Une activité fondamentale : produire

« additionner des tonnes de blé avec des tonnes de fontes, des Renault Kangoo ( !) avec des Renault Scénic).

Pour rendre compted'une production agrégée ( globale ) il faut passer par une unité commune qui permettra de donner une grandeur synthétique et représentative du flux de richesse créée. Puisque par définition les biens et services créés sont destinés à l'échange, dans les économies modernes, cet échange est monétaire.

La monnaie est l'équivalent général qui permet de tout acheter, l'unité monétaire est donc le dénominateur commun aux échanges qui va permettre d'agréger les quantités produites .

L'évaluation de la production matérielle sera donc la somme des différentes quantités réalisées de chaque produit (Qi) multipliées par le prix respectif de chaque produit (Pi)Soit Σ Pi Qi .

On pourrait également se servir des chiffres d'affaires comme évaluation de la production monétaire des Soit Σ Pi Qi .

On pourrait également se servir des chiffres d'affaires comme évaluation de la production monétaire des producteurs, mais comme il s'agit bien d'évaluer le flux de richesse créée au cours d'une période il faut déduire du chiffred'affaires la variation des stocks c'est-à-dire : Chiffre d'affaires – stockage de la période + déstockage de la périodeChiffre d'affaires – stockage de la période + déstockage de la période Utiliser le prix suppose qu'il soit la bonne mesure de l'utilité créée et que le prix qui se fixe sur le marché représente effectivementcette utilité.

Dès le Ve siècle, Saint Augustin s'interrogeait sur la notion de juste prix idée, c'est lui accorder de l'estime et del'intérêt.

C'est un attribut positif et en même temps subjectif.

En économie, la valeur d'un bien ou d'un service naît des besoins etdes désirs contraints par : - La rareté (« ce qui est rare est cher ») - Le coût (« conçu comme la somme des intrants ») - L'utilité (« si j'en ai besoin, je suis prêt à y mettre le prix ») - Et un soupçon d'irrationnel… (le désir, la peur du risque, l'émulation distordent les calculs les plus pertinents) La valeur économique est : - Au niveau individuel , une appréciation subjective liée aux préférences économiques de la personne et à ses ressources. - Au niveau général , une estimation théorique, objective. L'histoire de la pensée économique oppose deux catégories de théories sur la valeur permettant ensuite la formation des prix. Conception objective : La valorisation d'un bien peut se baser sur un facteur objectif, matérialisé par un critère mesurable en théorie.

La vision de François Quesnay de la valeur provenant de la nature repose sur l'idée que seule la production agricole est créatrice de richesses et que toute autre activité artisanale ou commerciale n'est que l'addition de travail et de matièrespremières issues directement ou indirectement des produits de la terre .

Ainsi, l'agrégation des produits naturels constituant le capital nécessaire à une production ajoutés aux produits naturels nécessaire à la reproduction de la force de travailconstitue une estimation.

Pour Adam Smith , le prix d'un bien dépend de la rémunération du travail fourni par l'ouvrier qui le fabrique .

Adam Smith propose « Le paradoxe de l'eau et du diamant il explique que la valeur d'un bien provient de la quantité de travail nécessaire . David Ricardo introduit une innovation à la théorie de la valeur : la loi des rendements décroissants .

Marx lui distingue valeur d'usage (VU) et valeur d'échange (VA).

La valeur d'usage est l' utilité .

Marx considère que ce que tous les biens échangés ont en commun, c'est d'être des produits du travail, le travail est alors l'étalon de la valeur .

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