SES première: Quelles sont les différentes formes que peut emprunter la volatilité électorale ?
Publié le 24/01/2023
Extrait du document
«
Partie 1.
Mobilisation
l’information
des
connaissances
et
traitement
de
1.
Quelles sont les différentes formes que peut emprunter la
volatilité électorale ?
La volatilité électorale qui désigne une variation de l’expression des
préférences partisanes pendant ou entre des élections de même nature et
successives
ou
bien
concomitantes,
traduit
un
phénomène
d’hésitation d’un grand nombre d’électeurs.
Elle peut prendre
fondamentalement quatre formes :
L’indécision qui règne pendant une campagne électorale : Face à
une décision complexe, les lecteurs modifient souvent leur avis.
C’est qu’illustre une enquête du CEVIPOF du 14 août 2018 : un
électeur sur deux a changé d’avis au moins une fois lors de l’élection
présidentielle de 2012.
On peut noter l’amplification de cette
tendance lors des élections présidentielles de 2017.
L’intermittence du vote : ce phénomène qui consiste à passer à
l’abstention en partant d’un vote actif traduit d’une certaine façon
une orientation vers le désengagement politique.
Le changement des préférences électorales : ces changements sont
liés à la complexité de la décision de choisir et des enjeux que
recèlent certaines consultations électorales.
L’érosion des préférences partisanes peut se traduire par un
changement de comportement soit entre deux scrutins successifs de
même nature soit entre des scrutins concomitants mais de nature
différente.
Dès 1990, des études montrent que la transmission
intergénérationnelle de l’identification partisane perd du terrain.
2.
Montrez que la participation électorale est liée à des facteurs
sociaux (voir documents
On entend par participation électorale le fait pour un lecteur inscrit sur
une liste électorale de voter lors d’un scrutin dont l’organisation revêt un
fondement légal.
En théorie, divers facteurs sociaux (âge, diplôme,
profession) sembler expliquer une participation électorale inégale.
Ces facteurs sont source de « compétence politique ».
Cette dernière est
d’abord à l’origine d’un « sentiment de compétence politique » plus ou
moins développé.
Les individus les moins dotés en capital culturel se
sentent moins légitimes à exprimer des opinions politiques.
Ce qui peut
les amener à rejeter les élections.
Par ailleurs, la compétence politique favorise un intérêt pour la politique,
lui aussi source de participation.
Enfin, le degré d’intégration sociale est
déterminant : une forte intégration notamment familiale et professionnelle
permet d’éviter l’abstention.
Examinons à l’aune des ces rappels
théoriques les informations du tableau
Analyse de la variable « Age »
A la lumière du tableau 1 du document fourni, nous pouvons remarquer
que la part des votants augmente avec l’âge : plus on est âgé et plus on a
tendance à choisir de voter.
On peut donc constater une relation de
proportionnalité entre ces deux variables qui s’explique par le fait qu’avec
l’âge, un individu estime qu’il possède la compétence politique.
La part la
plus élevée se trouve dans la catégorie (70 ans et plus avec 88%) et la
part la plus faible se trouve dans la tranche (18-24 ans avec 71%) soit un
écart de 17 points.
Pour la variable abstention, nous observons le
phénomène inverse : Plus on est âgé moins on a tendance à bouder les
urnes.
L’écart entre les deux tranches d’âge précédentes est identique,
soit 17 points.
Analyse de la variable « diplôme »
Plus le niveau de diplôme est élevé plus les individus ont tendance à
vouloir exprimer leurs suffrages.
La part des votants varie de 75% pour
les individus ayant un diplôme inférieur au bac à 81% pour les diplômés
au moins bac +3.
L’écart entre les extrêmes est de 6 points.
Plus les
individus sont diplômés plus ils estiment posséder des compétences
politiques et plus conscients de l’importance de leur vote.
Analyse de la variable « auto-positionnement » politique
Les individus qui se positionnement à droite sur l’échiquier politique dont à
88% à voter contre 83% pour ceux qui sont sympathisants de la gauche
soit un écart de 6 points alors que ceux qui ne se reconnaissent ni de
gauche n de droite sont à 40% à rejeter les urnes.
L’ensemble de ces résultats doivent être corrélés avec le contexte de la
nature de l’élection : les consultations présidentielles revêtent un enjeu
capital d’où ces taux d’abstention en apparence faibles.
3.
Distinguez biens privé et biens collectif.
Expliquez comment
ces derniers rendent le marché défaillant
Selon le Dictionnaire d’Economie et de Sciences sociales page 197, un
« bien collectif est un bien indivisible et dont le coût de production n’est
pas imputable à un particulier ».
En d’autres termes, un bien collectif n’est
pas excluable et non rival : ainsi, il n’est pas possible d’empêcher une
personne qui ne souhaiterait pas payer de faire usage du bien ou du
service (non-excluabilité).
Un bien privé est un bien qui ne peut être consommé que par une
personne.
Exemple une orange.
Si une orange doit être achetée,, est un
bien excluable.
Si on la cueille, dans un verger à disposition de tous,
l’orange devient un bien non excluable.
Une défaillance du marché est, en économie, une situation dans laquelle le
marché échoue à produire ou à allouer de manière optimale des
ressources économiques
Comment les biens collectifs peuvent-ils conduire à la défaillance du
marché ?
Si un bien collectif devait être produit par une ou plusieurs entreprises
privées, le problème dit du « passager clandestin » pourrait se poser.
Comment expliquer cela ? Des individus peuvent....
»
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