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Quelles conséquences le vieillissement peut-il avoir sur la croissance économique ?

Publié le 11/01/2015

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La notion de croissance économique sous-entend une augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus. Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde. Le vieillissement peut se définir par le fait que la part de la population âgée dans la population totale augmente, conséquence de l’amélioration des conditions de vie et des progrès médicaux. On peut poser un âge de 60-65 ans pour dire qu’au-delà une personne est vieille dans le sens où cet âge correspond à un changement de vie : fin de l’activité salariée pour devenir retraité, âge où les éventuels enfants ont grandi et ...

« cycle de vie montrent qu'en réalité l'augmentation du patrimoine se poursuit généralement bien au-delà de la retraite ».

Ainsi le patrimoine tend à être plus important en fin de vie, ce qui contribue à stimuler au niveau macroéconomique un capital important qui se traduit par des taux d'intérêts bas pour favoriser l'endettement des entreprises et la consommation des plus jeunes.   Ensuite le vieillissement de la population peut agir sur une autre composante de la croissance qu'est la consommation.

En effet les personnes âgées consomment souvent moins que les jeunes ménages car ils ont déjà accumulés une forte quantité de biens tels que maison, voitures, équipement.

Toutefois le style de vie des personnes âgées évolue car ces dernières vivent plus longtemps en meilleure santé.

Ainsi on peut constater de nouvelles formes de consommation : voyages, activités et services dédiés à ces personnes.

Ces nouveaux besoins peuvent stimuler la croissance économique.De plus l'étude des taux d'épargne avant et après transferts privés faite par l'INSEE en 2003 démontre qu'au-delà de 50 ans le taux d'épargne diminue après le transfert ce qui signifie que les personnes plus vieilles donnent une partie de leur épargne aux plus jeunes.

Les moins de 30 ans voient leur taux d'épargne devenir positif après transfert privé.

Cette solidarité intergénérationnelle tend à minimiser l'effet du vieillissement sur la consommation et l'épargne.   Enfin l'âge de la population peut avoir un impact sur le marché du travail et donc sur la croissance.

Là encore il s'agit de tenir des spécificités de chaque situation nationale et des formes de financements des retraites.

Si la retraite des personnes âgées vient peser sur les actifs, le vieillissement risque d'entraîner une diminution de la production de richesse en raison de la moindre proportion d'actifs dans la population totale.

Un allongement de la période d'activité et une retraite par capitalisation n'auront pas cet effet financier négatif sur la croissance. En revanche une hausse de la part des personnes âgées dans la population active peut signifier une baisse du taux d'emploi des jeunes, un moindre renouvellement et un moindre dynamisme qui sont autant de facteurs de baisse d'innovation et de production.    . »

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