N'existe-t-il pas quelques contreparties aux bienfaits de la nouvelle économie ?

« Cette période est marquée par l'illustration du paradoxe de Solow.

Les gains de productivité des NTIC, même aux Etats-Unis se cantonnent au secteur producteur. 3.2.

Aujourd'hui encore, des disparités au niveau international Deux groupes de pays semblent se distinguer : l'Allemagne et la France d'un côté, les Etats-Unis et le Royaume-Uni de l'autre.

Si pour les premiers, les effets de ladiffusion des NTIC se font peu sentir sur les gains de productivité, en revanche, dès 1995, la productivité des Etats-Unis apparaît comme grandement liée à cephénomène.

Les gains de productivité liée au capital TIC se diffusent au-delà du secteur producteur vers des secteurs très utilisateurs (commerce, banques, activitésde service). 3.3.

L'Europe en retard ? Quand certains évoquent des erreurs de mesure, peut-on réellement parler de retard ? Certes les investissements des pays européens en NTIC ont été bien plus tardifsque ceux effectués aux Etats-Unis.

Mais ils ont également été bien moins importants.

Ainsi, est-on en droit de se demander si ce retard est rattrapable ou non ? Est-ceque la productivité des pays européens peut se passer de la contribution du capital TIC ? Pour conclure, le terme même de nouvelle économie peut apparaître comme discutable.

Il n'existe pas de rupture franche avec ce que l'on pourrait appeler « l'ancienneéconomie ».

Cependant, nous constatons des évolutions structurelles modifiant en profondeur les manières de consommer, de produire, d'investir…Si cesimplications peuvent apparaître comme positives, certaines sont pour autant susceptibles de générer quelques méfaits : inégalités, inefficacité…Ainsi devons-nousmener une réflexion sur d'éventuelles politiques publiques permettant de corriger ces effets néfastes.

Principe d'égalité versus inégalités justes : allons-nous vers unretour en force de l'interventionnisme étatique ?. »