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Sujet : Pourquoi transgresse-t-on les normes ?

Publié le 12/10/2015

Extrait du document

Sujet : Pourquoi transgresse-t-on les normes ? 

Mobiliser savoirs et savoir-faire pour répondre aux questions .

 

1)  Le contrôle social est l’ensemble de moyens dont dispose une société, une collectivité pour amener ses membres à adopter des conduites conformes aux règles prescrites, aux modèles établis, pour assurer le maintien de la cohésion sociale. Le contrôle social peut être interne ou externe. Les normes et valeurs sont certes respectées parce qu’il existe des sanctions mais aussi parce qu’elles ont été intériorisées. Cette intériorisation s’effectue lors de la socialisation, on parle

alors de contrôle social interne : les normes et valeurs ont été apprises et intériorisées. Le contrôle social est dit externe lorsqu’il est assorti de sanctions (positives ou négatives). Le contrôle social peut aussi être formel ou informel. Toutes les institutions et organisations sociales exercent, par des moyens divers, des formes de contrôle sur les activités individuelles et collectives : institutions de contrôle publiques (contrôle fiscal), de police (contrôle des déviances), éducatives (contrôle des savoirs), économiques (contrôle des coûts), ou encore sanitaires, sportives. Ainsi dans ce document nous en déduisons qu’avec l’urbanisation et la montée de l’individualisme, le contrôle social informel s’affaiblit au profit du contrôle social formel. En effet, avec l’urbanisation, , les relations sociales se sont anonymées, il y a moins de relations interpersonnelles et la surveillance mutuelle est moindre. Le contrôle social informel et de proximité a donc décliné au profit des actions policières et judiciaires qui, elles, augmentent. Cependant, le contrôle informel exercé par les groupes primaires, n’a pas pour autant disparu, il a perdu de son efficacité.    

2)  Ce document nous explique que dans un contrôle social informel la délinquance est agrée dû à un fort sentiment d’appartenance ce qui n’est pas le cas dans le cadre d’un contrôle social formel où l’on voit une forte montée de l’individualisme et une délinquance qui n’est pas admise. 

 

 

3) Le titre du document «  Stigmatisation et embauche « provenant du Bureau international du travail, extrait de l’enquête Les Discriminations à raison de « l’origine « en France, signifie que des individus blâmés par la société du fait qu’ils sont originaires d’Afrique voient un nombre assez important de refus d’emplois par les entreprises.  Sur 100 CV déposés, 20 % des candidats «  d’Afrique «  ont reçu une réponse favorable.

 

 

 

4) Les candidats présentés comme originaires d’Afrique sont jugés déviants car pour une majorité ils viennent des quartiers dit défavorisés, et ce sont dans ces derniers que les actes de déviances et de délinquances sont les plus fréquents. Les auteurs de ces actes déviants sont pour une majorité les individus originaires d’Afrique ce qui incite la société à les stigmatiser.

 

« Aujourd'hui, l'homme a acquis une sorte de dignité qui le met au-dessus et de lui-même et de la société.

Il est empreint de religiosité ; l'homme est devenu un dieu pour les hommes.

C'est pourquoi tout attentat dirigé contre lui nous fait l'effet d'un sacrilège.

Or le suicide est l'un de ces attentats.

Peu importe de quelles mains vient le coup ; il nous scandalise par cela seul qu'il viole ce caractère sacré qui est en nous, et que nous devons respecter chez nous comme chez autrui.

Dans ces conditions, il est nécessaire que le suicide soit classé au nombre des actes immoraux ; car il nie, dans son principe essentiel, cette religion de l'humanité. 6) Selon Durkheim comme la société est incapable de faire respecter les normes qu’elle prône, elle incite les individus à les enfreindre et donc à devenir des déviants, c’est-à-dire un affaiblissement des normes de conduite de la part d’un individu ou de la société causé par une socialisation manquée: c’est-ce que l’on appelle « l’anomie ».

La norme peut donc être à l’origine de la déviance. Argumenter et rédiger De tout temps, de tout lieux, les Hommes ont à la fois créés et entretenus des normes sociales ainsi que des valeurs, qui sont des règles et des usages socialement prescrits caractérisant les pratiques d’une collectivité ou d’un groupe particulier.

Ces normes et valeurs sont ainsi intégrées par certains individus consciemment ou inconsciemment par le biais de la socialisation (primaire et secondaire) influencée par le contexte social.

Elles ont pour but de socialiser l’individu afin de favoriser son intégration sociale qui est le fait d’être accepté par les membres d’un groupe social, et donc de lui permettre de vivre en société ou en communauté et de possiblement créer des liens sociaux, c’est-à-dire une solidarité.

Cependant il arrive parfois que certains individus enfreignent les normes en vigueurs dans une société donnée à un moment donné, on les qualifie ainsi de « déviant ».

Cela nous pousse à nous demander comment la société obtient-elle de ses membres le respect des règles sociales, et ainsi comment se fait-il que même en instaurant un ensemble de dispositifs afin de surveiller et sanctionner les comportements de ses membres appelé « contrôle social », il existe néanmoins des comportements déviants.

Pour cela, nous étudierons tout d’abord le rôle de la socialisation sur le respect des normes ainsi que les multiples facettes du contrôle social, puis nous étudierons ensuite le chemin vers la déviance qui est le produit d’un étiquetage ainsi que l’importance du contexte social. Tout d’abord nous ne pouvons que constater que la socialisation, influe sur la construction d’une identité et donc sur le respect des normes et valeurs données dans une société.

En effet par la socialisation chaque groupe transmet un certain nombre de valeurs et de normes à ses membres, nos parents nous ont ainsi inculqués des valeurs notamment la politesse et des normes comme ne pas voler.

Cependant cette intériorisation n’est ni automatique, ni irréversible, de plus lors de notre socialisation nous appartenons souvent à divers groupes sociaux, qui ont chacun leurs règles: ainsi dans un groupe A il sera bien vu de fumer mais à contrario dans un autre ce sera mal vu, c’est-ce que l’on appelle une « rupture », qui dépend du moment et du lieu où nous nous trouvons.

Ainsi cette diversité des groupes d’appartenance d’un individu et donc des valeurs qu’il choisit ou non d’intérioriser peuvent avoir des répercussions s’il ne sait pas faire la part des choses en fonction de la situation où il se trouve et donc de ce qu’il peut ou non faire, sans pour autant tomber dans la déviance, c’est-à-dire enfreindre les normes en vigueurs dans un groupe donné.

Afin de limiter les comportements déviants et délinquants et donc d’obtenir le respect des règles sociales en son sein, la société va mettre en place et en œuvre un ensemble de dispositifs afin de. »

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