Mobilité sociale

« Quelles sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ? Rappel : Après la seconde guerre mondiale phénomène de plein emploi, politique de reconstruction, politiques sociales de 1936 (accords Matignon : congés payés, 40h, syndicats), tertiarisation, salarisation, polarisation et féminisation de l’emploi.) Lire l’intro de Mr Maris. -> Les armoires vides,1974, Annie Ernaux (Prix Nobel de Littérature 2022) I.

Comment définir et mesurer la mobilité sociale ? 1) Les différents types de mobilité. Mobilité sociale : Au sens large, tout changement de position sociale par un individu. Elle peut être descendante ou ascendante. Mobilité professionnelle : Changement de poste qui est influencé par la notion de “prestige”. Mobilité géographique : renvoie à un changement du lieu d’habitation. ->Selon l’INSEE, la mobilité sociale est seulement la mobilité intergénérationnelle. La mobilité intragénérationnelle équivaut à la mobilité professionnelle (prestige). “Déclassement” ou “Démotion” peut avoir trois significations : ->intergénérationnel : cad occuper une position sociale inférieure à celle de ses parents. ->intragénérationnel : cad mobilité professionnelle descendante. -> Déclassement scolaire : Lorsqu’un individu occupe un poste dont les qualifications requises sont inférieures à son niveau de qualification. 2) Comment les tables de mobilité sont-elles construites ? Table de destinée : Tableau mesurant en % la position des enfants issus d’une certaine catégorie sociale.

Réponds à la question Que deviennent-ils ? Table de recrutement : Tableau mesurant en % l’origine des individus d’une certaine catégorie sociale.

Réponds à la question D’où viennent-ils ? Table de mobilité : Tableau à double entrée qui croise la position sociale des individus et leur origine sociale. Voir absolument exercice feuille donnée par Maris et exos p.232 -> Ces tables de mobilité permettent d’être précis dans la description de situations homogènes ou inégales.

Des mobilités existent de fait avec la transformation structurelle des emplois (chap.

précédent) : déclin du monde industriel et agricole. Ainsi avec la qualification croissante des emplois 40% des trajectoires de mobilité peuvent s’expliquer par les mutations économiques des années 70-90.

La mobilité ascendante serait forte qu’à partir de 3 générations donc des trajectoires longues. Mais pour une génération (ce que l’on étudie père-fils) ce sont des trajectoires courtes qui ont lieu le plus souvent. 3) Les tables de mobilité sont-elles des instruments pertinents pour mesurer la mobilité ? ● L’intérêt : Premièrement, pouvoir déterminer si les places sont assignées à la naissance ou si, comme Tocqueville le pense, la démocratie permet d’être totalement mobiles ? Ensuite existe- il une fluidité de la société ? Enfin, comment remédier à l’absence de mobilité et de fluidité ? -> Si les pouvoirs publics estiment que la mobilité est faible, ils mettent en place des politiques comme de la discrimination positive (cad savoir que certains sont nés “ pas favorisés ” et donc faire en sorte de les favorisés ex : parcoursup), ISF : impôt sur la fortune (remplacé en 2017 sous Macron par l’impôt sur l’immobilier) ou encore les bourses. ● Limites : Premièrement, les femmes ne sont pas prises en compte, prend en compte seulement les actifs de 30 à 59 ans et les français de naissance, les trajectoires longues cad plusieurs générations ne sont pas représentées et la recomposition sociale. Recomposition sociale : La recomposition sociale de l’espace, envisagée tant à travers l’appropriation qu’à travers la construction sociale du quartier, traduit en fait un processus perpétuel induit par les transformations socioprofessionnelles, les mutations des modes de vie, les fluctuations du marché immobilier, etc.

qui affectent les groupes sociaux. Fluidité sociale : Situation où la position sociale d’un individu ne dépend pas de son origine sociale. De plus, il existe un écart important entre mobilité objective et subjective. II- Quelles sont les caractéristiques et les évolutions de la mobilité sociale ? 1) Comment mettre en évidence des situations de mobilité ascendante, de reproduction sociale ou de déclassement ? Exercices p.236 La mobilité observée est la totalité des individus qui ont changé de cat.

sociale par rapport à leurs pères. 2) La mobilité observée, l’arbre qui cache la forêt ? Il y a une part de la mobilité qui est liée à la modification de la structure sociale et professionnelle.

Les secteurs primaire et secondaire sont en déclin.

Et le tertiaire est lui en développement.

Certaines PCS en déclin (1,2 et 6). Exercices p.238 La mobilité structurelle a diminué entre 1977 et 2015 à cause d’une homogénéité croissante et parce que nous sommes entrés dans une société de services (tertiarisation). Rapport de chance expriment deux calculs : c’est la proba pour qu’un 1 fils de cadre devienne cadre divisé par la proba qu’1 fils d’ouvrier devienne ouvrier ( ex: 0,15/0,25) ensuite ce résultat est lui-même divisé par : la proba qu’un fils d’ouvrier devienne cadre divisé par la proba qu’un fils de cadre devienne ouvrier ( ex: 0,30/0,40) Donc pour illustrer on devrait avoir (0,15/0;25) : (0,30/0,40) 3) Quelles sont les spécificités de la mobilité des H et des F ? ● Les femmes sont en moyenne moins qualifiées que les H.

Elles sont souvent moins CPIS que les H.

Les femmes ont pu accéder à une mobilité sociale importante non pas en accédant à des emplois valorisés mais lors de la mise en couple en faisant preuve d’hétérogamie sociale. ● La mobilité sociale des F par / à leurs mères : Forte comparé à celle des H qui est stable.

Mobilité ascendante fortement augmenté entre 77 et 2015 ce qui est assez.... »