Les pays émergents dans la mondialisation
Publié le 03/09/2012
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La notion de ressources rare est relancée : les matières premières mais aussi les capitaux, les cerveaux, les technologies. Pour les débouchés : ils sont en compétition pour vendre sur les grands marchés. Effort mené par les états pour garantir à leurs entreprises l’accès aux ressources rares dont elles ont besoin. On a donc dès lors un affrontement de tous contre tous : les émergents contre le nord, tous les moyens sont bons et ces pays sont accusés d’utiliser le protectionnisme, les subventions, l’espionnage économique. Mais c’est aussi une guerre entre émergents : ils n’ont pas les mêmes armes et sont surtout rivaux en termes économiques et géopolitiques (Chine et Inde). Enfin, une guerre des émergents contre le reste du sud. Depuis la fin des quotas, une hausse des exportations chinoises concurrence d’autres exportations : celles du Mexique ou du Maghreb vers les USA. Développement d’une Chinafrique, rien ne dit qu’elle sera plus morale que la Françafrique. C – La crise actuelle est interprétée comme le signe d’un tournant Après une domination assurée par le nord et les USA, ce serait le signe de la revanche des pays du sud et de la Chine. En effet, ils traversent mieux la crise avec des exceptions pour ceux qui dépendent des matières premières comme la Russie ou l’Afrique du Sud. Le Brésil a mieux résisté, comme l’Inde et la Chine. La crise semble montrer qu’ils sont plus autonomes par rapport au nord (l’argument de la dépendance devient moins vrai). Suite à la baisse des exportations de 15% en Chine, le relais est pris par le marché intérieur, surtout par l’investissement. Cette crise a vu une véritable reconnaissance de ces émergents : au G20, place accrue dans le FMI. On a vu aussi ces pays s’efforcer de développer leur coopération, accords pour commercer en se passant du dollar ou développer les livraisons de gaz russe vers la Chine.

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Des puissances à confirmer : Indonésie, Pakistan, Argentine, Nigeria.
III – Cette nouvelle mondialisation, modelée par les émergents, sera-t-elle plus heureuse ?
A – Une forte instabilité
Elle résulte à la fois des succès et des échecs des émergents.
Elle vient de la volatilité du prix des matières premières, et des mouvements des monnaies.
Mais cettedéstabilisation vient aussi des faiblesses des émergents qui n'ont pas tout à fait émergé, avec de forts déséquilibres internes.
Ils ne peuvent pas s'appuyer sur leursmarchés intérieurs.
Ce sont aussi des émergences dépendantes (la Chine, signe de fragilité, dépend des stratégies des FMN du nord).
La hausse des exportations estdue aux importations étrangères.
B - Cette nouvelle mondialisation est marquée par le retour de la guerre économique
C'est l'idée mercantiliste d'un champ de bataille entre états, l'enjeu étant d'augmenter le stock de métal précieux.
Or, aujourd'hui, à cause des besoins, problèmes desmatières premières qui semblent être comptées.
On s'inquiète d'une raréfaction, ce qui est pris par les émergents risque d'être pris au détriment des autres.
La notion de ressources rare est relancée : les matières premières mais aussi les capitaux, les cerveaux, les technologies.
Pour les débouchés : ils sont en compétitionpour vendre sur les grands marchés.
Effort mené par les états pour garantir à leurs entreprises l'accès aux ressources rares dont elles ont besoin.On a donc dès lors un affrontement de tous contre tous : les émergents contre le nord, tous les moyens sont bons et ces pays sont accusés d'utiliser le protectionnisme,les subventions, l'espionnage économique.Mais c'est aussi une guerre entre émergents : ils n'ont pas les mêmes armes et sont surtout rivaux en termes économiques et géopolitiques (Chine et Inde).En fin, une guerre des émergents contre le reste du sud.
Depuis la fin des quotas, une hausse des exportations chinoises concurrence d'autres exportations : celles duMexique ou du Maghreb vers les USA.
Développement d'une Chinafrique, rien ne dit qu'elle sera plus morale que la Françafrique.
C – La crise actuelle est interprétée comme le signe d'un tournant
Après une domination assurée par le nord et les USA, ce serait le signe de la revanche des pays du sud et de la Chine.
En effet, ils traversent mieux la crise avec desexceptions pour ceux qui dépendent des matières premières comme la Russie ou l'Afrique du Sud.
Le Brésil a mieux résisté, comme l'Inde et la Chine.La crise semble montrer qu'ils sont plus autonomes par rapport au nord (l'argument de la dépendance devient moins vrai).
Suite à la baisse des exportations de 15%en Chine, le relais est pris par le marché intérieur, surtout par l'investissement.
Cette crise a vu une véritable reconnaissance de ces émergents : au G20, place accruedans le FMI.
On a vu aussi ces pays s'efforcer de développer leur coopération, accords pour commercer en se passant du dollar ou développer les livraisons de gazrusse vers la Chine.
On manque de temps pour mesurer ces effets, et il est possible qu'il y ait une part d'effet de mode, comme pour le Japon dans les années 80.
On oublie le caractèrehétérogène de cette catégorie, il faut insister sur la divergence de leur nature, de leur situation et de leurs intérêts..
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