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L'Etat peut-il être à l'origine des crises économiques ?

Publié le 18/06/2012

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* Pour certains auteurs, il vaut mieux que l’Etat s’abstienne au maximum d’intervenir dans la sphère économique. Ainsi Daniel BELL, sociologue américain, écrit « L’Etat est trop grand pour les petits problèmes et trop petit pour les grands problèmes «. Avant cela Friedrich Von HAYEK expliquait dans La route de la servitude (traduit en français en 1946) que les déséquilibres du marché sont dus aux erreurs des agents qui n’arrivent pas à avoir une vision globale du bien collectif, cependant, il n’y a pas de raison pour que l’Etat, constitué d’agents, soit capable d’avoir une meilleure vision.    2) Une intervention de l’Etat, oui, mais limitée.    * Pour les néo-libéraux, toute intervention de l’état dans l’économie n’est pas à proscrire, mais elle doit être limitée aux domaines pour lesquels le marché est défaillant (existence de biens collectifs indivisibles, d’externalités, de rendements croissants). Mais si on sort de ces domaines, elles sont inefficaces et pèsent sur l’économie.   

« marches sont vues comme des entités non contrôlables qui gèrent l'argent du monde sans devoir prendre en compte des principes sociaux ou étiques.

Lesmarches, donc, ont trop de pouvoir puisque le gouvernement n'est pas assez impliqué dans la gestion financière.

Une solution serait donc, l'interventionnisme del'état dans l'économie et la nationalisation ou au moins le contrôle rigide des institutions bancaires. * la non intervention de l'Etat peut clairement provoquer/aggraver les crises.

N'a-t-on pas reproché au président HOOVER son attentisme en 1929 au point de lesurnommer « Mr Do Nothing » ?+ L'intervention de l'Etat peut apparaitre comme un remède à la crise : le New Deal, plan Freycinet en France au XIX.

Keynes : l'intervention de l'Etat estnécessaire pour lutter contre la crise (politique de relance). 3) Des crises inéluctables ? * Enfin, la théorie des cycles laisserait plutôt penser que l'économie est vouée à passer par des crises parce que la prospérité est rarement équilibrée etprovoque souvent une surchauffe de l'économie (Clément JUGLAR : « L'origine de la crise, c'est la prospérité »), parce que les agents doivent sans cesses'adapter aux évolutions de l'économie et qu'il faut souvent passer par une crise pour qu'ils apprennent à maîtriser les nouveaux mécanismes économiques (exavec les achats à la marge).

Théorie Schumpeter crise sanctionne obsolescence etc. III L'état doit-il dès lors encore intervenir dans l'économie ? 1) Les auteurs en faveur d'une abstention de l'Etat. * Pour certains auteurs, il vaut mieux que l'Etat s'abstienne au maximum d'intervenir dans la sphère économique.

Ainsi Daniel BELL, sociologue américain, écrit« L'Etat est trop grand pour les petits problèmes et trop petit pour les grands problèmes ».

Avant cela Friedrich Von HAYEK expliquait dans La route de laservitude (traduit en français en 1946) que les déséquilibres du marché sont dus aux erreurs des agents qui n'arrivent pas à avoir une vision globale du biencollectif, cependant, il n'y a pas de raison pour que l'Etat, constitué d'agents, soit capable d'avoir une meilleure vision. 2) Une intervention de l'Etat, oui, mais limitée. * Pour les néo-libéraux, toute intervention de l'état dans l'économie n'est pas à proscrire, mais elle doit être limitée aux domaines pour lesquels le marché estdéfaillant (existence de biens collectifs indivisibles, d'externalités, de rendements croissants).

Mais si on sort de ces domaines, elles sont inefficaces et pèsentsur l'économie. 3) L'Etat doit intervenir. * Les keynésiens : KEYNES a mis en évidence la nécessité d'une intervention régulatrice de l'État sur la conjoncture en vue d'atteindre un taux de croissance etun niveau d'emploi maximaux, compatibles avec le maintien des grands équilibres.* Pol de relance en utilisant l'arme budgétaire, en augmentant les dépenses et en laissant se creuser le déficit, de façon à injecter une demande supplémentairedans l'économie.

Elle doit s'accompagner d'une pol monétaire des taux d'intérêt faibles favorisant la création monétaire.

De plus, une action de distribution desrevenus est jugée nécessaire pour stimuler la consommation. CONCLUSION :Cette étude ne permet pas de trancher facilement, l'intervention comme la non-intervention de l'Etat semblent pouvoir être un facteur aggravant des crisesmême s'il semble qu'il arrive rarement que l'Etat puisse être identifié comme l'origine unique d'une crise.. »

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