Les spécificités françaises de la « grande dépression du capitalisme » de la fin du XIXe siècle

« va donc voir des traités bilatéraux se signer.

Polémique sur l'effet de ce traité :Ce fléchissement de la croissance est-il due au libre-échange, et notamment avec la GB, certains défendent ce point de vue,c'est un moyen d'attaquer le libre-échange.

(sujet sensible) D'autres, avancent que ce traité à été plutôt favorable àl'économie française car bien qu'il y ait recul des positions commerciales envers le monde, cela n'est pas le cas avec la GBpuisque la structure des échanges montrent une amélioration des exportations envers ce pays, y compris sur les produitsindustriels.

La France, à ce moment-là, a plutôt souffert sur deux produits : le vin et la soie.Après 1870, la France sera concurrencée par les pays neufs sur le marché de l'agriculture : les USA, l'Australie et l'Allemagne.

- La défaite de 1870 : défaite militaire où la croix rouge voit ses débuts d'intervention sur le champ de bataille.

Elle aura toutd'abord des conséquences financières sur la France : l'Allemagne demande une compensation de guerre : VAE VICTIS(malheur aux vaincus) qui sera de 5 milliards de francs or qui permettra à l'Allemagne de passer au mark.

Cette indemnitésera payer et cela sans faire de conséquence sur l'économie car la France est un pays où les gens épargnent.

- L'indexation del'Alsace-lorraine est la perte de la région la plus industrialisé de France : 1/3 de l'industrie française mais également lesfourneaux WENDEL ou encore l'industrie d'électroménager DIETRICH.

Elle a également des conséquences sur le climatpolitique en France et a surement des conséquences sur le retard des politiques économiques en France.

- Obsessionpolitique, mobilisation pour la revanche ; question démographique va avec.

II.

La crise du secteur agricole au centre de l'essoufflement économique.

La principale cause est la dépression agricole :ASSELAIN fait le constat que de 1870 à 1890, on a une stagnation de la production agricole en terme monétaire.

Deux secteurssont en situation de crise majeure : - la production viticole : due à des problèmes phytosanitaires pour le vin (Pour le vin : 2/3 de vignoble français est détruit,atteint par le phylloxéra).

A noter aussi la soie, touchée par la maladie du ver à soie.On est ici dans une crise de sous-production avec un symbole fort : la France est importatrice de vins courants, et cela durantune vingtaine d'années.

- Pour la crise de la céréale : celle-ci est liée à des causes économiques : on a une forte baisse des prix (De près de la moitiéentre 1860 et 1895) à cause de la concurrence des pays neufs comme les USA dont les produits vont pénétrer le marché intérieur français, d'ailleurs, des chiffres en témoigne :1850s : 1% d'importation par rapport à la production - 1892 : 20% environs.Conséquences de tout cela :Tout ceci fait apparaitre des mesures protectionnistes qui se traduisent en 1892 par le tarif MELIN pour se protéger de laconcurrence internationale mais également car l'électorat rural est très puissant à l'époque.

Cependant, ces mesures auront des effets pervers : Le protectionnisme protège mais ne permet pas de dégagersuffisamment de bénéfices pour financer la modernisation ni même l'agrandissement des exploitations - Dans les années1890s, l'Allemagne est largement plus efficace dans son agriculture que la France, car elle s'est modernisée (ComparaisonFrance-Allemagne à + ou - 1 de la productivité agricole : 1860-1,4 - 1900-0,7) Cela fait ressortir les enjeux du libre-échange et ses problèmes.Cependant, ce n'est peut-être pas le protectionnisme en soi qui a desservi l'économie française mais un protectionnismedéfensif, sans stratégie, comparé au protectionnisme éducateur et offensif allemand qui lui a permis d'atteindre un niveaude productivité satisfaisant.Conséquences de ce protectionnisme :- Freinage de la croissance- Conséquences sociales et démographiques : Le nombre de petites exploitations (- de 10Ha) augmente de 1852 à 1892 alorsque les moyennes et grandes exploitations diminuent de 15% alors que la population active agricole, elle, se stabilise autourde 7 ou 7,5 millions de personnes.

On est donc dans une production de subsistance - Situation de stagnation pas de volontéde progression ni même de changement.

De plus, les agriculteurs refusent de ventre leur terre parce que leur prix s'esteffondré et cela parce que le prix des produits agricoles s'est effondré.

- L'agriculture française est incapable de se moderniser et donc de se défendre face à la concurrence internationale.

- Le déclin agricole explique aussi le déclin démographique car les gens n'ont pas les moyens de nourrir une grande famille.- On a donc une agriculture bloquée par le protectionnisme.

Il faudra attendre 1945 pour voir l'agriculture française de moderniser enfin.

Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-homme-etre-vivant-comme-autres-57052.html. »