UA3- LA MONDIALISATION DE L’ECONOMIE LE COMMERCE INTERNATIONAL
Publié le 23/05/2023
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UA3- LA MONDIALISATION DE L’ECONOMIE
LE COMMERCE INTERNATIONAL
Le commerce international est l’ensemble des relations commerciales entre les
différentes nations.
Le commerce extérieur est l’ensemble des importations et des exportations
de marchandises, et de services entre un pays et le reste du monde.
LES EFFETS DU COMMERCE INTERNATIONAL
LES AVANTAGES
le commerce international et la spécialisation permettent un gain pour
chaque pays participant ;
l’expansion du commerce international est un facteur de croissance
économique ;
le développement du commerce international contribue à activer l’esprit de
compétitivité.
La concurrence internationale suscite l’amélioration des
produits et l’innovation.
Il est aussi facteur de diffusion de la technologique.
LES INCONVENIENTS
Le développement de la spécialisation et du commerce international accroit la
dépendance politique des pays à l’égard de l’extérieur et nuit à
l’indépendance nationale : les échanges servent parfois d’armes politiques ;
le développement du commerce international peut se trouver parfois en
contradiction avec les objectifs de la défense nationale ;
Une dépendance économique accrue ;
Un risque économique accru : avec la mondialisation la possibilité de
défaillance d’un secteur national augmente.
LE DEVELOPPEMENT DU COMMERCE INTERNATIONAL
Les mouvements de biens et services, à l’échelle mondiale, sont nécessaires aux
économies nationales et aux entreprises.
L’échange international permet une
augmentation de la production mondiale et des revenus, mais aussi une baisse des
prix suite à l’accroissement de la concurrence.
EVOLUTION DU COMMERCE INTERNATIONAL
Les exportations mondiales sont ventilées en produits des industries extractives,
produits agricoles, produits manufacturés et en services commerciaux.
Dans cette ventilation la part des produits manufacturés progresse, celle des
produits primaires régresse fortement et les services commerciaux occupent une
part de plus en plus importante.
La croissance du commerce mondial concerne essentiellement les pays
développés d’Europe, d’Amérique du Nord et le Japon d’où la " triade".
La montée des pays émergents modifient peu à peu la donne.
LA DIVISION INTERNALE DU TRAVAIL (DIT)
Le processus de spécialisation crée une division internationale du travail appelé «
DIT ».
La « DIT » est la répartition de la production mondiale de biens et services.
Les relations commerciales Nord/Sud, dans les années 1950-1970 étaient
structurées par l’« ancienne DIT » ou la « DIT traditionnelle ».
Cette « DIT » faisait
des pays industrialisés les spécialistes de la fabrication des produits industriels et
des biens d’équipement et des PVD de simples fournisseurs de produits bruts.
Elle
reposait donc sur une logique de complémentarité et de hiérarchisation.
La « DIT traditionnelle » n’a pas permis un développement rapide et homogène
des PED.
Selon Ragnar NURKSE : « les exportations des produits de base ne
peuvent être tenues comme une voie prometteuse de développement ».
La crise des années 70 révèle et accentue une nouvelle « DIT ».
La « nouvelle
DIT » ou « NDIT » provient notamment de l’industrialisation des pays émergents.
Cette industrialisation a modifié la spécialisation internationale.
Les PED fabriquent
désormais les biens manufacturés et les pays développés se spécialisent alors dans
les industries de pointe à forte valeur ajoutée ainsi que dans les services.
Les pays
les moins avancés (PMA) conservent l’exportation des matières premières.
La « NDIT » se démarque aussi dans la nature des produits échangés.
Dans les pays développés capitalistes, le commerce interbranche se développe.
Dans cette évolution, on peut voir une remise en cause de la « DIT » puisque ces
échanges de produits similaires entre pays sont incompatibles avec la spécialisation
de chaque pays en fonction de ses avantages comparatifs.
Donc il n’y a plus de
logique de complémentarité.
LES THEORIES DE L’ECHANGE INTERNATIONAL
LES THEORIES CLASSIQUES DU COMMERCE INTERNATIONAL
La caractéristique essentielle de l’approche classique de la spécialisation est de
mettre l’accent sur des considérations d’offre.
C’est le sens du principe selon lequel
les pays doivent organiser leur production en fonction de leurs coûts comparatifs.
Selon la théorie des avantages absolus, chaque pays a intérêt à se spécialiser
dans la ou les productions où il possède un avantage absolu en matière de
productivité.
Chez RICARDO les différences de coûts entre pays sont dues à des écarts de
productivité de travail, facteur unique dans les diverses productions.
Le théorème « HOS », en considérant que les productions exigent au minimum
du travail et aussi du capital, affirme qu’un pays a un avantage comparatif dans la
production du bien relativement intensif dans son facteur abondant.
Si les pays se spécialisent conformément à ces règles traditionnelles, l’échange
international porte sur des produits fondamentalement différents, complémentaires
entre des pays également très opposés par leurs conditions de production.
La réalité ne répond qu’imparfaitement à ce schéma.
Trois (3) aspects de commerce international semblent mal correspondre à
l’analyse traditionnelle : d’une part l’échange met aux prises plus des pays
semblables que des pays fondamentalement différents ; d’autre part il porte
souvent sur des produits plus substituables que complémentaires ; enfin les
spécialisations ne semblent pas dictées par les principes de « HOS ».
LES NOUVELLES THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL
*La théorie de la différenciation des produits et de la demande de diversité : les
échanges interbranches ou échanges croisés s’expliquent par la demande de
diversité des consommateurs.
*La théorie des écarts technologiques de R.
VERNON : les pays se distinguent par
leur niveau d’avancement technologique mesuré par leur effort de recherchedéveloppement.
La capacité d’innovation est le déterminant essentiel des courants
d’échange.
*La théorie de la demande représentative de Steffen LINDER : c’est l’importance
du marché intérieur qui entraine l’avantage comparé du pays producteur du bien.
C’est-à-dire la saturation ou l’insolvabilité du marché intérieur détermine les
producteurs à rechercher des débouchés à l’exportation.
AVANTAGES ET LIMITES DU LIBRE-ECHANGE
Le libre échange est l’absence d’obstacle à la circulation des marchandises, des
services et dans une moindre mesure des personnes.
Avantages du libre-échange
Inconvénients du libre-échange
Facteur de croissance
économique
Les spécialisations ne se valent
pas
Procure un gain aux
consommateurs
Facteur de récession
Elargit le marché mondial donc
économies d’échelle
Baisse des coûts et hausse de la
productivité
Accroit l’efficacité économique et
stimule le progrès technique et
l’innovation
Transfert de technologie
économique
Menace pour l’emploi et la
protection sociale
Dépendance accrue vis-à-vis de
l’étranger
Augmentation de la contrainte
extérieure
………………………………………………….
Soutien de la demande par les
exportations
……………………………………………………
REMISE EN CAUSE DE L’ECHANGE INTERNATIONAL
Des économistes soutiennent que le commerce international ne profite pas
équitablement à tous les participants.
ARGHIRI Emmanuel considère l’échange inégal comme une forme
d’exploitation des PED par les pays développés à économie de marché.
Pour François PERROUX, les pays développés détiennent le monopole sur
certaines technologies que les PED ne peuvent accéder qu’avec leur accord.
Les
spécialisations se font au détriment des PED qui ne peuvent valoriser leurs
productions.
LE PROTECTIONNISME
DEFINITION ET MOYENS UTILISES
Le protectionnisme consiste à protéger de la concurrence internationale soit des
activités naissantes jugées prometteuses, soit des activités anciennes en difficulté.
Il s’agit de favoriser ou de retarder des mutations structurelles en orientant la
demande vers les produits nationaux.
Ce qui suppose une limitation des
importations.
La concurrence est donc redoutée dans trois (3) cas :
la concurrence dans les industries de main d’œuvre avec les pays où les
coûts salariaux sont plus faibles ;
la concurrence dans les secteurs aidés ou protégés à productivité
insuffisante ;
la concurrence dans les secteurs « dans l’enfance où les entreprises sont de
petite taille pour bénéficier d’économies d’échelle.
Pour ce faire, plusieurs techniques sont utilisées : les tarifications douanières et
les restrictions quantitatives ( prohibition ou interdiction d’entrée ou de sortie de
marchandises, les contingentements et d’autres barrières non tarifaires comme les
normes de sécurité, de fabrication ou de pollution imposées aux produits étrangers
sur le territoire nationale).
Plusieurs arguments sont avancés pour justifier les mesures protectionnistes :
la protection de l’emploi, des revenus de certains groupes, de branches
d’activité essentielles (armement, agriculture) ;
le soutien aux industries à haute intensité technologique ;
la lutte contre les pratiques commerciales déloyales : dumping
AVANTGES ET INCONVENIENTS DU PROTECTIONNISME
Avantages du protectionnisme
Protection des activités
vieillissantes,....
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