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Quelle place pour l'Afrique dans l'économie Mondiale ?

Publié le 18/06/2012

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Pour l’Afrique, l’intégration régionale est une étape importante sur la voie de l’intégration à l’économie mondiale. Le FMI est pleinement résolu à jouer un rôle actif dans cet effort.  Sur le plan social L’Afrique a besoin de se doter de capacités humaines, institutionnelles et infrastructurelles fortes pour mieux contribuer à l’économie mondiale. La population africaine sera un atout majeur pour le continent, si les politiques publiques parviennent à en tirer parti et en mobilisant, dès maintenant, toutes les capacités créatrices qui sommeillent en chacun des hommes et des femmes de ce continent. Il faut rappeler aussi que le continent africain qui comptait environ 800 millions d’habitants en 2008 en totalisera 1,4 milliard en 2025. Ce qui représentera 17 % de la population mondiale.    Dans notre monde actuel fondé sur le savoir, aucun pays ne peut  prospérer sans disposer de la capacité à produire, transmettre et utiliser de nouvelles connaissances. Il existe un écart considérable entre les demandes des économies modernes et les qualifications des étudiants nouvellement diplômés des universités, dans la plupart des pays africains. Plus précisément, la pénurie de compétences, surtout dans le domaine des TIC, des connaissances techniques de haut niveau et des langues étrangères, persiste. Une refonte approfondie de tous les systèmes de l’enseignement supérieur en Afrique est nécessaire pour y remédier. Parallèlement, il convient d’identifier de nouvelles sources de financement de l’enseignement supérieur, y compris auprès du secteur privé. Les décideurs pourraient explorer les différentes formes d’appui de la part de l’État, notamment des garanties de crédit, des bonifications de prêt et des subventions.   

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« L'impact Sur le plan économique :la mondialisation s'est traduite par une amélioration très significative de la circulation des marchandises entre les différentspays de la communauté internationale.

De Nouveaux projets : Au Maroc : La ville de Casablanca de dotera d'un nouveau centre commercial » Marzocco Mall »dont la réalisation nécessitera un investissement global de 2 milliards de dirhams , il sera le plus grand centre commercial d'Afrique du nord avec une superficieconstruite de 200.000m² , un espace de 70.000m² réservé au commerces et un parking de 90.000 m².

Au Cameron : En janvier 2010, la Banque mondialedispose d'un portefeuille de 22 projets en cours au Cameroun pour un engagement total de 764 millions de dollars.

Les projets couvrent les secteurs suivants :l'éducation, le développement social, le transport, le développement du secteur privé et la finance, l'environnement, l'agriculture et le développement rural,l'énergie et les mines, la Santé, nutrition et la population et le développement urbain, etc.

Plusieurs pays ont amélioré leur environnement des entreprises (parex.

le Rwanda), la réglementation du secteur financier (Nigeria), l'administration publique (Sierra Leone), et le recouvrement des recettes fiscales (Liberia). La crise financière a eu un impact sur l'économie africaine sur plusieursniveaux mais en quelle mesure cette crise a pu influencer le continent noir? La réponse sera traitée dans la partie suivante. Au lendemain de la crise financière et économique mondiale, lecontinent africain a connu plusieurs fluctuations.

En 2009, la croissance élevée de l'Afrique d'un taux de 5% enregistrée entre 2001 et 2008 a été freinée par ungrave choc extérieur, à savoir la crise financière et économique mondiale.

La plupart des pays africains ont été durement touchés dans les secteurs réels, ce quis'est notamment traduit par une baisse des exportations et des investissements directs étrangers et, dans certains cas, une diminution de l'aide, des envois destravailleurs migrants et des recettes du tourisme. Sources : Base de données de la Banque africaine de développementpour l'Afrique; et base de données de des perspectives économiques mondiales du FMI pour les autres régions. En 2009, la plupart des indicateurs macroéconomiques se sont alorsdétériorés.

L'impact a été plus dur pour l'Afrique du Sud, où la croissance a chuté d'une moyenne de 6,1 % pour la période 20012008 à 1,6 % en 2009, la plusfaible croissance depuis le début des années 90.

Dans la mesure où la crise constituait un choc extérieur, les pays les plus ouverts aux échanges et à croissancerapide avant la crise ont enregistré de fortes baisses en 2009.

Ils devraient rebondir rapidement, en même temps que la relance de l'économie mondiale.

Maismalgré cette baisse on remarque d'après ce graphique que l'Afrique a fait preuve d'une résilience étonnante pendant la crise et se prépare à revenir en force.

Lecontinent dans son ensemble a évité la récession, et la production n'a diminué que dans 10 pays sur les 53 en 2009.

Le taux de croissance devrait atteindre4,5% en 2010 et 5,2 % en 2011.

Selon les projections de la Banque africaine de développement, l'Afrique sera une des régions en développement affichant lacroissance la plus rapide, derrière l'Asie.

Cette forte relance a favorisé une reconnaissance renouvelée et un optimisme accru quant au potentiel économiqueconsidérable du continent.

L'Afrique a pu faire face à la crise de manière relativement satisfaisante, grâce à un certain nombre de facteurs, dont : L'intensification des relations commerciales et des flux d'investissement avec l'Asie et d'autres pays émergents Des politiques macroéconomiques prudentesadoptées par bon nombre de pays avant la crise.

L`économie africaine dans son ensemble a affiché une bonne résistance face à la crise, les dirigeants ducontinent doivent dorénavant s`attarder sur les facteurs pouvant mener à une véritable croissance à long terme.

De ce fait, les économies africaines devraientse diversifier davantage et accroitre leur commerce via des ententes. Depuis les indépendances l'économie africaine a connu une dégradationdont l'Afrique était la seule région du monde qui na pas arriver encore a la phase de développement et c'est surtout l'Afrique subsaharienne qui est confronté acette situation.

Cependant, elle a surmonté plusieurs défis et phénomènes pour se positionner sur le marché économique, Mais l'un de ces phénomènes aapporté à elle des opportunités qui sont la mondialisation de l'économie car celle-ci n'est pas une cause de la pauvreté, mais plutôt une part importante de lasolution à ce problème.

Les pays d'Afrique souhaitent résolument se repositionner dans l'économie mondiale afin de tirer le meilleur parti des avantages qui ontfait progresser d'autres régions.

Ils ont d'ailleurs fait remarquer que certains pays africains sont déjà parvenus à un degré significatif de stabilitémacroéconomique ces dernières années, tout en libéralisant leurs régimes de commerce et de change, en adoptant des taux d'intérêt déterminés par le marchéet en levant les contrôles administratifs, souvent avec les conseils et l'appui du FMI.

Parmi ces pays, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, l'îleMaurice, le Mozambique, l'Ouganda, le Sénégal et la Tanzanie ont tous enregistré une croissance du PIB réel de 5 % par an ou plus en1999 et 2000, tandisqu'ils ramenaient l'inflation au-dessous de 10 %.

Mais, malgré ces progrès, une grande partie de l'Afrique n'a pas pu bénéficier pleinement de l'intégration àl'économie mondiale. Sur le plan macroéconomiqueLes politiques budgétaires, monétaires, de change, de prix et commerciales ont pendant longtemps créé un environnement défavorable pour la croissance et lesinvestissements ; cette situation a commencé à évoluer dans un sens positif mais beaucoup reste à faire et les économies africaines sont encore trop - mal -régulées pour permettre une véritable expansion de l'initiative individuelle, ce qui explique le faible niveau des créations d'entreprises .Ainsi selon le point de vuede FMI les pays africains peuvent et doivent s'intégrer aux marchés mondiaux s'ils veulent réussir. Pour l'Afrique, l'intégration régionale est une étape importante sur la voie de l'intégration à l'économie mondiale.

Le FMI est pleinement résolu à jouer un rôleactif dans cet effort.

Sur le plan social L'Afrique a besoin de se doter de capacités humaines, institutionnelles et infrastructurelles fortes pour mieux contribuerà l'économie mondiale.

La population africaine sera un atout majeur pour le continent, si les politiques publiques parviennent à en tirer parti et en mobilisant,dès maintenant, toutes les capacités créatrices qui sommeillent en chacun des hommes et des femmes de ce continent.

Il faut rappeler aussi que le continentafricain qui comptait environ 800 millions d'habitants en 2008 en totalisera 1,4 milliard en 2025.

Ce qui représentera 17 % de la population mondiale. Dans notre monde actuel fondé sur le savoir, aucun pays ne peutprospérer sans disposer de la capacité à produire, transmettre et utiliser de nouvelles connaissances.

Il existe un écart considérable entre les demandes deséconomies modernes et les qualifications des étudiants nouvellement diplômés des universités, dans la plupart des pays africains.

Plus précisément, la pénuriede compétences, surtout dans le domaine des TIC, des connaissances techniques de haut niveau et des langues étrangères, persiste.

Une refonte approfondiede tous les systèmes de l'enseignement supérieur en Afrique est nécessaire pour y remédier.

Parallèlement, il convient d'identifier de nouvelles sources definancement de l'enseignement supérieur, y compris auprès du secteur privé.

Les décideurs pourraient explorer les différentes formes d'appui de la part del'État, notamment des garanties de crédit, des bonifications de prêt et des subventions. Les économies africaines ont souffert d'un manque departicipation effective à l'échelle mondiale.

En conséquence, ils ont été laissés loin derrière d'autres régions en développement.

La participation effective sur lesmarchés mondiaux est un défi à plusieurs dimensions, dont Les politiques commerciales et industrielles sont un élément clé.

Cependant les relationséconomiques qu'entretient l'Afrique avec les États Unis, l'Union Européen, la chine et l'inde lui permettent, certes, d'intégré l'économie mondiale et de jouer unrôle prépondérant dans la promotion du développement.

En 2009, la croissance élevée de l'Afrique a été freinée par un grave choc extérieur, à savoir la crisefinancière et économique mondiale.

La plupart des pays africains ont été durement touchés dans les secteurs réels, ce qui s'est notamment traduit par unebaisse des exportations et des IDE et, dans certains cas, une diminution de l'aide, des envois des travailleurs migrants et des recettes du tourisme.

En 2009, laplupart des indicateurs macroéconomiques se sont alors détériorés.

Au lendemain de la crise, la principale question qui se pose à l'Afrique est de savoir queldevrait être l'agenda de lutte contre la pauvreté au-delà des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Étant donné l'énorme potentiel du continent,l'objectif devrait être de bâtir une Afrique prospère, grâce à la réalisation d'une croissance forte, soutenue et partagée. Andrea Goldstein, Nicolas Pinaud et Helmut Reisen (2006), « L'essor de la Chine et de l'Inde, quel enjeu pour l'Afrique? » Repère N 19, Centre deDéveloppement de l'OCDE.

Broadman, Harry G.

(2006), “Africa's Silk Road: China and India's New economic frontier” (Washington: World Bank).

ErnestAryeetey, Julius Court, Machiko Nissanke et Beatrice Weder.1998, « Le renforcement de la participation de l'Afrique à l'économie mondiale ».

Rapport deréunions consultatives d'experts organisées par l'UNU et le CREA.

Pierre Roche, S.

KOUADIO CLEMENT, K.

(2008) , « Relations économiques entre la Chine etl'Afrique : Le cas de la Côte d'ivoire”.

Consortium pour la Recherche Economique en Afrique (CREA) Yang, Yongzheng, and Sanjeev Gupta ( 2005), “RegionalTrade Arrangements in Africa”, Special Issues Paper (Washington: International Monetary Fund).

Zuzana Brixiova .

2010, « L'Afrique dans l'économie mondialed'après-crise : Transformer la relance en une croissance forte, soutenue et partagée ».

Réunion du Comité des dix Washington, D.C.,. »

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