Vous montrerez que la lutte contre le chômage repose sur une diversité de politique.
Publié le 20/05/2021
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Vous montrerez que la lutte contre le chômage repose sur une diversité de politique.
La France connaît un taux de chômage actuellement très élevé de l’ordre de 10 %. Un des
enjeux principaux de notre économie, au-delà de comprendre le phénomène, est de trouver des
solutions durables permettant de le résoudre. On distingue deux définitions du chômage, celle de
l’INSEE et du Bureau International du Travail ainsi que celle de Pôle Emploi. Nous nous intéresserons
plus particulièrement à la définition de l’INSEE qui avance qu’un chômeur est une personne en âge
de travailler, sans emploi ou à la recherche d’un emploi.
Comme, il n’existe pas une, mais plusieurs formes de chômage et que chacune possède ses propres
caractéristiques. Il y a donc nécessité de mettre en place des politiques spécifiques et adaptées à
chaque forme de chômage.
On distingue deux types de chômage. Le chômage conjoncturel, mis en avant par l’économiste John
Maynard Keynes. Celui-ci est dû aux fluctuations de l’activité économique, elles-mêmes liées à des
chocs d’offre ou de demande. Il se caractérise par une insuffisance de la demande globale (celle
adressée aux agents économiques). Le chômage structurel, communément appelé chômage
classique, est indépendant des fluctuations économiques, il dépend des institutions. Il est lié au
rigidité du marché du travail, à des problèmes d’appariement et aux asymétries d’informations.
On peut alors se demander quelles sont les diverses politiques permettant la lutte contre le
chômage ?
Dans un premier temps, nous aborderons les différentes politiques de lutte contre le chômage
conjoncturel. Dans un second temps, nous traiterons des politiques pour lutter contre le chômage
structurel.
«
Par exemple, la création d’une prime à l’embauche pour les travailleurs non qualifiés d’un certain âge
engendra l’augmentation des dépenses publiques pour tenter d’augmenter l’emploi de cette
catégorie, et donc diminuer le chômage.
Cette politique se décline sous trois formes : l’augmentation des investissements publics (en
infrastructure par exemple), la baisse des impôts (pour les entreprises ou pour les ménages par
exemple) ainsi que la hausse de certains revenus (ceux des fonctionnaires ou des salariés à travers le
SMIC) et des revenus sociaux (prestations sociales)
La baisse des impôts pour les entreprises permettra l’augmentation d’investissement donc la hausse
de la production suivie de celle de la main d’œuvre, ainsi cela engendra la baisse du chômage.
La hausse des revenus permettra une augmentation du pouvoir d’achat et donc une augmentation
de la consommation, ce qui conduira à une croissance de la demande, de la production et de la main
d’œuvre, ce qui aura pour conséquence une baisse du chômage.
C’est ce qu’illustre le document 2
car à l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007, le pouvoir d’achat était à son maximum c’est à
dire à 996 euros, soit une augmentation de 18,1% (996-843/843 x100 = 18,1) par rapport à 2006.
Ce président a mis en place avec son ministère des mesures sociales qui ont permis une forte
augmentation des salaires et de l’emploi.
A contrario, François Hollande, président de la République française en 2013 a favorisé une baisse de
978 euros du pouvoir d’achat.
Ceci peut s’expliquer par un choc fiscal et une augmentation nette du
chômage.
En 2019, le président Emmanuel Macron instaure des mesures sociales et fiscales en faveur du
pouvoir d’achat, celui-ci augmente de 853 euros.
Il existe donc bien une corrélation entre chômage
et pouvoir d’achat.
Nous allons à présent voir, qu’en opposition à la vision keynésienne, les néolibéraux
proposent de mettre en place diverses politiques relatives au coût du travail, à la formation et à la
flexibilité du marché du travail.
II) Les politiques structurelles contre le chômage classique
De manière à lutter contre le chômage structurel, l’Etat peut mettre en place des politiques
de l’emploi notamment destinées à lutter contre le coût du travail et à encourager les entreprises à
recruter les travailleurs les moins qualifiés.
Ces mesures peuvent être actives (le but est d’accroître le
niveau d’emploi dans l’économie) ou passives (le but est d’apporter une aide financière aux sans-
emplois)
A.
La politique d’allègement du coût du travail
La politique de réduction du coût du travail permet l’allégement des charges sociales
patronales (cotisations sociales) pour les employeurs.
Cette politique vise surtout les bas salaires,
pour favoriser l’embauche des moins qualifiés et restaurer la compétitivité « réduire le coût du travail
et soutenir les entreprises ».
Ainsi, elle permet de réduire le chômage structurel des moins qualifiés.
C’est ce que nous explique
l’économiste Gilles Saint-Paul dans le document 4 : il énonce que la baisse du coût de travail pourrait
être bénéfique pour les travailleurs non qualifiés « L’allègement des cotisations patronales peut avoir
un effet positif ponctuel sur l’employabilité des travailleurs non qualifiés ».
En outre, la baisse du coût du travail permet de substituer le travail au capital, d’augmenter la
compétitivité prix ainsi que les profits générés par l’entreprise (hausse de la production), et de
favoriser la désinflation (diminution durable et importante des prix).
En effet, si le prix de vente
diminue, le pouvoir d’achat augmente.
B.
La politique de formation.
»
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