ORGANISATION DU TRAVAIL ET CROISSANCE
Publié le 02/05/2012
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L’organisation du travail : les précurseurs
TAYLOR : ingénieur du travail (1856-1915). Scientifique du travail. A chronométré, rationnalisé à l’extrême, décomposer à l’extrême les taches afin d’aboutir aux taches les plus simples, et il a ensuite fait en sorte d’optimiser les séquences de tâches. Principe du Taylorisme : minimiser les pertes de temps. Minimiser les déplacements. Optimiser les tâches, qu’elles soient le plus simples possible. C’est la première fois qu’on organise le travail en amont.
HENRY FORD : Industriel, fondateur d’un groupe automobile. Non théoricien, applique la théorie Taylorienne. Divise les taches pour qu’elles soient le plus simple possible. Alors, l’ouvrier qui fait toujours la même tâche l’a fait plus vite qu’au début, et mieux : c’est l’effet d’apprentissage. Pour que les effets d’apprentissage soient importants, il ne faut pas que les employés changent de postes, ni que les employés changent d’entreprises ( = il ne faut pas qu’il y ait de Turn Over). Alors, Ford décide d’augmenter les salaires. (de 2 $ on passe à 5 $ pour un ouvrier). Ainsi, Turn Over proche de 0. La tache que l’ouvrier fait est aliénante, mais motivation car les salaires sont hauts. Production fordiste repose sur les grandes quantités. Productions en grande quantité. Alors, productions de produits standardisés. A l’époque cela convient, puisqu’on consomme par souci d’appartenance.
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moins d’effet d’apprentissage et moins de productivité , productivité qui avait été
multiplié par 4 sous l’ère Fordiste.
3) Problème de la démotivation : car travail aliénant et répétitif, absentéisme, puisqu’on
a plus peur de perdre son poste, changement, rotation entre entreprise.
Démotivation =
gros problèmes de qualité.
Donc, dans les années 1960-1970, système de Ford plus adapté .
Solutions trouvées : - système de la rotation des postes : A intervalle de temps réguliers, les
ouvriers changent de place dans la chaine de production, donc changent de gestes .
(mis en
place en Suède).
Travail plus variés qui permet de garder les ouvriers dans l’entreprise, de
remotiver, et donc de limiter l’absentéisme qui est mauvais pour la productivité.
- élargissement et enrichissement des tâches : on donne plus de
responsabilité à l’ouvrier en lui offrant une plus grande tache à faire, plus longue et plus
complexe .
Sensation d’importance et d’autonomie, de responsabilité.
Remotiver les ouvriers.
2ème crise du Fordisme : années 1980-1990. Elle est due à :
- l’évolution de la production : tertiairisation .
Or, Fordisme pas
adapté à la tertiairisation.
Ex : Fordisme difficile dans les banques.
Donc déclin industriel = déclin du fordisme.
- L’évolution de la demande : société de consommation.
On
consomme dans un souci d’appartenance, mais surtout de
différenciation .
Or système fordiste propose en grande quantité des
produits standardisés, non différenciés.
Donc pas adapté à la
demande.
On cherche alors de nouveaux moyens de motiver les individus = nouvelle organisation du
travail.
Mise en place du Toyotisme
Toyotisme : système organisationnel de l’entreprise mis en place chez Toyota par l’ingénieur
Taiichi Ono (1912-1990).
Consiste à donner plus de responsabilité à l’ouvrier.
Principe du toyotisme : produire en fonction de la demande, juste à temps.
Principe des flux
tendus : on lance le processus de production une fois seulement avoir passer la commande.
Système toyotiste : toute une manière de penser l’entreprise :.
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