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Libre-échange VS protectionnisme : quels enseignements tirez-vous des théories du commerce international ?

Publié le 31/08/2012

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Linder, Stiglitz-Dixit démontrent que pour l’individu, le critère de variété des consommations est une source essentielle de bien-être, de satisfaction, de richesse. Le commerce intra-branche se mesure à partir de l’indicateur Grubel-Lloyd (1970). Les pays font entre eux des échanges croisés, qui portent sur des produits a priori semblables, mais qui sont dotés de qualités techniques et mercatiques différentes (exemple du commerce entre la France et l’Allemagne où nous avons 80 à 90 % d’exportations allemandes d’automobiles et d’importations d’automobiles du même type). Mais ces produits sont différenciés du point de vue du consommateur. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à diversifier leur consommation. Ils veulent avoir le choix entre deux produits d’un même segment qui remplissent quasiment le même besoin. La théorie des écarts technologiques explique que le déterminant essentiel de l’échange est la capacité d’innovation mais aussi le cycle de vie du produit (les exportations apparaissent lors de la phase de croissance du produit alors que les importations apparaissent dans la phase de maturité du cycle de vie du produit (Vernon)). Selon l’approche néo-marxiste (Mistral), les nations à forte accumulation de capital dominant les nations « faibles «, les échanges s’effectuent dans le seul intérêt des pays riches. Le commerce international a deux types d’effets. Le premier est l’effet de diversification. Les consommateurs ont accès à des biens inaccessibles en autarcie. Grâce au commerce international, la gamme de consommation est élargie. Le deuxième est l’effet productivité ; les produits importés sont moins chers que les produits locaux. Le commerce international va pouvoir exercer un effet quantitatif sur les importations et va se traduire par une spécialisation pour le pays.

« Le théorème HO (Hecksher-Ohlin) repose sur le principe suivant : le commerce international entre deux pays ou plus conduit chaque pays à se spécialiser sur le oules secteurs intensifs en facteurs relativement abondants dans le pays.

Le modèle HO rejoint la théorie du commerce international des classiques, particulièrement levolet positif de Ricardo, c'est-à-dire la supériorité du libre-échange par rapport au protectionnisme.Le théorème de Stoper-Samuelson (S-S) met en évidence que le commerce a des effets opposés sur les rémunérations absolues des facteurs de production de chacundes pays (l'un s'enrichit, l'autre s'appauvrit ; le commerce dans cette théorie, est vecteur de conflits internes).Le théorème HOS a été synthétisé par Samuelson (en 1948) et selon lui, en cas d'homogénéité des facteurs de production, d'identité des techniques de concurrencepure et parfaite et de parfaite mobilité des produits, l'échange international égalise le prix des facteurs de production de nation à nation.Leontief a une approche paradoxale du théorème HOS.

En effet, selon lui, les pays doivent se spécialiser dans des types de production incorporant plus de travail quede capital en dépit de l'abondance du capital.Linder, Stiglitz-Dixit démontrent que pour l'individu, le critère de variété des consommations est une source essentielle de bien-être, de satisfaction, de richesse.

Lecommerce intra-branche se mesure à partir de l'indicateur Grubel-Lloyd (1970).

Les pays font entre eux des échanges croisés, qui portent sur des produits a priorisemblables, mais qui sont dotés de qualités techniques et mercatiques différentes (exemple du commerce entre la France et l'Allemagne où nous avons 80 à 90 %d'exportations allemandes d'automobiles et d'importations d'automobiles du même type).

Mais ces produits sont différenciés du point de vue du consommateur.

Lesconsommateurs sont de plus en plus sensibles à diversifier leur consommation.

Ils veulent avoir le choix entre deux produits d'un même segment qui remplissentquasiment le même besoin.La théorie des écarts technologiques explique que le déterminant essentiel de l'échange est la capacité d'innovation mais aussi le cycle de vie du produit (lesexportations apparaissent lors de la phase de croissance du produit alors que les importations apparaissent dans la phase de maturité du cycle de vie du produit(Vernon)).Selon l'approche néo-marxiste (Mistral), les nations à forte accumulation de capital dominant les nations « faibles », les échanges s'effectuent dans le seul intérêt despays riches.Le commerce international a deux types d'effets.

Le premier est l'effet de diversification.

Les consommateurs ont accès à des biens inaccessibles en autarcie.

Grâce aucommerce international, la gamme de consommation est élargie.

Le deuxième est l'effet productivité ; les produits importés sont moins chers que les produits locaux.Le commerce international va pouvoir exercer un effet quantitatif sur les importations et va se traduire par une spécialisation pour le pays.

Par les échanges, lesindividus se spécialisent dans leur production (Smith) sur ce que l'on sait faire le moins mal, dit en d'autres termes, l'activité où on est le plus productif.

Le commerceinternational joue aussi ce rôle selon lequel les pays se spécialisent dans la production où ils sont le plus efficient.

Ainsi, le pays va abandonner certaines productions.Les ressources mobilisées vont se redéployer vers les secteurs qui servent à l'exportation.

Ceci nous amène au raisonnement suivant : plus on libéralise le commerce,plus on produira avec plus de richesse qu'une économie fermée. ConclusionLes partisans du libre-échange adressent de nombreuses critiques aux défenseurs du protectionnisme.

En effet, le protectionnisme entraîne des mesures de rétorsion.En conséquence, une réduction des importations risque d'entraîner une chute des exportations.

Le protectionnisme entraîne une baisse de la qualité des produits etempêche une confrontation stimulante avec la concurrence étrangère.

En évitant aux producteurs nationaux d'aligner leurs prix à l'échelle mondiale, leprotectionnisme est facteur de hausse des prix.

Il favorise un repli des pays sur eux-mêmes et peut donc accentuer les rivalités nationales (possibilité de guerrecommerciale).Le libre échange, quant à lui, permet à chaque pays de se spécialiser dans les productions pour lesquelles il est le plus efficace et d'acheter à d'autres pays les biensqu'il ne produirait pas à des coûts plus bas s'il les fabriquait lui-même.

Par ailleurs, le libre échange stimule la concurrence entre les entreprises des différents pays, cequi contribue à une meilleure allocation des ressources, au plus grand profit du consommateur.Cependant, le libre-échange est à l'origine de destructions importantes d'emplois dans les secteurs où la concurrence étrangère est forte.

Le protectionnisme peut, aucontraire favoriser l'emploi à court terme et au niveau des règles de droit applicables aux salariés (protection des droits sociaux des salariés).

Il peut parfois s'avérernécessaire de protéger à un moment donné des industries naissantes ou vieillissantes.

Les pouvoirs publics, en pratique, peuvent protéger certains secteurs(agriculture, pêche, cinéma…)Les bénéfices de l'échange international sont répartis de façon inégalitaire et ne peuvent se concrétiser sans un certain protectionnisme.

Nous avons donc bien unecomplémentarité entre ouverture et protectionnisme lorsque ce dernier a pour objet de servir le développement en préparant une meilleure insertion dans l'économiemondiale, ce qui est plutôt rare.Au contraire, l'ouverture n'est utile que si les politiques commerciales et industrielles sont efficaces, si les coûts et bénéfices sont bien répartis et les règles du jeurespectées entre les nations.Bibliographie Quelques références au cours magistral dirigé par Pierre Berthaud, chapitres sur le libre-échange et sur le protectionnisme Alternatives économiques hors série N°80 : L'état de l'économie 2009 La mondialisation n'est pas coupable, Krugman, édition La Découverte http://www.alternatives-economiques.fr/david-ricardo--1772-1823-_fr_art_222_27852.html http://www.jourdan.ens.fr/~adirer/textes/TCI_direr.pdf http://www.wto.org/french/thewto_f/whatis_f/tif_f/fact1_f.htm http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/problemes-economiques/theories/economieint.shtml. »

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