche la coagulation. L'animal absorbe, ainsi, de 10 à 15 millilitres de sang, qu'il emmagasine dans l'intestin, mais la blessure continue à couler. La digestion de ce sang est très lente et demande environ six mois. Ensuite, le ver peut jeûner pendant très longtemps. Un seul repas le maintient en vie pendant un an et demi. Dans les régions tropicales chaudes et humides (Asie, Amérique du Sud, Madagascar, Océanie), il existe des sangsues terrestres ( Haemadipsa) qui constituent un véritable fléau. Les pertes de sang dues aux blessures peuvent causer d'importantes anémies. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats annélides arénicole branchies hermaphrodisme hirudine lombric minéralisation néréide oligochètes sangsue terre - 1.AGRICULTURE ventouse Les livres vers - lombrics, page 5478, volume 10 vers - schémas, page 5481, volume 10 vers - ver de terre, page 5481, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats parasite - 1.BOTANIQUE et ZOOLOGIE Les médias vers - le ver de terre, auxiliaire de l'agriculture ? Les indications bibliographiques P.-P. Grassé, R.-A. Poisson et O. Tuzet, Zoologie I. Invertébrés, Masson, Paris, 1961. O. Lauren, la Lombriculture : guide pratique, De Vecchi, Paris, 1995. J.E. Smith, R.B. Clark, G. Chapman et J.D. Carthy, Panorama des invertébrés, Rencontre, Lausanne, 1971. A. Tétry et J. Théodoridès, Zoologie I, Encyclopédie de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1963.

« trématode ventouse Les livres vers - grande douve du foie, page 5479, volume 10 vers - schémas, page 5479, volume 10 Les némathelminthes Les némathelminthes sont isolés dans le monde animal : la cavité générale n'est pas un cœlome, mais un reste de blastocœle ; les téguments, jamais ciliés, sécrètent une cuticule épaisse nécessitant des mues pour la croissance ; enfin, caractère exceptionnel, les organes, notamment le système nerveux, sont formés d'un nombre défini et constant de cellules.

Ils présentent entre eux de grandes différences.

On les divise en six classes, dont les plus importantes sont les rotifères, les acanthocéphales et les nématodes. Les rotifères (environ 1 500 espèces) sont des vers minuscules qui ne dépassent pas 3 mm de long.

Ils vivent généralement dans les eaux douces et stagnantes.

Toutes les espèces étudiées jusqu'à présent ont un nombre constant de cellules et un appareil rotateur composé de couronnes ciliées à l'extrémité antérieure. Les acanthocéphales (500 espèces environ) sont des parasites dépourvus de bouche et de tube digestif.

Les larves vivent dans la cavité générale des invertébrés et les adultes, dans l'intestin des vertébrés (mammifères, poissons, parfois l'homme). Les nématodes sont des vers filiformes dont on connaît au moins 10 000 espèces, alors que 90 000 restent probablement à découvrir.

Plusieurs milliers de nématodes sont des parasites de vertébrés.

On les trouve dans le monde entier et ils se révèlent plus ou moins dangereux pour l'homme.

L'oxyure intestinal ( Enterobius vermicularis ) est surtout fréquent chez les enfants ; il se transmet directement par les œufs qui tombent à terre, se dessèchent et se déposent sur des objets que l'enfant est susceptible de sucer.

L'ascaris (Ascaris lumbricoides ), long de 15 à 25 cm et épais de 0,5 cm, vit dans l'intestin grêle de l'homme.

La filaire de Médine, ou ver de Guinée ( Dracunculus medinensis ), des régions tropicales provoque de douloureux abcès sous-cutanés, en particulier aux jambes.

La filaire de Bancroft ( Wuchereria bancrofti ) parasite les vaisseaux lymphatiques de l'homme et provoque l'éléphantiasis.

Les trichines ( Trichinella spiralis ) peuvent être transmises à l'homme par de la viande insuffisamment cuite ; toutefois, des contrôles de la qualité des porcs de boucherie et l'élimination des individus parasités ont considérablement diminué les risques d'infection dans les pays développés.

Les carnivores sauvages (renards, visons, ours, etc.), ainsi que les chiens, les chats et surtout les rats peuvent aussi être porteurs de trichines. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ascaris éléphantiasis filariose helminthes intestins mue némathelminthes nématodes oxyurose rotifères Les livres vers - ascaris, page 5480, volume 10 vers - schémas, page 5480, volume 10 Les annélides Les annélides sont des vers annelés et segmentés qui présentent une grande unité de. »

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