L'existence des inégalités est-elle nécessaire au progrès économique et social ?

En effet, au nom de la croissance il peut être bon de tenter de réduire des inégalités qui sont trop fortes, on peut voir que le niveau de vie médian a augmenté depuis 1979, ce qui traduit une baisse des inégalités de revenu, par exemple, en 1979, la moitié de la population avait un niveau de vie supérieur à 1000 euros alors qu'en 2003, 50% de la population avait un niveau de vie supérieur à 1290 euros. Cette augmentation du niveau de vie s'accompagne d'un taux de croissance de 55% sur cette même période (doc3). Suivant une logique keynésienne, on peut voir dans la hausse du niveau de vie, une augmentation de la propension à consommer et donc nécessairement de la demande qui va inciter à la production et permettre la croissance. Il s'avère que baisse des inégalités peut être compatible à la croissance comme ce fut le cas au cours de 30 glorieuses. De plus, on peut observer que le PIB augmente plus vite que le niveau de vie moyen médian ou du premier décile, ce qui corrobore le fait que la réduction des inégalités de revenu n'a pas été un frein à la croissance.  D'autre part , l'accroissement du revenu par le biais de la redistribution peut s'avérer favorable à l'augmentation de la productivité, selon la théorie du salaire d'efficience, les bas salaires vont bénéficiait de compléments de salaires sous formes de revenus de transfert, ce qui va provoqué un regain de motivation dans un travail, parfois peut qualifié ou monotone.