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retombées économiques de JO (TPE)

Publié le 10/05/2013

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Retombée économique Nous avons choisi de faire une étude de cas en comparant les retombées économiques des JO de Londres en 2012 et des JO d'Athènes, en Grèce LONDRES 2012 : (schéma anneaux) 12 milliards d'euros ont été engagés pour les Jeux et le Premier ministre britannique estime les retombées à 16,6 milliards d'euros. Mais quelles seront les retombées économiques de cette manifestation, qui a mobilisé des milliers de personnes ? o Les prévisions optimistes du gouvernement France Inter pose la question : ces JO n'étaient-ils pas les Jeux de trop pour Londres ? « En 1908 et 1948, les deux premières fois que Londres avait accueilli les Jeux olympiques, ceux-ci n'avaient rien coûté au gouvernement et avaient été largement bénéficiaires «. Mais pour la version 2012, les Jeux auront coûté trois fois plus que ce qu'il était prévu lors de la candidature : 12 milliards d'euros au lieu de 4. Pour autant, le gouvernement se veut confiant sur le retour sur investissement. Le Premier ministre David...

« Les coûteux Jeux olympiques d'Athènes de 2004 sont-ils à l'origine des malheurs de la Grèce ? Dans la genèse de la crise actuelle, «ils jouent un rôle symbolique mais aujourd'hui oublié», avance le spécialiste américain de l'économie du sport, Victor Matheson.

Les JO ont coûté 9 milliards d'euros, une grosse somme pour un petit pays.

Cela représente, selon l'économiste, 5% des richesses produites par la Grèce en un an.

«Les Jeux olympiques ont fait exploser la banque», selon Victor Matheson.

«Le déficit public, qui était à la baisse depuis 1999, a brusquement remonté en 2004, atteignant 7,5% du PIB.» En données brutes, les finances publiques ont touché le fond l'année des JO, selon les chiffres d'Eurostat.

A noter, la Grèce est aujourd'hui accusée d'avoir caché une partie de ses dettes de l'époque sous le tapis. Problème, la Grèce n'a pas récolté les fruits de ces investissements.

«L'année des JO, les touristes ont fui la Grèce, et pour cause : Athènes était devenu un gigantesque chantier», se rappelle Victor Matheson.

«Et il n'y eut pas de boom touristique en 2005 comme certains le prévoyaient après le battage médiatique autour de la Grèce.» Heureusement, à l'époque les taux d'intérêt grecs étaient bas, proches de 4,5%.

La Grèce n'est pas le seul organisateur d'un grand évènement sportif ayant réalisé une mauvaise affaire.

A Londres, la facture a déjà dépassé toutes les estimations bien avant que se tiennent les Jeux.

Et la ville de Montreal, qui a organisé les JO en 1976, a remboursé ses dernières dettes «olympiques» en… 2006. Dans le cas de la Grèce, si les Jeux olympiques n'ont pas arrangé les finances publiques, ils n'expliquent pas à eux seuls la crise actuelle, loin s'en faut.

«Le pays connaît un déficit structurel depuis le début des années 2000, soit bien avant les JO», nuance Philippe Sabuco, économiste spécialiste de la Grèce chez BNP Paribas.

«Les Jeux ont eu un effet d'amplification», concède-t-il tout juste. Car le problème grec se situe ailleurs.

Alors que les Jeux olympiques ont pesé sur le volet dépense, «le problème structurel de la Grèce se trouve plutôt du côté des recettes et de la collecte des impôts», explique Philippe Sabuco.

Autrement dit, les Grecs sont de véritables champions lorsqu'il s'agit de frauder le fisc. Le Monde. »

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