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L'évolution de l'organisation du travail : Le taylorisme a t-il disparu ?

Publié le 06/09/2012

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Le pilotage par l'amont ou pilotage traditionnel. Dans les organisations industrielles de type classiques, les objectifs du directeur de production et du directeur financier sont souvent contradictoires. Alors que le Directeur financier recherche une réduction maximum du niveau des stocks qui pèsent sur l'entreprise, le Directeur de production préfère lancer de longues séries de fabrication de manière à réaliser des économies d'échelle pour alléger les coûts unitaires de production -- or, de longues séries de fabrication conduisent bien évidemment à alourdir les stocks. En clair, les organisations classiques sont perpétuellement à la recherche d'un compromis entre le coût de lancement des séries de production et les coûts de stockage. Le schéma classique de production peut se résumer la manière suivante : Chacun des intervenants du cycle de production part de la prévision de la demande du produit et à partir de là sont lancés vers l'amont des ordres de fabrication et d'approvisionnement. 

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« différences entre le système japonais et le système traditionnel occidental provient du fait que les occidentaux tolèrent les stocks ; ils les considèrent comme un malnécessaire permettant de faire tourner la production sans à-coups.

Au contraire, pour les Japonais, le stock est un mal absolu.Nous verrons donc dans un deuxième paragraphe en quoi consiste le système du Kanban ou du J.

A.

T.

( juste à temps) -- on parle également de gestion de laproduction en flux tendus.

Le Kanban ou pilotage de la production par l'aval.Le Kanban peut se définir comme un mode de pilotage de la production destiné à éliminer tous les stocks inutiles surtout ceux qui concernent les encours deproduction.

L'objectif global du Kanban est d'atteindre le zéro stock que l'on a souvent associé au zéro défaut et ceci avec la mise en place de procédures de contrôletotal de la qualité.

Pour les occidentaux, la mise en place du Kanban représente dans les entreprises une petite « révolution ».Le principe du Kanban est le suivant : -- il s'agit de produire et livrer des produits finis juste à temps pour être vendus, fabriquer des produits intermédiaires juste àtemps pour être transformés en produits finis, acheter des matières premières juste à temps pour la fabrication.Prenons un exemple : soit un atelier B.

et qui consomme des pièces fabriquées par un atelier A.

Lorsque B.

utilise un container de pièces fabriquées par A, il détachede ce container une étiquette (Kanban en japonais) qu'il renvoie à l'atelier A.

Cette étiquette représente en quelque sorte un ordre de fabrication donné à l'atelier A pour un container de pièces et seulement un container de pièces !Le poste A ne peut fabriquer plus de containers qu'il n'a de Kanbans.On voit donc sur le plan pratique qu'il s'agit de renverser l'ordre dans lequel le lancement prend effet.

Chaque poste travaille en quelque sorte à la commande et onévite ainsi la constitution de stocks inutiles - la compétitivité de l'entreprise s'en trouvera donc améliorée.Notons tout de même que l'élimination des stocks représente un idéal qui n'est jamais totalement atteint - toutefois le système permet un allègement considérable descoûts de stockage dans la mesure où il ne peut exister de stocks morts.La qualité s'en trouve améliorée, les délais seront mieux gérés et les systèmes de contrôle beaucoup plus efficaces. Le choix est finalement simple : l'entreprise peut produire elle-même ou faire produire par d'autres entreprises.

Si elle décide d'assurer sa production elle-même,l'entreprise pourra, selon les besoins de la clientèle produire en petites séries ou en grandes séries.

Dans le cas où elle décide de confier sa production à d'autresentreprises, c'est la formule de la sous-traitance qui constituera la solution la mieux adaptée.L'entreprise assure sa propre production. Par Gracien M.

- Publié dans : Production - Communauté : Blogs Formation Le système de Taylor n'apparaît de plus que comme une alternative à la «méthode française».

Cette dernière est dominante dans la sidérurgie.

Lesgains de productivité sont obtenus par réaménagement de l'espace de l'usine et l'utilisation de machines toujours plus efficaces.Le souci des patrons de diminuer les frais généraux fait obstacle au taylorisme: il nécessite en effet une longue étude préalable et par conséquentl'embauche de nombreux employés de bureau.Pourtant à partir de 1910, le taylorisme retrouve un intérêt aux yeux des patrons français.

Renault et Michelin font un voyage d'étude aux Etats-Unis.

ABillancourt, une nouvelle application est faite, mais superficielle: Renault ne retient du taylorisme que la possibilité de réintroduire le salaire aux pièceset non l'idée du contrat social.

Il se heurte ainsi à l'hostilité ouvrière.L'impact du taylorisme en France sur l'organisation industrielle est donc marginal avant 1914. »

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