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Lois de l'Economie L'analyse de la Production : les facteurs de production : le capital; le travail

Publié le 06/11/2011

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1. Le capital

Le terme de capital recouvre des notions différentes. Tout capital n'est pas nécessairement un facteur de production. C'est ainsi que l'expression de « capitaux oisifs « désigne des liquidités thésaurisées, celle de

« capitaux disponibles « des liquidités en attente d'un emploi, productif ou non.

A) Les différentes catégories de capital.

D'une mamere générale, il convient de distinguer soigneusement quatre catégories de capital...

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« Cet amortisseme nt est nécessité par une usure nor ­ mal e, qui d épend de la durée de vie ph:yaique du capital, ou par une usure anormale , en cas d'uB&I'A excessif de J'équipement, ou par obsolescence, en cas de désuétude causée par un pro~rès technique rapide, ou enfin par une destruction subite et acci­ dentelle.

Dans cette optique, le capital s'oppose au revenu, l e quel constitue « ce que l'on peut d épenser sans s'appauvrir ,.

(HICKS) .

- Enfin, les biens capitaux incluent un ensemble de res sources hétérogènes .

Contrairement 'à une accep ­ tion courante , ils ne comprennent pas seulement des machines, des équipements finis, etc., mais encore les produ its intermédiaires et même, dans certaines a cceptions larges, les biens de consommation ser· vant de fonds de subsistance aux travailleurs.

Or, ce qui donne un sens à ce t ensemble hété ­ roeène, c'est l'intention des a~ents économiques.

Finalement, le capital technique se défi­ nit par référence au calcul économique dont un bien fait l'objet de la part d'un agent.

Ce sont les décisions des agents économi­ ques qui transforment des ressources non permanentes en une source (capital), sus­ ceptible de fournir un flux de biens et de s e rvices pendant une période ou une série de périodes (revenu).

En d 'autres termes, le capital technique est un ensemble de ressources économiques héUrogènes et re­ productibles qui, par un usage indirect, permet de maintenir de période en période le revenu à un niveau déterminé.

Ainsi, tout revenu provient d'une source qui doit être conservée, c'est-à-dire d'une « source aménagée :..

B) Les formes du capital technique.

Le capital technique, ainsi défini, peut re­ vêtir deux formes : le capital circulant est celui qui ne peut intervenir qu'une seule fois dans le processus productif (matières premières, biens intermédiaires); - le capital fixe est celui qui intervient dans plusieurs cycles de production sans transformation de sa structure technique (installations, outillage, équipement).

Ces deux formes du capital technique présentent, à des degrés variables, les propriétés de mobitité et de liquidité.

La mobilité est l'aptitude d'un bien capital à passer d'un emploi à un autre, pour répondre aux changements de la demande qui s'oriente d'un produit fini à un autre.

Elle est le contraire de la spécialisation .

La liquidité est l'ap · titude d'un bien capital à être échangé sans délai contre de la monnaie .

Cet échange contre monnaie s'effectue soit sur le marché, soit par amortisse· ment.

Elle est le contraire de J'immobilisation .

Un capi tal est immobilisé ou illiquide quand il n'est pas échan~eable sur le marché ou quand son amortisse· ment est bloqué par une contract ion de la pro· duction.

Or, dans les économies modernes, le rôle du capi ­ tal technique est essentiel.

II permet d'accrottre non seulement la production, mais encore la productivité.

La puissance productive d'une unité de production (firme, nation) dépend d'abord de la quantité de capital technique dont elle dispose.

On rejoint alors les notions de capacité producti ve installés, qui met J'acc e nt sur le capital fixe, et de capacité productive disponible, qui ajoute à la pré­ cédente le capital circulant .

L'installation d'une capacité de production résulte d'un processus d'accumulation par­ ticulièrement important : l'investissement.

C) La constitution du capital techni­ que.

L'investissement est un facteur décisif de la croissance économique des firmes et des nations.

Il se présente sous deux for­ mes : - l'investissement brut, qui comprend la totalité du capital créé au cours d'une période; - l'investissement net, qui comprend seu­ lement le capital nouvellement constitué au cours de la période et qui s'ajoute, éven­ tuellement , à celui qui n'assure que le maintien et le renouvellement du capital existant.

L'amortissement technique reconstitue le stock de capital.

L'investissement net l'augmente.

L'investis­ sement brut est la somme de l'investissement net et de l'amortissement.

Cette constitution du capital et son taux (accumulation du capital) n'obéissent pas aux mêmes principes suivant les types d'or­ ganisation de l'économie.

Dans les écono­ mies de marché, ils dépendent des calculs des agents économiques.

Dans les économies planifiées, ils sont subordonnés à la politi­ que de l'Etat.

1.

- La constitution du capital duns une économie de marché Dans une telle économie, la constitution du capital soulève trois grands problèmes : - les mobiles de l'investissement (pour­ quoi les agents économiques décident-ils d'investir ?) ;. »

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