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LES GRANDS COURANTS DE LA PENSÉE ECONOMIQUE

Publié le 31/07/2012

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Keynes (1883-1946) : « Théorie général de l’emploi de l’impôt et de l’intérêt «.  Selon Keynes, ce sont les entrepreneurs qui déterminent le niveau de la production et de l’emploi à travers leurs décisions d’investissements. Elles se font à partir d’anticipation. Si elles sont pessimistes, le niveau d’emploi peut très bien être inférieur à celui qui permettrait d’embaucher toute la main d’œuvre disponible. Il peut donc y avoir des équilibres de sous emploi. Dans cette situation, Keynes envisage de soutenir la demande de façon à provoquer des anticipations optimistes de la demande effective. Cela peut se faire soit dans le cadre d’une politique budgétaire ou monétaire, soit dans le cadre d’une économie de relance.  Politique budgétaire : Lorsque l’Etat distribue un budget complémentaire pour relancer l’économie.  Politique monétaire : Lorsqu’il y a une baisse des taux d’intérêts.

« C- Le libéralisme économiqueL'intervention de l'Etat n'est pas nécessaire et repose sur trois principes :La main invisible (Smith) : principe selon lequel tout individu poursuit un but strictement individuel, contraire à l'intérêt collectif ou à la propriété général ( parexemple, si un produit n'est pas très fabriqué il y a augmentation du prix et donc augmentation des profits qui attire la concurrence et augmente l'offre).La loi des débouchés (Say) : loi selon laquelle l'offre créer sa propre demande se qui rend impossible les crises de surproduction.

Selon se raisonnement, la valeur desbiens produit est nécessairement égal à la valeur de la demande.Libre échange : théorie selon laquelle un état a intérêt à ouvrir ses frontières et à se spécialisé dans les produits pour lesquels il est avantagé (Smith et Ricardo)Le libéralisme est donc la loi du « laisser faire, laisser passer » où tous s'équilibre sans aucune intervention. III.

MarxKarl Marx prône le matérialisme historique, la théorie de l'exploitation, et la baisse tendancielle du taux de profit. -4- A.

Le matérialisme historique :Selon Marx, l'histoire de la société c'est la lutte des classes :à chaque époque oppresseur et opprimé sont en opposition.

(Esclave et homme libre, patron etemployés,…) Chacune de ses luttes c'est terminé soit par une transformation révolutionnaire, soit par la disparition de l'une des classes.

Ce processus doit conduire aucommunisme (société sans classe). B.

Théorie d'exploitation :Comme chez les classiques, la valeur des biens correspond au temps de travail de leurs réalisations (travail direct = travail vivant ; travail indirect = travail mort).

Ilexiste une population au chômage : « armée industrielle de réserve ».

L'augmentation de l'offre conduit à une baisse du prix du travail et donc du salaire, alors larémunération de la force de travail devient inférieur à la valeur du produit, d'où l'apparition de plus value au profit des propriétaires des moyens de production. C.

Baisse tendancielle des taux de profit :Étant donnée la concurrence entre capitaliste, il y a une utilisation de plus en plus importante des machines.

Cela se traduit simultanément par une surproduction decapitaux et une sous consommation de biens.

Il y a donc une surproduction de plus en plus importante qui conduira à la perte du capitalisme. IV.

Les néo-classiquesLes principaux auteurs sont Jevons (1835-1882), Menger (1840-1921), Marshal (1842-1928), et Pigou (1920- ). A.

De la valeur travail à la valeur utilité.Ils abandonnent la théorie de la valeur travail au profit dune théorie de la valeur utilité.

Selon cette théorie, la valeur des biens ne dépend pas de la quantité de travail,mais de l'utilité ou de la satisfaction qu'ils procurent à celui qui le consomme.-5-B.

De la macro à la micro économieOn part d'un individu type supposé rationnel (homo œconomicus), consommateur ou producteurs, et on suppose que la somme des comportements types donnera unesolution type de la consommation.

Il n'est donc plus nécessaire de se reporter aux classes sociales. C.

Théorie de l'équilibreLes agents économiques expriment leurs besoins sur des marchés ou se déterminent les prix, en général on distingue trois types de marchés :Le marché des biens et servicesLe marché du travailLe marché du capitalSur chacun des marchés, on est censé parvenir à un équilibre à condition que les conditions de la concurrence pure et parfaite soient remplies.Première hypothèse : atomicité : un très grand nombre d'agents dont aucun n'a aucune influence déterminante sur les autres.Deuxième hypothèse : homogénéité des produitsTroisième hypothèse : transparence : tous les mondes à la même informationQuatrième hypothèse : libre entrée : absence de barrières à l'entréeCinquième hypothèse : la fluidité : les produits peuvent voyager d'un endroit à l'autre et d'un moment à un autre.Lorsqu'on a un équilibre sur 1 seul marché on parle d'équilibre potentiel, lorsqu'on a simultanément un équilibre sur l'ensemble des marchés on parle d'équilibregénéral.

Léon Walras a démontré que le bon fonctionnement des marchés conduit à l'équilibre général. -6- V.

Les keynésiensKeynes (1883-1946) : « Théorie général de l'emploi de l'impôt et de l'intérêt ».Selon Keynes, ce sont les entrepreneurs qui déterminent le niveau de la production et de l'emploi à travers leurs décisions d'investissements.

Elles se font à partird'anticipation.

Si elles sont pessimistes, le niveau d'emploi peut très bien être inférieur à celui qui permettrait d'embaucher toute la main d'œuvre disponible.

Il peutdonc y avoir des équilibres de sous emploi.

Dans cette situation, Keynes envisage de soutenir la demande de façon à provoquer des anticipations optimistes de lademande effective.

Cela peut se faire soit dans le cadre d'une politique budgétaire ou monétaire, soit dans le cadre d'une économie de relance.Politique budgétaire : Lorsque l'Etat distribue un budget complémentaire pour relancer l'économie.Politique monétaire : Lorsqu'il y a une baisse des taux d'intérêts.Selon Keynes, l'Etat doit intervenir activement dans la régulation de l'économie. CONCLUSION: Importance de la diversité et de la controverseCohérence entre la théorie développée et le contexte historiqueTous les thèmes développés restent des thèmes d'actualitésChaque courant théorique progresse à la suite des critiques formulées par des courants opposés.. »

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