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Soie, route de la (histoire économique).

Publié le 20/05/2013

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Soie, route de la (histoire économique). 1 PRÉSENTATION Caravane sur la route de la Soie Carte de la route de la soie réalisée à partir des données fournies par Marco Polo. Atlas catalan, détail (inversé) du folio 5, 1375. Bibliothèque nationale de France, Paris. THE BETTMANN ARCHIVE/Corbis (histoire économique). Soie, route de la, ancienne route commerciale reliant la Chine aux rives de la Méditerranée. Traduction littérale de Seidenstrassen -- mot attesté pour la première fois dans un ouvrage du baron Ferdinand von Richthofen, explorateur allemand de la fin du XIXe siècle --, l'appellation « route de la Soie « désigne l'ensemble des routes caravanières qui ont relié la Chine à l'Occident (l'Inde, la Perse et Rome) pendant deux millénaires, mais également la voie maritime utilisée à partir du Ier siècle de notre ère pour rejoindre la Chine et qui contourne soit l'Arabie (par la mer Rouge et le golfe d'Aden), soit l'Iran et le Pakistan (par le golfe Persique et le détroit d'Ormuz), et passe par l'océan Indien. 2 LE MYSTÈRE DE LA SOIE La route de la Soie tire son nom du commerce de la soie (du latin classique serica « étoffes, vêtements de soie originaires de Chine «). De toutes les marchandises convoyées à l'époque romaine, la soie est alors la plus précieuse, la plus onéreuse et la plus mystérieuse, objet d'un engouement démesuré dans les quartiers élégants de Rome. À cette époque, le secret de la sériciculture (culture des vers à soie) -- qui remonte au néolithique -- n'a pu encore être percé, comme en témoignent les Géorgiques (36-29 av. J.-C.) de Virgile, qui célèbrent « les laines que le Sère cueille délicatement aux feuilles des arbres à soie « ; cet art n'est en effet divulgué qu'au La route de la Soie est empruntée pour la première fois au Ier VIe siècle. siècle av. J.-C., après que l'empereur chinois Wudi, las des harcèlements aux frontières des nomades Xiongnu (une peuplade du Nord), est parvenu à assurer sa suzeraineté et à affermir les marches occi...
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« Taklamakan shamo (Chine)Noboru Komine/Photo Researchers, Inc. Après Lanzhou, sur les rives du fleuve Jaune (le Huang He), la première grande étape est l’oasis de Dunhuang, en bordure du désert de Gobi.

À Dunhuang, la pistecaravanière se subdivise en plusieurs itinéraires, après le franchissement des portes de Yumenguan (« Porte de jade ») ou de Yangguan.

Deux des plus fréquentés longentle désert du Taklamakan.

Une branche septentrionale borde la chaîne montagneuse du Tian shan (« les monts célestes ») et suit la ligne des oasis et des cités caravanièresdu Gansu et du Xinjiang (Turfan et ses grottes rupestres bouddhiques de Bezeklik, Qarachahr, Koutcha et Aksou), tandis qu’une branche méridionale traverse les oasisluxuriantes du sud du Xinjiang (au nord des monts Kunlun, qui marquent la frontière avec le Tibet) : Miran, Endere, Niya, Khotan — célèbre pour son centre de culturebouddhique, ses tapis, ses soies et ses jades — et Yarkand.

Ces deux chapelets d’oasis se rejoignent à Kachgar, à l’extrémité ouest du Xinjiang. 3.2 La traversée de l’Asie centrale Tombeaux le long de la route de la SoieTombeaux construits en briques de terre le long de la route qui traverse la chaîne montagneuse du Karakorum, reliant la Chine auPakistan.David Robbins/Corbis La route se hisse ensuite à l’ouest vers les montagnes du Haut Pamir (« le Toit du Monde »), en direction de Samarkand, Tachkent, Boukhara et Merv (aujourd’hui Mary,dans le Turkménistan), vers le sud de la mer Caspienne.

Deux autres pistes bifurquent (à Khotan) vers le sud-ouest, à travers les montagnes du Karakorum, et rejoignent(par-delà l’Hindou-Kouch) soit le Gandhara puis l’Inde, soit la Bactriane, célèbre pour ses chameaux (qui ont la réputation de pressentir les tempêtes de sable). 3.3 Du Proche-Orient aux rives de la Méditerranée Après le franchissement du Tigre et de l’Euphrate se dresse, à l’autre bout de la route terrestre de la Soie, l’ancienne Tadmor (Palmyre) aux couleurs de miel, puis la ville deDamas, avant que ne commence la descente vers les ports méditerranéens de Tyr ou d’Antioche, à partir desquels les marchandises sont acheminées vers Constantinople,Alexandrie et Rome. 4 DES ÉCHANGES INTERCONTINENTAUX 4.1 Comptoirs, oasis et caravansérails. »

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