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L'INVESTISSEMENT INTERNATIONAL

Publié le 22/03/2012

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INTRODUCTION

 

Les problèmes économiques contemporains sont multiples et multiformes. Nous pouvons les classer en trois grands groupes; à savoir :

-       les problèmes liés au développement économique;

-       les relations  Europe– Afrique;

-       les relations Afrique – Afrique.

 

 

1è Partie      LES PROBLÈMES LIÉES AU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

 

 

Leçon 1            L’INVESTISSEMENT INTERNATIONAL

 

 

Un investissement international (II) est un investissement (I) qui est fait à l’étranger par une personne physique ou morale dans un but diversifié (économique, politique ou subjectif).

L’II peut être direct ou indirect.

Il est direct lorsque l’investisseur investit directement une certaine somme dans des activités économiques.

Il est indirect lorsqu’il s’agit des prises de participations dans des sociétés existantes (publiques ou privées).

Il existe généralement trois conditions pour que l’II puisse se réaliser : ...

« 2 - apporteur de nouvelles techniques, de nouvelles méthodes de gestion.

À ce titre, il exerce un effet d’entraînement sur les unités de productions nationales. - créateur d’emplois - redevable à l’État de diverses taxes. Cette thèse est largement critiquée par les économistes de gauche, ceux que l’on appelle communément tiers-mondistes ou pessimistes.

Selon eux, l’II exerce cinq effets déstabilisateurs sur l’économie du pays receveur : - 1 er effet : l’extraversion de l’économie nationale du pays receveur; - 2 è effet : mobilisation des marchés du pays receveur; - 3 è effet : transfert frauduleux de bénéfices des filiales vers les sociétés mères; - 4 è effet : création du chômage en rendant capitalistiques ses moyens de production; - 5 è effet : paiement des salaires de misère aux travailleurs locaux. Les II en direction des États africains doivent remplir quatre conditions (pour les économistes contemporains) : - 1 ècondition : la confiance des africains eux-mêmes dans leurs pays .

L’II viendra renforcer les capitaux les capitaux nationaux déjà investis.

Le manque de confiance se manifeste de deux façons :  la thésaurisation qui empêche tout investissement national et qui ne sert d’aucun exemple pour les II.  des placements de fonds africains dans les banques occidentales qui dénotent une fois de plus le manque de confiance en leurs institutions bancaires. - 2 ècondition : elle est étroitement liée à la première c à d, la mise en place d’un État de droit qui exclut les nationalisations anarchiques ou qui indemnise après chaque nationalisation. - 3 è condition : la stabilité économique qui est en définitive l’expression d’une volonté politique. - 4 è condition : la formation parce que dans les pays africains, les bas salaires distribués aux agents non formés ne stimulent la pas dépense de consommation et, n’appellent aucun nouvel investissement.

Par contre, les cadres formés disposant de revenus conséquents exercent un effet multiplicateur à la fois sur la dépense de consommation et sur l’offre, ce qui est un indice pour le renouvellement des I. S’agissant du cas du Gabon, des efforts ont été faits pour attirer les capitaux étrangers : - l’ouverture du marché; - l’adoption d’un nouveau code des I; - la création de l’A.P.I.P (agence de promotion des investissements privés), puis du CDE (centre de développement économique); - l’abaissement du taux du BIC de 50 à 35% - etc. II- Les effets d’entraînement de l’II : l ’argumentation de la thèse libérale D’une manière générale, les effets d’entraînement s’exercent sur les acteurs de la vie économique et quand on étudie ses effets d’entraînement, on distingue quatre principaux acteurs de la vie économiques. A- Ménages ou individus Les effets d’entraînement s’exercent ici de plusieurs façons :. »

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