Organisation du travail et croissance
Publié le 01/06/2012
Extrait du document
B/les enjeux de la qualification :
Qualification : ensemble des connaissances, aptitudes et expériences que requiert l'exercice d'un emploi déterminé ou qui susceptible de mettre en oeuvre un individu. On parle de qualification individuelle.
Les changements dans la structure des emplois sont symptomatiques du développement à grande échelle de la formation, conduisant à l'amélioration de la qualité de la main-d’œuvre qui devient facteur de croissance économique.
La qualification est le résultat d'un processus social complexe, où sont mises en relation :
-les qualités possédées par les individus et
-les qualités requises pour le poste occupé.
Contrairement à la thèse selon laquelle la division du travail susciterait la déqualification, c'est plutôt à une élévation des qualifications et compétences que l'on observe sur le marché du travail.
Du modèle de qualification, on est passé à un modèle de compétences laquelle peut être définie comme une combinaison de savoir, de savoir-faire et de savoir-être. Cette logique de la compétence éclaire la distinction faite par les entreprises entre différents types de main-d’œuvre : celle qui est fidélisée car détentrice de compétence indispensable à l'entreprise et celle de travailleurs interchangeables et donc plus flexibles.
Si la durée du travail a diminué, c'est bien sûr parce que les lois protégeant les salariés se sont mises en place, développée et instituées. Mais cette réduction de la durée légale du travail n'aurait cependant pas pu être possible sur la formidable croissance qui a permis son financement, c'est-à-dire sans les formidables gains de productivité dégagée par l'organisation Tayloro-fordiste du travail. La durée du travail reste un élément essentiel des relations conventionnelles entre le salariat et le patronat.
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Division technique du travail - Habileté plus grande
- Diminution des temps mort
- Mécanisation des tâches simples
Hausse de la Productivité
Salaire à la pièce = qui dépend du nombre de pièce
Salaire a la journée = salaire fixe qu’elle que soit le nombre de pièce fabriquée.
Flânerie systématique = C’est le fait de travailler lentement par peur du chômage.
Taylor est un ingénieur américain de la fin du XIX siècle, il va proposer une organisation scientifique du travail afind’accroitre la productivité des ouvriers.
L’organisation du travail mise en place par Taylor est qualifiée d’organisation « scientifique » du travail car ellerepose sur une rationalisation poussée à l’extrême de la division des taches.
Le partage des taches n’est pas laissé au hasard, mais résulte d’un protocole similaire à celui qui est appliquée dansles disciplines scientifiques :
- Observations, mesure du temps nécessaire pour réaliser chaque étapes de la production, chaque geste… c’estle chronométrage.
- Test et expériences sur les modes opératoires pour mesurer les rendements d’une technique par rapport à uneautre.
- Déduction de « lois scientifiques » sur le découpage le plus efficaces et sur les caractéristiques requises dessalariés.
« the one best way ».
Division verticale du travail : On sépare le travail de conception du travail d’exécution.
Hiérarchisation.
Les ouvriers font ce que les ingénieurs qui ont étudiés scientifiquement le processus de production, leur disent defaire.
Les ingénieurs déterminent les façons de produire et les gestes.
(one best way) Ils attribuent à chaque tâcheun temps de réalisation (c'est le chronométrage).
Les ouvriers n'ont plus à pensés (ce qui prendrait du temps), etmais juste à produire en respectant les consignes données par le » bureau des méthodes.
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Division horizontale du travail : c'est la parcellisation du travail et spécialisation des tâches.
L'analyse par les ingénieurs du processus de fabrication permet de décomposer la production en taches simples.
Demême tout ce qui est nécessaire pour produire est stocker à portée de main du travailleur (outils, petite pièce,matières premières).
Le but est de gagner du temps en limitant les déplacements.
Pour supprimer la flânerie systématique Taylor propose une rémunération au rendement (salaire à la pièce).
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