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Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ?

Publié le 19/04/2022

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Le PIB augmente car soit les prix ont augmenté (inflation) ou soit car on crée plus de richesse et de services/produits. Pour mesurer la croissance économique, il faudra enlever l’inflation (l’effet des prix) pour obtenir le PIB qu’on va appeler à l’opposé : PIB nominal ≠ PIB réel ; PIB en valeur ≠ PIB en volume ; PIB en € courants ≠ en € constants. Pour déflater (enlever l’inflation) du PIB nominal : (PIB nominal / indice des prix) * 100 = PIB réel. La croissance économique correspond à l’augmentation soutenue de la production de biens et des services dans un pays pour une année donnée. Elle se mesure en calculant le taux de variation du PIB réel entre deux années/périodes : TV = (VF – VI) / VI = … * 100 : Les richesses/la production d’un pays ont/a augmenté de …% en un an. François Perroux (un économiste) : La croissance « est une augmentation pendant une ou plusieurs périodes longue/s d’un indicateur de dimensions, le produit global net calculé en terme réel ». Une récession correspond soit à une phase de ralentissement de la croissance (taux de variations du PIB en volume positif mais décroissant), soit à une baisse de la production/du PIB sur une courte période (taux de croissance négatif). C’est une étape de la croissance économique qui est cyclique : expansion  crise  récession  … Le niveau de vie peut se mesurer grâce au PIB par habitant et correspond au niveau de richesse ici moyen par habitant. Calculer le PIB par habitant en valeur réelle nous donne une information sur le pouvoir d’achat des habitants et donc sur la quantité de biens et de services qu’ils peuvent acquérir / obtenir avec leur revenu. Le PIB en valeur est celui qui tient compte de l’inflation alors que le PIB en volume c’est celui qui est déflaté et c’est ce dernier qu’on utilise pour mesurer la croissance. En 2009, le taux de croissance devient négatif suite à la crise des subprimes qui s’est transformée en crise économique mondiale. Ainsi, en 2009, on a produit moins qu’en 2008 et ce fut également le cas en 1977 (chocs pétroliers) et en 1995. ATTENTION : lorsque le taux de croissance est positif, il s’agit toujours d’une augmentation du PIB. Si le taux de croissance est positif mais décroissant (exemple : on passe de +2% à 1%), cela signifie que le PIB a augmenté mais moins vite/fortement que l’année précédente. Si le taux de croissance est négatif, cela signifie que le PIB a diminué par rapport à l’année précédente, on a produit moins qu’avant. Le PIB est l’indicateur privilégié pour mesurer la croissance économique d’un pays mais il a des limites : - Il ne prend pas en compte les activités domestiques ; les activités illégales et non déclarées (trafic clandestin…) ; les dégradations faîtes à l’environnement comme une perte (ex : déforestation, industries chimiques qui polluent l’eau, le réchauffement climatique…) ; certains déterminants du bonheur [ex : vie de couple réussit, sentiment de sécurité économique (ne pas être précaire), confiance dans l’état…] - Il sous-estime la VA/la richesse créée des organisations non marchandes (services publics) - Il mesure mal l’évolution de la valeur des biens et des services (ex : amélioration d’un smartphone, utilisation des réseaux sociaux qui est gratuite…) ; le niveau de vie puisque le PIB par habitant n’est qu’une moyenne - Il valorise des productions qui n’élèvent pas ou diminuent le bien être (ex : transports des marchandises avec pollution et embouteillages) / Il ne fait pas la différence entre des productions néfastes ou non (ex : production de cigarettes, amélioration ou non de la santé des individus…) - Le PIB mesure un revenu monétaire mais ce n’est pas gage de bonheur On peut utiliser des indicateurs complémentaires au PIB comme l’IDH (indicateur de développement humain), IPH (indicateur de pauvreté humaine), PIB vert… 2. Les sources de la croissance a) Accumulation du travail et du capital (croissance extensive) In puts : qui rentrent dans l’entreprise (matières premières) ; out puts : qui sortent de l’entreprise (produits finis) Le progrès technique est à la fois le progrès des technologies, mais également de l’efficacité de leur usage et de l’organisation du processus de production. Il est souvent mesuré par la productivité globales des facteurs (= tout ce qui permet d’augmenter la quantité produite lorsque la quantité de facteurs de production est donnée). Le progrès technique rend les facteurs de production plus efficaces et génère des gains de productivité permettant une hausse des profits, une augmentation des salaires et/ou une baisse des prix. Une hausse de la quantité des facteurs de production ne permet pas une hausse infini de la quantité produite notamment en raison de la loi des rendements décroissants. La productivité marginale correspond au supplément de quantités produites liées à l’utilisation d’un facteur de production supplémentaire. Dit autrement, cette productivité marginale mesure la quantité de production supplémentaire réalisée par un travailleur ou une machine supplémentaire. La loi des rendements décroissants (=la loi de la productivité marginale décroissante) stipule que l’augmentation de la quantité d’un des facteurs toute chose égale par ailleurs (l’autre facteur n’augmente pas) aura un impact de plus en plus faible sur la production (ex : il ne sert à rien d’augmenter le nombre de pizzaiolos si on n’augmente pas en même temps le nombre de fours) Pour produire, il est nécessaire de combiner le facteur travail (qui dépend de la population active et de la durée du travail) et le capital (ensemble des moyens de productions durables utilisées pendant plus d’un an : terrains, bâtiments, outils, machines). Le choix de la combinaison productive dépend de la nature de la production et de la substituabilité des facteurs de production. Selon la fonction de production de Cobb Douglas [Y = f (K,L)], une augmentation de la production proviendrait de l’augmentation des facteurs de production ou de l’amélioration de la combinaison productive (une combinaison productive est une association d’une quantité de travail et de capital afin de réaliser un certain niveau de production. Si les facteurs de production sont complémentaires il n’y a qu’une seule combinaison productive pour un certain niveau de production, si les facteurs de production sont substituables il y a plusieurs combinaisons productive possibles pour un même niveau de production). 

« SES .

CH1 Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ? I.

Qu’est-ce que la croissance économique et quelles sont ces sources ? 1.

La mesure de la croissance économique Produit Intérieur Brut (PIB) : Le PIB est un indicateur statistique qui mesure la production réalisée sur un territoire pendant un an.

Mesuré par l’INSEE en France, il se calcule en additionnant toutes les valeurs ajoutées (marchandes et non marchandes).

Cependant, il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenus ou des effets de la production sur l’environnement. La valeur ajoutée : c’est la richesse créée par une organisation productive (association, administration publique, entreprise…).

C’est la différence de valeur entre le prix du produit fini et le coût des ingrédients. Calculs : - - VA = valeur de la production – les Consommations Intermédiaires. Valeur de la P° = prix * quantités produites. Si toute la production est vendue : valeur de la production = Chiffre d’Affaire = prix * quantité vendue. CI = valeur des biens et services qui sont détruits ou transformés au cours du processus de production (matières premières, énergie…) CI ≠ facteurs de P° travail (L ou W ; mains d’œuvres donc les personnes qui travaillent ou qui cherchent du travail : population active) et capital (K ; bâtiments, terrains, machines, outils donc durables et utilisables plus d’un an dans la P°) PIB ≈ somme des VA des organisations productives résidentes (sur le territoire depuis plus d’un an) PIB = somme de VA + droits de douanes + taxes sur les produits – subventions à l’importation Par convention, comme il n’y a pas de prix, la valeur des services non marchands est évaluée par les coûts de production engendrés ce qui, en général, sous-estime la valeur ajoutée réalisée lors de la production de ces services non marchands. La production marchande est la production de biens et de services vendus sur un marché à un prix significatif, c’est-à-dire un prix qui couvre au minimum la moitié des coûts de production (50%). La production non-marchande est la production de biens et de services fournis gratuitement ou quasi gratuitement, c’est-à-dire à un prix non significatif (moins de la moitié des coûts de production). Une entreprise est une organisation/unité/entité dite marchande principalement avec ou sans but lucratif (Economique Sociale et Solidaire : mutuelle…). Les administrations publiques (lycée…) et les associations (sportive…) sont considérées comme des organisations non marchandes et à but non lucratif. PIB = somme des VA = sommes des rémunérations = somme des dépenses Circuit économique : P°  rémunération  dépenses  P°. »

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