Les grands courants de la théorie économique : les fondements du libéralisme

« Ricardo énonce sa loi du rendement décroissant et sa théorie de la répartition : pour faire face à l’accroissement de la population, il y a nécessité de cultiver denouvelles terres.

Du coup, la hausse du prix du blé entraine une hausse des salaires. Il est favorable au libre-échange et à la spécialisation des Nations afin de limiter les prélèvements élevés. Plus tard, Marx s’inspirera de Ricardo et de son livre Des principes de l’économie politique et de l’impôt. d)Mill et le progrès social. Mill (1806-1873) est l’un des représentants de l’école classique.

Il est partisan de l’utilitarisme, du «laisser-faire» mais accepte l’intervention de l’Etat dans ledomaine social et préconise un certain réformisme social.Il prône l’émancipation des femmes, la règlementation de la durée du travail, les aides versées aux pauvres et l’instruction publique gratuite. Mill a formulé l’équation de la théorie quantitative de la monnaie dans laquelle il conteste l’existence de la main invisible de Smith : selon lui, l’intérêt du plus fortprévaut sur les inégalités existantes. L’école classique britannique a posé les fondements de la théorie économique moderne, qui ont été repris par Marx dans sa théorie de la valeur du travail et latendance à baisser le taux du profit.Parallèlement, l’école classique a annoncé l’école néo-classique qui en constitue un prolongement. II)Les néo-classiques. L’école néo-classique est née à la fin des années 1870 et a fondé la micro-économie.Ses fondateurs sont Léon Walras en France, William Stanley Jeron en Angleterre et Carl Menger en Autriche. La théorie de J.B Say (1767-1832) se situe entre la théorie classique et la théorie néo-classique.Say utilise notamment la loi des débouchés, selon laquelle les produits s’échangent contre d’autres produits, l’offre crée sa propre demande et la production setransforme en revenu.

Ainsi, la surproduction est impossible.La loi de la valeur proclame que la valeur des marchandises dépend de l’utilité des marchandises : l’équilibre du marché se gère seul. 2)L’équilibre général. Léon Walras dit que s’il y avait concurrence pure et parfaite, l’économie se maintiendrait automatiquement en équilibre.a)Les conditions de la concurrence pure et parfaite. Il y a quatre conditions à la CPP :-l’atomicité du marché : il doit y avoir beaucoup d’offreurs et de demandeurs afin qu’aucun d’eux n’aient un impact.-l’homogénéité des produits.-la fluidité du marché.-la transparence du marché. De plus, les agents économiques doivent être rationnels et ayant pour but de maximiser leur profit. b)L’équilibre général de Walras et Parito. Il existe 3 marchés principaux : la marché des biens et services, le marché du travail et le marché du capital. Sur chaque marché, l’offre est une fonction croissante du prix, la demande est une fonction décroissante du prix, la libre variation des prix permet d’assurerl’équilibre du marché. Walras dit qu’un équilibre n’est que ponctuel et que la demande globale est égale à l’offre globale.

De fait, un déséquilibre sur un marché suppose un déséquilibresymétrique sur un autre marché.. »