Sommaire Introduction...................................................... Partie I : approche conceptuelle de la théorie de l'agence..... Section 1 : notion de l'agence......................................................... Section 2 : les portées et limites de la théorie de l'agence ............ Partie II : risques et cout d'agence...................................... Section 1 : risques et cout lié à la théorie d'agence.............................. Section 2 : divergences d'intérêt et gestion des conflits........................ Conclusion ...................................................... BIBLIOGRAPHIE......................................................... Introduction Depuis la fin du siècle dernier, le système capitaliste ; qui est un système économique et politique dont le principe fondamental est la recherche des plus-values grâce à l'exploitation des travailleurs par les propriétaires des moyens de production, leur but est de transformer la plus grande partie possible de ces plus values en capitale supplémentaire qui engendrera à son tour davantage de plus values ; a connu plusieurs évolutions. Parmi ces évolutions il y'a le développement des entreprises de types managériales caractérisé par la diffusion de l'actionnariat et la séparation des fonctions de propriété et de décision d'où provient la théorie de l'agence. Partie 1 : approche conceptuelle de la théorie de l'agence Section 1 : notion de l'agence La théorie d'agence s'inscrit dans une vision contractuelles de la firme, ou les acteurs sont cocontractant et unis par des relations d'agence.la relation d'agence est un « contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engagent une autre personne (l'agent) pour exécuter en son nom une tache quelconque qui implique une délégation d'un certain pouvoir de décision à l'agent «. La théorie de l'agence ou théorie des mandats entend ici remettre en cause le postulat représentant l'entreprise comme un acteur unique, pour mettre l'accent sur les divergences d'intérêt potentielles entre les différents partenaires de l'entreprise (dirigeant, actionnaires, créanciers.). En effet, les différents acteurs de l'entreprise, s'ils veulent maximiser leur propre utilité, peuvent avoir des intérêts qui ne sont pas nécessairement convergeant. Ainsi par exemple, les dirigeants d'une société, mandatés par les principaux actionnaires, qui leur ont délégué leur pouvoir de décision, n'agissent pas nécessairement au mieux des intérêts de leurs mandants. Le comportement de l'entreprise résulte dès lors d'un processus complexe d'équilibrage qui occasionne un certain nombre de cout appelés « cout d'agence « et qui sont nécessaires pour que les dirigeants, par exemple, adoptent un comportement conforme à l'intérêt des actionnaires qui les ont mandatés. La théorie de l'agence ou des mandats correspond donc à une tentative de mise en parallèle de la théorie financière et de la théorie des organisations. cette relation pose problème du fait de la divergence d'intérêts et de l'asymétrie de l'information entre les deux parties ,lesquelles engendrent tout un ensemble de catégories de cout, désigné sous le nom de « cout d'agence « :les cout de surveillance pour éviter les comportement déviants des mandataires, les dépenses d'incitation, les cout de justification pour convaincre les mandants que leur actions sont bien conformes à leur intérêt, le cout d'opportunité(écart entre le résultat de l'action pour le principal et le comportement optimal pour le principal). La théorie de l'agence tente ainsi de définir les formes d'organisation et les types de contrats susceptibles de minimiser ces couts. Elle peut notamment être d'une relative utilité pour rechercher des formes optimales de structure et de rémunération des dirigeants. De façon générale, la théorie de l'agence propose un certain nombre de d'actions comme l'introduction en bourse ( qui permet d'accroitre le pouvoir de contrôle des actionnaires) ou différents systèmes d'intéressements au résultat . Section 2 : Portée et limites de la théorie de l'agence : Un autre développement de la théorie de l'agence concerne la compréhension de la structure et du fonctionnement des organisations .complétant la théorie de droit de propriété dont l'ambition est d'affirmer la suprématie de la propriété privée sur les formes collectives de propriété, la théorie de l'agence se propose de démontrer la supériorité des systèmes contractuels libres qui doivent conduire spontanément à la sélection des formes organisationnelles les plus efficiente. L'entreprise étant considéré comme un ensemble spécifique de contrats, la structure contractuelle la plus efficiente est celle qui minimisera, dans une situation donnée, les coûts d'agence. La théorie explique ainsi pourquoi il n'existe pas une seule forme juridique d'entreprise. Selon les secteurs, l'une ou l'autre des formes possibles d'organisation aura tendance à dominer :les entreprises individuelles, les sociétés ,les mutuelles, les coopératives, les associations à but non lucratif... L'intérêt de la théorie pour la compréhension des organisations est évident. en effet sous des hypothèses réalistes comme l'incertitude, les asymétrie d'informations, et l'existence d'intérêt divergents entre individus, elle analyse la firme comme une organisation complexe structurée par les interactions entre acteurs économiques Elles offrent un cadre théorique stimulant pour expliquer l'émergence de formes organisationnels efficientes, le comportement des actionnaires et dirigeant dans les sociétés par actions, et, plus généralement, les modes de résolution des conflits potentiels dans situation de coopération Cela dit, centrer l'analyse sur les contrats et sur les relations interindividuelles (ce qu'on appelle « l'individualisme méthodologique «) présente un inconvénient important : la théorie ne prend pas en compte la dimension collective de l'entreprise, pas plus que le système hiérarchique et les relations internes de pouvoir. D'autre part, analyser la firme comme une fiction légale regroupant un ensemble spécifique de contrats ne permet pas de la distinguer clairement du marché. La théorie de l'agence permet, certes, de sortir de l'opposition traditionnelle en économie entre ces deux formes de régulation. Mais en ne se posant pas la question des frontières de l'entreprise, la théorie de l'agence ne voit pas d'opposition fondamentale entre la firme et le marché. C'est sur l'hypothèse inverse que s'est développé l'économie des couts de transaction. Partie2 : risques et cout d'agence Section 1 : Risques et coûts liés à la théorie d'agence 1) Les risques liés à la théorie d'agence De manière générale, il y a relation d'agence lorsqu'un individu le « principal «, demande quelque chose à un autre individu « l'agent «, sans connaître toute l'information pertinente. Par exemple, quand un employeur mandate un salarié (l'agent) pour réaliser une tâche prévue dans un contrat, il n'est pas toujours en mesure d'observer parfaitement l'intensité des efforts déployés par celui-ci. L'agent, qui maîtrise le contenu de la tâche à réaliser et connaît ses capacités professionnelles réelles, est mieux informé que le principal ; il peut donc chercher à tirer profit de cette situation, parle d' « asymétrie d'information « pour accroître sa satisfaction aux dépens du principal. Ce dernier encourt alors un « risque moral « Par conséquent, pour résumer, une telle relation présente des risques :