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Peut-on parler d’une doctrine libérale ?

Publié le 11/09/2011

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Un ou des libéralismes ? Des champs différents et des doctrines contradictoires qui remettent en cause l’existence d’une doctrine libérale cohérente et unique. _Du libéralisme originel à la forme appauvrie et perverse du néo-libéralisme_ Un libéralisme vu comme un « tout « chez les fondateurs A cette époque, même si l'économie devient une discipline autonome qui gagne en importance, elle reste une « économie politique « où les moyens sont clairement au service de fins (Intérêt général : bonheur ou justice)  Vers une vision économiciste et appauvrie chez les ultralibéraux Le néo-libéralisme est une forme appauvrie et perverse du libéralisme éthique, politique et  c'est-à-dire de tout ce qui fait la vie en société. 

« Un ou des libéralismes ? Des champs différents et des doctrines contradictoires qui remettent en cause l'existenced'une doctrine libérale cohérente et unique.

_Du libéralisme originel à la forme appauvrie et perverse du néo-libéralisme_ Un libéralisme vu comme un « tout » chez les fondateurs A cette époque, même si l'économie devientune discipline autonome qui gagne en importance, elle reste une « économie politique » où les moyens sontclairement au service de fins (Intérêt général : bonheur ou justice)Vers une vision économiciste et appauvrie chez les ultralibéraux Le néo-libéralisme est une forme appauvrie etperverse du libéralisme éthique, politique etc'est-à-dire de tout ce qui fait la vie en société.Ainsi, certains économistes néo-libéraux s'accommodent-ils parfois d'un régime politiqueautoritaire s'il apparaît à leurs yeux comme une condition nécessaire au libre déploiement desSi donc le néo-libéralisme est bien une résurgence, c'est celle de la version « dure »,économiciste, du libéralisme qui s'est imposée entre la fin du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle.Il s'agit du libéralisme qui met au premier rang le laissez-faire, et peut s'accommoder d'un EtatPlutôt que d'une résurgence, il s'agit donc bien plutôt d'un appauvrissement et d'uneperversion du libéralisme, tel qu'on le trouve chez Smith ou bien chez Marshall, et tel que Keynes avait tenté de lerenouveler, libéralisme qui soumet l'économique au politique et met en avant les objectifs éthiques et sociaux de laréflexion économique et de l'action politique. Des oppositions au sein du libéralisme_ économique_ _Entre le libéralisme classique progressiste, proche desorigines_ Il n'existe pas une seule et unique conception du libéralisme économique, il y a de nombreux pointsdivergents entre les théoriciens classiques, utilitaristes, néo-classiques, ultralibéralistes, ordolibéralistes… sur lessphères de compétences de l'Etat, de son rôle.-Un individu qui ne jouit pas d'une bonne santé ou d'une bonne instruction ne peut exercer pleinement ses droits.Par conséquent l'Etat doit lui fournir des moyens de se soigner et de s'instruire gratuitement, quand le marché créedes inégalités à cet égard.

De même le marché peut ne pas fournir des emplois : dans ce cas l'Etat a un devoird'assistance envers les plus démunis.-L'Etat a aussi un devoir de « bienfaisance chaque fois que le marché ne fournit pas un certain nombre de bienspublics utiles à l'exercice des droits de chacun : il bâtira par exemple des routes et des ponts, quand desentrepreneurs privés hésiteraient à le faire du fait du caractère incertain du profit qu'ils pourraient en tirer (mais ilne saurait s'en réserver le monopole).

Tout cela suppose une imposition, proportionnelle aux moyens de chacunEcole utilitariste Jeremy Bentham (1748-1832), Adam Smith (1723-1790), John Stuart Mill (1806-1873)-L'Etat doit veiller à accroître la somme du bonheur général.

Or ce bonheur général n'est pas toujours, loin de là, larésultante de la conjonction des intérêts particuliers.-Lapoursuite du gain privé peut aller à l'encontre du bonheur collectif.

Dans sa fameuse phrase sur « la main invisible», où Smith dit que c'est parce que le boulanger ou le tailleur cherchent chacun à maximiser leur profit que larichesse collective peut s'accroître, il précise bien que l'individu « tout en ne cherchant que son intérêt personnel,travaille souvent pour l'intérêt de la société ».

Mais pas toujours, donc pas nécessairement, pas automatiquement.-Avec cette notion de bonheur collectif nous sommes tout près de la notion d'intérêt général.

Si la propriété privéeet le système des échanges (la liberté commerciale) vont dans le sens de l'intérêt collectif, on choisira cettesolution.

Si ce n'est pas le cas, c'est à l'Etat d'intervenir, soit par le règlement, soit en prenant directement leschoses en mains.Nous plaçons Keynes dans la catégorie du libéralisme classique progressive car il est un des seuls à effectuer untravail de redéfinition du libéralisme.Les libéraux « néoclassiques » créent le « libéralisme rationnel, formaliste & a-historique »(Equilibre partiel - Alfred Marshall (1842-1924) -EEC Léon Walras (1834-1910)-L'économie discipline autonome, est devenue une « science » et les économistes, le plus souvent des experts d'unequestion particulière, sans perspective globale.Considération ultralibérale :-l'Etat doit remplir les fonctions régaliennes.

L'Etat pénal punit les atteintes à la sécurité, et assure le respect dudroit commercial.

Le marché tend lui-même à s'autoréguler.-Ordolibéralisme (Etat doit assurer la concurrence)-Ultralibéralisme de l'Ecole de Chicago - FriedmanLa doctrine libérale, une coquille vide ? Tentative de définition d'une doctrine libérale.

Nous essayerons d'établir un «socle » au libéralisme, et de se risquer à une définition.

A défaut, nous pourrons affirmer que le libéralisme n'estqu'une coquille devenue idéologiquement vide, un concept plus que jamais opposé au socialisme devenu aussiinconsistant et protéiforme que son ennemi.mais cela peut conduire à sacrifier certains individus.Existe-il un socle commun du libéralisme ?Socle commun au niveau politique et philosophiqueSocle commun au niveau économiquel'intérêt personnel est un moteur de l'activitééconomique.

On peut reconnaître que la volonté d'améliorer son sort pousse chacunà travailler davantage et à être plus créatif.A nuancer, effets négatifs de la compétition entre les individus, sur la coopération, le travail en équipe dans lesservices publics.les vertus du marché et sur les bienfaits de la concurrence entre les entreprises.

Cet argument vautindiscutablement contre une économieadministrée, qui ne permet pas de faire valider les choix et les efforts des producteurs. »

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